Le sénateur Anacacis Jean Hector qualifie de mascarade et de coup d’état l’élection du bureau présidé par Kelly Bastien. " On devrait attendre l’arrivée des prochains sénateurs, c’est un président putschiste", ajoute t-il.
Tout en qualifiant le sénateur Bastien de président de facto, Anacacis Jean Hector soutient que les conditions d’organisations de ces élections ont été irrégulières. Selon lui ces élections s’inscrivent dans le cadre d’un complot qui comprend la prorogation du mandat des élus de deux ans et le renvoi du gouvernement.De son coté, le sénateur Andrice Riché a laissé éclaté sa colère contre les sénateurs de deux ans qu’il qualifie de lâches. " Je me suis battu pour ces sénateurs", dit-il précisant que ces derniers ont fait preuve de faiblesse. " Nous étions une équipe de 16 sénateurs et à l’arrivée j’ai obtenu 11 votes ", se plaint Andrice Riché qui fait état des rumeurs de pots de vin d’environ 60 000 dollars.
D’autre part, l’ancien président du sénat, Joseph Lambert s’est félicité de la réalisation des élections. " J’ai le sentiment d’avoir accompli ma tache", explique t-il. Seul bémol, le sénateur Lambert fait remarquer que deux élus de la Fusion dans un même département sont présents au bureau. " En tout cas ce sont des sénateurs de la république", s’exclame t-il. Par ailleurs, le constitutionaliste Georges Michel qualifie de démagogique l’élection d’un nouveau bureau au sénat. Tout en estimant que le comportement des sénateurs détruit les implications de l’accord pour le maintien en poste des élus de deux ans, M. Michel soutient que les prochains élus ont droit de participer à la désignation des membres du bureau. " Il s’agit de quelque chose de ridicule car le bureau présidé par Joseph Lambert pourrait être maintenu en place jusqu’en mai", argue t-il." Techniquement l’amendement des règlements intérieurs est bon mais c’est laid et immoral ", dit-il soulignant que ce comportement risque d’empirer la situation.
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Notre mot :
Ah démocratie quand tu nous tiens !
Quelle pestilence !
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 21 janvier 2008
Contestations contre le nouveau bureau du sénat
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