Un climat de tension a régné hier après midi au champ de Mars quelques minutes après l'intervention d'un groupe de casques bleus à la faculté d'Ethnologie. Une térios appartenant à l'administration publique a été incendiée et les pare brises de plusieurs autres véhicules ont été cassées par les étudiants qui réclamaient la libération de leur camarade Frantz Mathieu Junior. Jets de pierres et barricades de pneus enflammés avaient paralysé les activités économiques aux abords de la faculté d'Ethnologie avant l'intervention des policiers haïtiens.
Les étudiants de la Faculté d'Ethnologie ont dénoncé l'agression des casques bleus brésiliens de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah). Des étudiants blessés ont été transportés vers un centre hospitalier explique un témoins dénonçant la brutalité des casques bleus.
Les circonstances de l'intervention des soldats onusiens sont peu claires. Des témoins interrogés par un journaliste de radio Métropole ont soutenu que les casques bleus ont fait usage de gaz lacrymogène et tabassé plusieurs étudiants.
Quelques minutes auparavant certains étudiants auraient lancé des propos hostiles contre une patrouille en stationnement devant la faculté d'Ethnologie.
Plusieurs étudiants ont appelé les autres facultés à la mobilisation contre la présence des militaires étrangers.
LLM/ Radio Métropole Haïti
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 25 mai 2010
Altercation entre des casques bleus et des étudiants de l'UEH
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