Ce n'est pas un séisme, aussi violent fût-il, qui aura raison du plus vieux métier du monde. Le terrible tremblement de terre qui a dévasté Haïti le 12 janvier dernier n'a pas freiné l'industrie de la prostitution dans l'île, bien au contraire. L'afflux de travailleurs étrangers, nantis, l'aurait même favorisée.
Le Time rapporte en effet qu'un nombre important de travailleuses du sexe de la République dominicaine voisine ont migré en Haïti dans les semaines qui ont suivi la catastrophe pour offrir leurs services aux centaines d'étrangers dépêchés sur place pour assurer la reconstruction du pays.
L'ONU confirme d'ailleurs la tendance dans un récent rapport et une enquête a été ouverte sur des allégations voulant que des casques bleus fréquentent des bordels offrant les services de travailleuses dominicaines.
Un reportage à lire sur time.com
http://www.cyberpresse.ca/actualites/ailleurs-sur-le-web/201008/03/01-4303507-haiti-la-prostitution-profite-du-seisme.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 3 août 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire