Médecins sans frontières (MSF) réclame aux donateurs pour Haïti, qui doivent se réunir mercredi 31 mars, à New York, de garantir l'accès à un système de santé "efficace", tandis que le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) demande un "véritable plan Marshall" incluant la société civile haïtienne.
"Face aux besoins qui perdurent, Haïti doit recevoir les moyens d'assurer l'accès aux soins médicaux pour sa population", écrit MSF dans un communiqué publié mardi. Depuis le tremblement de terre du 12 janvier, "presque toutes les structures médicales publiques et de nombreux établissements privés ont prodigué gratuitement des soins médicaux". "Les Haïtiens doivent avoir accès à un système de santé efficace, souligne le docteur Christophe Fournier, président du mouvement international MSF. Les ressources financières indispensables au fonctionnement des structures de santé ne peuvent pas être ponctionnées sur une population extrêmement fragilisée."
De son côté, le CCFD explique dans un autre communiqué qu'il "craint une nouvelle tragédie humanitaire avec l'arrivée de la saison des cyclones", et "appelle à une mobilisation massive incluant la société civile haïtienne". L'organisation "appelle à la mise en place d'un véritable plan Marshall tant les besoins sont immenses", soulignant que la reconstruction "ne pourra se faire que si la population haïtienne y est associée".
Plus de cent pays et plusieurs organismes internationaux doivent se retrouver mercredi au siège de l'ONU, à New York, lors d'une conférence internationale de donateurs pour Haïti, où le tremblement de terre a tué au moins 220 000 personnes.
Quelque 3,8 milliards de dollars (2,82 milliards d'euros) vont leur être demandés, comme premier versement sur un montant total de 11,5 milliards de dollars (8,53 milliards d'euros) d'aide estimée nécessaire pour reconstruire le pays sur dix ans.
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