Le ministre de l'Education nationale et de la formation professionnelle, Joël Desrosiers Jean Pierre, annonce que 500 sites sont déjà disponibles pour accueillir les élèves du département de l'Ouest qui reprendront le chemin de l'école le 5 avril prochain. Il a fait ces déclarations alors qu'il visitait certains sites qui ont été aménagés par le gouvernement haïtien en vue de la relance des activités scolaires interrompues par la catastrophe du 12 janvier dernier.
Monsieur Desrosiers a toutefois précisé que les travaux de nettoyages vont se poursuivent dans certains espaces encore encombrés par les débris.
L'un des plus grands défis auxquels est confronté le gouvernement est l'espace devant accueillir les écoliers. En effet, selon un rapport du Ministère de l'Education Nationale, 57 % des écoles publiques et 26 % des écoles privées, dans le département de l'Ouest, ont été détruites. En outre, 2394 écoles privées, soit 52%, sont très endommagées et ne peuvent accueillir des enfants. Pour rendre effective la reprise des cours en avril prochain, le gouvernement promet des tentes. Selon le chef de l'Etat, une commande de plusieurs milliers a déjà été placée à l'étranger. Car le gouvernement n'entend pas loger les écoles même dans les bâtiments qui n'apparaissent pas avoir été affectés par le séisme.
D'autre part, le responsable du ministère de L'éducation Nationale a fait savoir que le gouvernement a promis de prendre en charge les frais scolaires des élèves ainsi que le payroll des professeurs évoluant dans les écoles privés les plus sérieusement touchées par le séisme du 12 janvier dernier.
Par ailleurs le titulaire de l'éducation affirme, qu'il a déjà mis en en place des groupes de travail afin de faciliter cette réouverture.
Dans un communiqué publié hier lundi, le ministère de l'Education a annoncé pour ce 5 avril, la reprise des activités scolaires au niveau du département de L'Ouest.
EJ/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17370
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 31 mars 2010
500 sites disponibles pour accueillir des élèves
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire