Nullement effrayées par les frais d'inscription, 34 personnalités ont pu remplir les formalités exigées par la direction des opérations électorales du CEP. 4 d'entre eux se sont présentés en tant qu'indépendant ce qui peut compliquer la tache de ces prétendants. Preuve de l'engouement de la fascination de certains compatriotes pour la présidence de la république un dernier candidat arrivé 3 minutes après minuit n'a pas été autorisé à s'inscrire. Certains candidats déclarés n'ont pu concrétiser leurs rêves faute de ressources financières. Des requêtes auprès de certains amis et proches se sont soldées par échec pour ces individus qui voient fuir leur illusion de gouverner le pays.
Ceux qui ont pu obtenir les fonds nécessaires ont bénéficié des vivats et rythmes des bandes de rara rassemblés devant la direction des opérations électorales du CEP. Chaque candidat à la présidence a fait un versement de 500 000 gourdes (12 000 dollars US) au Trésor public.
Près d'un demi million de dollars ont été encaissés à la fin des 10 jours d'inscription. Une bonne recette dans un pays pauvre. La dernière journée a été de loin la plus intéressante avec son ambiance de carnaval et les 237 500 dollars américains encaissés. L'opération constitue un succès pour les autorités électorales puisque les frais d'inscription ne seront pas remboursés en cas de rejet de la candidature.
Une quinzaine de candidats inconnus de la Presse et du grand public figurent parmi les prétendants à la magistrature suprême. La société civile est très bien représentée dans ce processus électoral. Des ex-consuls, médecins, ingénieurs, pasteurs, artistes musiciens, membres du corps diplomatique, membres du gouvernement, directeur généraux, des élus etc sont présents.
Pour la première fois depuis 1987 aucun ancien chef d'Etat n'est en course. Prosper Avril (Creddo) et Leslie Manigat (RDNP) ont décidé de faire l'impasse sur ces joutes.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18104
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 10 août 2010
Les candidats versent près d'un demi million de dollars dans les caisses de l'Etat
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