Le maire de Pétion ville, Claire Lydie Parent, entend poursuivre le processus d’assainissement de la commune et réclame la collaboration de tous les secteurs pour donner une meilleure image à la ville.Elle indique qu’avec un budget de 60 millions de gourdes l’administration communale ne peut faire fonctionner convenablement tous les services de la Mairie. Tout en se plaignant de la lenteur de la bureaucratie, Claire Lydie Parent précise qu’aucun fonds n’a été débloqué pour la réalisation des projets de la Mairie.
" Nous avons 150 jeunes qui offrent leur service en déplaçant les étalagistes sur le trottoir", déclare t-elle notant avoir recensé plus de 9 000 marchands dans la commune. Lydie Parent fait remarquer qu’avec les maigres ressources disponibles, les camions continuent à ramasser les ordures, et des rues sont maintenant accessibles aux véhicules.
" C’est bien qu’on critique et qu’on signale là où il y a des problèmes, mais pendant 7 ans une ambiance de désordre a régné à Pétion ville", dit-elle expliquant qu’en trois mois il est impossible de tout changer. Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole madame Parent a fait état de son projet de création d’un marché pour les habitants de Pétion ville tout en rejetant l’idée de percevoir des taxes . " Nous ne percevons aucune taxe, c’est illégal ", déclare t-elle tout en faisant remarquer que l’objectif actuel est d’empêcher que des groupes d’étalagistes obstruent les routes. Outre les marchands, les chauffeurs de tap tap et les mécaniciens sont dans le collimateur du maire Lydie Parent qui déplore le manque d’appui des résidents de la commune.
Par ailleurs, Madame Parent révèle qu’une campagne de sensibilisation est réalisée en vue d’encourager les citoyens à adopter un comportement responsable. " Les gens doivent savoir qu’il ne peuvent pas uriner et jeter des fatras dans les rues", ajoute t-elle.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12804
Commentaires :
SOS pour une participation citoyenne
« Outre les marchands, les chauffeurs de tap tap et les mécaniciens sont dans le collimateur du maire Lydie Parent qui déplore le manque d’appui des résidents de la commune. »
Ce fragment de phrase résume à lui seul le grand mal qui empêche Haïti et les haïtiens de sortir de cette situation étouffante et époustouflante de misère morale sociale et économique.
Comme mécanisme de défense la société s’est recroquevillée derrière une indifférence souvent complice.
Aujourd’hui plus que jamais les individus qui ont choisi de participer à l’œuvre de reconstruction de l’état ne possèdent pas les connaissances les plus avancées ; ils mettent à profit et en exergue leur volonté soit de servir soit de se rendre utiles.
La participation citoyenne serait le meilleur corollaire, le complément indispensable pour que dans une entente avec allure d’association de l’aveugle et du paralytique, les aspérités puissent être limées et les obstacles contournés dans un but et un objectif national commun qui concerne effectivement de façon intégrale toutes les couches de notre société.
De cette participation citoyenne, le chef de l’Etat René Preval en a besoin pour rectifier ses errements et poursuivre ce qui semble entre bien acheminé.
De cette participation citoyenne, Monsieur Mario Andrésol, Chef de La Police Nationale d’Haïti en a besoin, pour relever avec le contingent limité quantitativement et qualitativement les grands défis qui ne cesent d'effrayer la société et lutter avec efficacité contre les vrais ennemis de la nation.
De cette participation citoyenne le système judiciaire en a besoin pour faire le ménage et appliquer une justice proportionnelle aux infractions selon les prescrits des lois…
De cette participation citoyenne le parlement haïtien en a besoin pour que définitivement chacun de ses membres comprennent l’importance des taches qui leur incombent et pouvoir appliquer sans sourciller la hiérarchie des devoirs et des priorités nationales
De cette participation citoyenne Haïti toute entière en a besoin car sans elle, la voie à parcourir sera encore plus difficile et le point d’arrivée restera incertain et sans aucun doute divorcé de nos intérêts.
Dr Jonas JOLIVERT
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 7 juillet 2007
Lydie Parent fait état de progrès dans son projet d’assainissement de Pétion ville
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