Un accord de 300 000 dollars américains a été signé hier entre les responsables de l'Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activité (Agerca) et la Pan American Development Foundation (PADF) afin de réaliser des travaux de réhabilitation et d'accompagnement de 14 écoles. 3 500 enfants de 4 départements du pays sont les principaux bénéficiaires du projet.
Le représentant de la PADF, Michelet Fontaine, informe que des kits de nettoyage et de cuisine seront distribués aux élèves de ces régions vulnérables. Les fonds ont été collectés lors du marathon organisé par les entreprises et les institutions de la société civile en faveur des victimes des ouragans, Fay, Gustav et Ike.Le PADF apporte une contribution supplémentaire de 150 000 dollars pour réhabiliter des infrastructures scolaires dans le sud-est, l'Ouest et le sud notamment.
L'un des membres du comité organisateur du marathon, Reginald Boulos a révélé que 20 300 donateurs ont participé au marathon. Il soutient que les dons en nature ont été distribué avec la collaboration de la Direction de la Protection Civile.
Reginald Boulos soutient que le gouvernement et la société civile doivent adopter des dispositions pour prévenir d'autres catastrophes naturelles, se prononçant en faveur de la mise en application d'un plan pré désastre. Il croit que les problèmes structurels actuels sont dus à 50 années de destruction de l'environnement. " Il faut curer les canaux dans les villes les plus vulnérables et prépositionner des articles pour venir en aide aux sinistrés après les cyclones ", ajoute t-il.
Dans le même temps, le vice président de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti, Gregory Mews, indique que les dégâts causés par les récents cyclones sont estimés à plus de 900 millions de dollars.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14414
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 29 novembre 2008
Le dialogue entre le CEP et les partis politiques est renoué
Une rencontre entre les conseillers électoraux et les chefs de file des partis politiques, membres de la Convention et de la Conférence des Partis Politiques, a permis aux acteurs d'analyser les défis du processus électoral. Au cours de la rencontre les dirigeants des partis ont fait état de 21 erreurs techniques répertoriées dans la loi électorale qui a été publiée dans le journal officiel " Le Moniteur". " Il y a des articles de la loi électorale qui sont inconstitutionnelle et d'autres qui encourage l'immoralité", déclare le principal dirigeant du Grand Rassemblement pour l'Evolution d'Haïti (GREH), Himmler Rébu. Il croit qu'il faut corriger ces erreurs dans le meilleur délai afin de lancer le processus électoral. " La convention formulera des propositions aux autorités électorales", ajoute t-il." Il y a un mécanisme légal pour corriger les erreurs dans les législations", assure M. Rébu expliquant que les abrogations de loi sont réalisées par le biais du journal officiel.De son coté le sénateur Youri Latortue (LAA) a souligné que les chefs de file des partis ont réclamé la présentation au parlement du projet de loi cadre sur les collectivités territoriales, préalable à l'organisation des élections indirectes. " Les élections permettront de renforcer les institutions", argue le parlementaire réclamant plus de transparence dans le fonctionnement de l'organisme électoral. Pour sa part, le secrétaire général du CEP, Lionel Raphaël, a assuré que la date du 19 avril est maintenue pour la réalisation des élections sénatoriales. Tout en annonçant la poursuite du dialogue avec les partis politiques, M. Raphaël rappelle que les partis politiques sont des partenaires privilégiés du processus électoral.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14412
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14412
La traque des bandits va s’intensifier, selon le directeur général de la PNH
Aucune preuve de vie du policier kidnappé en octobre, reconnaît Mario Andrésol directement impliqué dans des patrouilles nocturnes
vendredi 28 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol, a donné vendredi l’assurance que des dispositions ont été prises en vue de contrecarrer toute résurgence du banditisme à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Dans cette optique, le contrôle des véhicules circulant sur les principaux axes routiers du pays constitue un élément fondamental de la stratégie de renforcement de la sécurité publique. Le commandant en chef de la PNH, qui s’exprimait à la Primature en marge d’une cérémonie de remise de véhicules au corps des pompiers, annonce pour les prochains jours une séance de travail avec les syndicats du transport public sur ce dossier.
Parlant de l’enlèvement, depuis plus d’un mois, d’un inspecteur de police, sans être en mesure de confirmer quoi que ce soit, M. Andrésol n’a pas écarté l’hypothèse de son décès. Il a tenu à souligner que plusieurs arrestations ont été effectuées dans le cadre de l’enquête ouverte sur ce kidnapping.
Depuis deux semaines, le haut commandement de la Police Nationale supervise les patrouilles nocturnes à travers la capitale divisée en cinq grandes zones d’opération. Vendredi soir, Mario Andrésol devait personnellement participer à ce déploiement qui vise à combattre le banditisme, remonter le moral des policiers et matérialiser le concept de police communautaire à partir d’un contact direct avec la population, a appris Radio Kiskeya auprès de l’État-Major de l’institution policière.
Divers actes criminels, dont des enlèvements crapuleux, ont été enregistrés ces dernières semaines à Port-au-Prince. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5455
HRV commente:
Aux grands maux, les grands remèdes. La détermination des forces de l’ordre à reprendre le contrôle de la situation doit se manifester en action et non en parole et en discours de circonstances.
Le problème et sa complexité a été décliné dans tous les temps et dans tous les modes. De la parole aux actes.
Il est bruit que bon nombre de bandits qui pullulent les rues actuellement ont été relâchés récemment quand le autorité judiciaires ont soulevé le prétexte de la surpopulation carcérale. Le spectre de la prison ne fait plus peur aux bandits. Ils connaissent les maillons faibles du système et avec leurs butins ils passent à travers avec la complicité des administrateurs de notre justice.
Il faut savoir si on va protéger les citoyens ou si on va appliquer une loi boiteuse et défaillante. LA société aspire à ce qu’il y ait plus « d’échanges de tirs »…
vendredi 28 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol, a donné vendredi l’assurance que des dispositions ont été prises en vue de contrecarrer toute résurgence du banditisme à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Dans cette optique, le contrôle des véhicules circulant sur les principaux axes routiers du pays constitue un élément fondamental de la stratégie de renforcement de la sécurité publique. Le commandant en chef de la PNH, qui s’exprimait à la Primature en marge d’une cérémonie de remise de véhicules au corps des pompiers, annonce pour les prochains jours une séance de travail avec les syndicats du transport public sur ce dossier.
Parlant de l’enlèvement, depuis plus d’un mois, d’un inspecteur de police, sans être en mesure de confirmer quoi que ce soit, M. Andrésol n’a pas écarté l’hypothèse de son décès. Il a tenu à souligner que plusieurs arrestations ont été effectuées dans le cadre de l’enquête ouverte sur ce kidnapping.
Depuis deux semaines, le haut commandement de la Police Nationale supervise les patrouilles nocturnes à travers la capitale divisée en cinq grandes zones d’opération. Vendredi soir, Mario Andrésol devait personnellement participer à ce déploiement qui vise à combattre le banditisme, remonter le moral des policiers et matérialiser le concept de police communautaire à partir d’un contact direct avec la population, a appris Radio Kiskeya auprès de l’État-Major de l’institution policière.
Divers actes criminels, dont des enlèvements crapuleux, ont été enregistrés ces dernières semaines à Port-au-Prince. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5455
HRV commente:
Aux grands maux, les grands remèdes. La détermination des forces de l’ordre à reprendre le contrôle de la situation doit se manifester en action et non en parole et en discours de circonstances.
Le problème et sa complexité a été décliné dans tous les temps et dans tous les modes. De la parole aux actes.
Il est bruit que bon nombre de bandits qui pullulent les rues actuellement ont été relâchés récemment quand le autorité judiciaires ont soulevé le prétexte de la surpopulation carcérale. Le spectre de la prison ne fait plus peur aux bandits. Ils connaissent les maillons faibles du système et avec leurs butins ils passent à travers avec la complicité des administrateurs de notre justice.
Il faut savoir si on va protéger les citoyens ou si on va appliquer une loi boiteuse et défaillante. LA société aspire à ce qu’il y ait plus « d’échanges de tirs »…
Interpellation : Le président du Sénat propose la date du 9 décembre
Pas encore de réaction officielle du gouvernement face au danger qui guette son ministre des finances, Daniel Dorsainvil
vendredi 28 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le président du Sénat Kelly Bastien a proposé vendredi le mardi 9 décembre pour la tenue de la séance d’interpellation du ministre de l’économie et des finances, Daniel Dorsainvil.
Des parlementaires, issus dans leur grande majorité de la plateforme au pouvoir Lespwa, ont introduit jeudi avec succès une demande d’interpellation du ministre qui, selon eux, devrait logiquement faire les frais de l’échec de sa politique économique.
Tout en évitant de commenter les motivations de ses collègues, le Sénateur Bastien a déclaré que le 9 décembre lui semblait idéal compte tenu du chronogramme d’activités de la Chambre haute et des déplacements des élus dans leurs départements respectifs.
Du côté du gouvernement, aucune réaction à l’interpellation du titulaire de l’économie et des finances n’a été encore enregistrée. Contacté par Radio Kiskeya, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin, s’est dérobé, arguant que l’Exécutif n’était pas informé de la décision du Sénat.
A contrario, plusieurs Députés membres de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), le bloc majoritaire à la Chambre basse, ont vivement applaudi l’initiative des Sénateurs. Ils estiment que la gestion de M. Dorsainvil n’a fait que conduire l’économie haïtienne à la faillite ces trois dernières années, période au cours de laquelle le FMI et la banque Mondiale ont, pourtant, régulièrement salué les performances du gouvernement dans ce secteur.
En poste depuis le retour au pouvoir du Président René Préval en 2006, Daniel Dorsainvil est réputé proche du chef de l’Etat. Cependant, la vague de contestation qui s’abat sur lui aujourd’hui est principalement alimentée par le Sénateur Jean Hector Ananacis qui entretient lui aussi d’étroites relations avec M. Préval.
Selon la constitution haïtienne, toute interpellation doit se solder par un vote de confiance ou de censure. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5456
vendredi 28 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le président du Sénat Kelly Bastien a proposé vendredi le mardi 9 décembre pour la tenue de la séance d’interpellation du ministre de l’économie et des finances, Daniel Dorsainvil.
Des parlementaires, issus dans leur grande majorité de la plateforme au pouvoir Lespwa, ont introduit jeudi avec succès une demande d’interpellation du ministre qui, selon eux, devrait logiquement faire les frais de l’échec de sa politique économique.
Tout en évitant de commenter les motivations de ses collègues, le Sénateur Bastien a déclaré que le 9 décembre lui semblait idéal compte tenu du chronogramme d’activités de la Chambre haute et des déplacements des élus dans leurs départements respectifs.
Du côté du gouvernement, aucune réaction à l’interpellation du titulaire de l’économie et des finances n’a été encore enregistrée. Contacté par Radio Kiskeya, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin, s’est dérobé, arguant que l’Exécutif n’était pas informé de la décision du Sénat.
A contrario, plusieurs Députés membres de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), le bloc majoritaire à la Chambre basse, ont vivement applaudi l’initiative des Sénateurs. Ils estiment que la gestion de M. Dorsainvil n’a fait que conduire l’économie haïtienne à la faillite ces trois dernières années, période au cours de laquelle le FMI et la banque Mondiale ont, pourtant, régulièrement salué les performances du gouvernement dans ce secteur.
En poste depuis le retour au pouvoir du Président René Préval en 2006, Daniel Dorsainvil est réputé proche du chef de l’Etat. Cependant, la vague de contestation qui s’abat sur lui aujourd’hui est principalement alimentée par le Sénateur Jean Hector Ananacis qui entretient lui aussi d’étroites relations avec M. Préval.
Selon la constitution haïtienne, toute interpellation doit se solder par un vote de confiance ou de censure. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5456
vendredi 28 novembre 2008
L'UE estime que la situation humanitaire est inquiétante en Haïti
Le directeur général du service d'aide humanitaire de la Commission européenne Peter Zangl a jugé jeudi "inquiétante" la situation humanitaire en Haïti. Au terme d'une mission de cinq jours dans le pays, Zangl a annoncé l'octroi de 6 millions d'euros d'aide supplémentaire.
"Nous sommes préoccupés par la situation humanitaire en Haïti, la situation en terme de mortalité maternelle et infantile est préoccupante", a déclaré M. Zangl à des journalistes après avoir visité deux régions du pays sinistrées suite au passage successif de quatre ouragans.A l'issue d'une rencontre hier avec le président René Préval, le responsable européen a annoncé l'ouverture d'un bureau d'aide humanitaire en Haïti. "Le bureau sera chargé de réaliser une évaluation permanente des besoins et d'effectuer le suivi de l'aide humanitaire apportée par l'UE", a-t-il précisé.M. Zangl annonce également la mise en place d'un plan global avec l'objectif de donner une réponse humanitaire coordonnée et d'inscrire Haïti comme bénéficiaire prioritaire. "Le président Préval est conscient que la situation humanitaire est préoccupante", a-t-il indiqué.Au cours de cette année 2008, la Commission européenne a octroyé respectivement 4,7 millions d'euros pour les dégâts causés par les cyclones Gustav, et l'ouragan Hanna afin de venir en aide à plus de 100 mille victimes dans 8 départements.Plus de 60 % de la population haïtienne vit en-dessous du seuil de pauvreté avec moins de 2 euros par jour. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14411
Quel sera le montant de la contribution de l’Union Européenne à la réalisation des élection partielles visant a remplacer dix sénateurs en sachant que le coût de ces joutes inutiles s’élève à 16.000.000 de dollars ?
"Nous sommes préoccupés par la situation humanitaire en Haïti, la situation en terme de mortalité maternelle et infantile est préoccupante", a déclaré M. Zangl à des journalistes après avoir visité deux régions du pays sinistrées suite au passage successif de quatre ouragans.A l'issue d'une rencontre hier avec le président René Préval, le responsable européen a annoncé l'ouverture d'un bureau d'aide humanitaire en Haïti. "Le bureau sera chargé de réaliser une évaluation permanente des besoins et d'effectuer le suivi de l'aide humanitaire apportée par l'UE", a-t-il précisé.M. Zangl annonce également la mise en place d'un plan global avec l'objectif de donner une réponse humanitaire coordonnée et d'inscrire Haïti comme bénéficiaire prioritaire. "Le président Préval est conscient que la situation humanitaire est préoccupante", a-t-il indiqué.Au cours de cette année 2008, la Commission européenne a octroyé respectivement 4,7 millions d'euros pour les dégâts causés par les cyclones Gustav, et l'ouragan Hanna afin de venir en aide à plus de 100 mille victimes dans 8 départements.Plus de 60 % de la population haïtienne vit en-dessous du seuil de pauvreté avec moins de 2 euros par jour. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14411
Quel sera le montant de la contribution de l’Union Européenne à la réalisation des élection partielles visant a remplacer dix sénateurs en sachant que le coût de ces joutes inutiles s’élève à 16.000.000 de dollars ?
Une femme séquestrée 24 heures après son enlèvement
Toujours aucune nouvelle d’une fillette et d’un inspecteur de police, kidnappés respectivement il y a six et un mois
jeudi 27 novembre 2008, Radio Kiskeya
Une professionnelle d’une quarantaine d’années, enlevée mercredi soir à Port-au-Prince, était toujours retenue par ses ravisseurs jeudi soir, a appris Radio Kiskeya de sources concordantes.
L’otage a été interceptée par des individus armés à Puits Blain (est de la capitale) devant la barrière de son domicile. La chaîne qu’elle portait a été retrouvée à cet endroit précis.
Au moment de l’enlèvement, la victime revenait d’une rencontre habituelle chez des amis proches.
Selon toute vraisemblance, les ravisseurs étaient en embuscade dans le quartier afin de ne pas rater leur cible.
Par ailleurs, Radio Kiskeya a appris qu’un inspecteur de police enlevé depuis la mi-octobre n’a toujours pas donné le moindre signe de vie. Sa famille avait pourtant versé deux rançons aux ravisseurs à travers des négociations directes, une attitude que la PNH avait blâmée.
De même, ses parents n’ont jamais eu aucune nouvelle d’une fillette, enlevée depuis six mois, chez les sœurs salésiennes de Jacquet (Pétion-Ville, banlieue est), le jour même où se tenaient les funérailles du collégien Karim Xavier Gaspard. Les kidnappeurs voulaient punir les religieuses pour avoir osé abriter dans leur paroisse une bouleversante cérémonie d’adieu à l’élève du collège Catts Pressoir kidnappé, séquestré, massacré. Son corps avait été retrouvé, le 23 mai 2008, sur des détritus laissés à découvert.
La Lutte nationale contre le kidnapping (LUNAK) a déposé mercredi au Sénat un projet de proposition de loi prévoyant de lourdes peines contre les individus reconnus coupables de ce crime abominable… spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5453
HRV commente : On doit encore noter que les autorités du pays ont la ferme intention de laisser aux haïtiens le choix de s’adapter avec le kidnapping. Le phénomène se chronicise et les autorités ne semblent pas être très préoccupées par la situation
jeudi 27 novembre 2008, Radio Kiskeya
Une professionnelle d’une quarantaine d’années, enlevée mercredi soir à Port-au-Prince, était toujours retenue par ses ravisseurs jeudi soir, a appris Radio Kiskeya de sources concordantes.
L’otage a été interceptée par des individus armés à Puits Blain (est de la capitale) devant la barrière de son domicile. La chaîne qu’elle portait a été retrouvée à cet endroit précis.
Au moment de l’enlèvement, la victime revenait d’une rencontre habituelle chez des amis proches.
Selon toute vraisemblance, les ravisseurs étaient en embuscade dans le quartier afin de ne pas rater leur cible.
Par ailleurs, Radio Kiskeya a appris qu’un inspecteur de police enlevé depuis la mi-octobre n’a toujours pas donné le moindre signe de vie. Sa famille avait pourtant versé deux rançons aux ravisseurs à travers des négociations directes, une attitude que la PNH avait blâmée.
De même, ses parents n’ont jamais eu aucune nouvelle d’une fillette, enlevée depuis six mois, chez les sœurs salésiennes de Jacquet (Pétion-Ville, banlieue est), le jour même où se tenaient les funérailles du collégien Karim Xavier Gaspard. Les kidnappeurs voulaient punir les religieuses pour avoir osé abriter dans leur paroisse une bouleversante cérémonie d’adieu à l’élève du collège Catts Pressoir kidnappé, séquestré, massacré. Son corps avait été retrouvé, le 23 mai 2008, sur des détritus laissés à découvert.
La Lutte nationale contre le kidnapping (LUNAK) a déposé mercredi au Sénat un projet de proposition de loi prévoyant de lourdes peines contre les individus reconnus coupables de ce crime abominable… spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5453
HRV commente : On doit encore noter que les autorités du pays ont la ferme intention de laisser aux haïtiens le choix de s’adapter avec le kidnapping. Le phénomène se chronicise et les autorités ne semblent pas être très préoccupées par la situation
Interpellation par le Sénat du ministre des finances
Des Sénateurs de Lespwa au coeur de cette offensive qui vise à punir l’échec de la "politique économique néolibérale" de Daniel Dorsainvil
Jeudi 27 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Sénat haïtien a décidé jeudi, à l’initiative d’élus de la plateforme au pouvoir Lespwa, d’interpeller le ministre de l’économie et des finances, Danihel Dorsainvil, accusé d’avoir « accumulé trois années d’échec » en matière de politique économique.
Dans leur argumentaire présenté devant l’assemblée, lors d’une séance au menu très copieux, les Sénateurs interpellateurs Jean Hector Anacacis (Lespwa/Ouest) et Joseph Pierre-Louis (OPL/Nippes, sud-ouest). Ils l’ont directement rendu responsable de la stagnation de l’économie nationale et du déclin du secteur agricole dont la relance dépend des mesures incitatives qui seront prises en faveur des petits producteurs.
Une fois introduite, la demande d’interpellation a obtenu le soutien de quatre autres Sénateurs de Lespwa et alliés Wilbert Jacques, Céméphise Gilles, Nenel Cassis et Yvon Bissereth.
Approuvant la recevabilité de cette initiative, le bureau du Grand corps présidé par Kelly Bastien (Lespwa) devrait retenir rapidement une date pour la tenue de la séance d’interpellation.
Ces derniers jours, Jean Hector Anacacis, était monté au créneau contre l’action du titulaire des finances tournée, dit-il, essentiellement vers une vision néolibérale de l’économie et une volonté inébranlable de faire d’Haïti l’un des meilleurs élèves du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale. Le parlementaire a estimé qu’une telle politique reflétant les diktats des institutions financières internationales ne permettra pas au gouvernement d’améliorer le sort des couches les plus défavorisées de la population.
En septembre 2007, le ministre de la culture du gouvernement Préval/Alexis, Daniel Elie, avait été interpellé et renvoyé par la Chambre des Députés. Mécontents de l’organisation du carnaval circonscrite aux principales villes du pays, les élus avaient adopté la motion de censure à une majorité écrasante. spp/Radio Kiskeyahttp://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5454
Le Ministre Dorsainvil est un très proche du président. Un ministre qui a été reconduit, puisé du gouvernement révoqué de Jacques Edouard Alexis. Preval a été élu sous la banière de la plateforme LESPWA. Les sénateurs de ce "truc' politique veulent la peau du minsitre-des -fiances-ami-du-président.
Les sénateurs et les députés ont la provision consitutionnelle les permettant de censurer les fonctionnaires du gouvernement. Qui doit ou peut censurer les legislaters censeurs?
Jeudi 27 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Sénat haïtien a décidé jeudi, à l’initiative d’élus de la plateforme au pouvoir Lespwa, d’interpeller le ministre de l’économie et des finances, Danihel Dorsainvil, accusé d’avoir « accumulé trois années d’échec » en matière de politique économique.
Dans leur argumentaire présenté devant l’assemblée, lors d’une séance au menu très copieux, les Sénateurs interpellateurs Jean Hector Anacacis (Lespwa/Ouest) et Joseph Pierre-Louis (OPL/Nippes, sud-ouest). Ils l’ont directement rendu responsable de la stagnation de l’économie nationale et du déclin du secteur agricole dont la relance dépend des mesures incitatives qui seront prises en faveur des petits producteurs.
Une fois introduite, la demande d’interpellation a obtenu le soutien de quatre autres Sénateurs de Lespwa et alliés Wilbert Jacques, Céméphise Gilles, Nenel Cassis et Yvon Bissereth.
Approuvant la recevabilité de cette initiative, le bureau du Grand corps présidé par Kelly Bastien (Lespwa) devrait retenir rapidement une date pour la tenue de la séance d’interpellation.
Ces derniers jours, Jean Hector Anacacis, était monté au créneau contre l’action du titulaire des finances tournée, dit-il, essentiellement vers une vision néolibérale de l’économie et une volonté inébranlable de faire d’Haïti l’un des meilleurs élèves du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale. Le parlementaire a estimé qu’une telle politique reflétant les diktats des institutions financières internationales ne permettra pas au gouvernement d’améliorer le sort des couches les plus défavorisées de la population.
En septembre 2007, le ministre de la culture du gouvernement Préval/Alexis, Daniel Elie, avait été interpellé et renvoyé par la Chambre des Députés. Mécontents de l’organisation du carnaval circonscrite aux principales villes du pays, les élus avaient adopté la motion de censure à une majorité écrasante. spp/Radio Kiskeyahttp://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5454
Le Ministre Dorsainvil est un très proche du président. Un ministre qui a été reconduit, puisé du gouvernement révoqué de Jacques Edouard Alexis. Preval a été élu sous la banière de la plateforme LESPWA. Les sénateurs de ce "truc' politique veulent la peau du minsitre-des -fiances-ami-du-président.
Les sénateurs et les députés ont la provision consitutionnelle les permettant de censurer les fonctionnaires du gouvernement. Qui doit ou peut censurer les legislaters censeurs?
jeudi 27 novembre 2008
Sept otages échappent à leurs ravisseurs
Ils avaient été interceptés à bord d’un autobus
mercredi 26 novembre 2008,Radio Kiskeya
Sept passagers d’un autobus public qui avaient été enlevés samedi dernier ont pu recouvrer leur liberté sains et saufs en trompant la vigilance des ravisseurs, a indiqué mercredi à Radio Kiskeya le porte-parole a.i de la Police Nationale, Gary Desrosier.
Il précise que le versement de rançon s’est avéré inutile, les otages ayant pu tous partir peu après l’enlèvement. Cette fuite avait été facilitée par le départ précipité des pirates qui s’étaient inquiétés de la présence d’une patrouille policière.
La Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a ouvert une enquête sur ce rapt collectif après que l’un des ex-otages ait porté plainte.
Revenant de l’Artibonite (nord), l’autobus qui transportait les passagers avait été intercepté par des individus armés à hauteur de Trou Sable (entrée nord de Port-au-Prince).
Divers de cas de kidnapping crapuleux ont été enregistrés ces dernières semaines en Haïti où le phénomène avait atteint des pics en 2006 et 2007 à l’approche des fêtes de fin d’année. spp//Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5451
mercredi 26 novembre 2008,Radio Kiskeya
Sept passagers d’un autobus public qui avaient été enlevés samedi dernier ont pu recouvrer leur liberté sains et saufs en trompant la vigilance des ravisseurs, a indiqué mercredi à Radio Kiskeya le porte-parole a.i de la Police Nationale, Gary Desrosier.
Il précise que le versement de rançon s’est avéré inutile, les otages ayant pu tous partir peu après l’enlèvement. Cette fuite avait été facilitée par le départ précipité des pirates qui s’étaient inquiétés de la présence d’une patrouille policière.
La Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a ouvert une enquête sur ce rapt collectif après que l’un des ex-otages ait porté plainte.
Revenant de l’Artibonite (nord), l’autobus qui transportait les passagers avait été intercepté par des individus armés à hauteur de Trou Sable (entrée nord de Port-au-Prince).
Divers de cas de kidnapping crapuleux ont été enregistrés ces dernières semaines en Haïti où le phénomène avait atteint des pics en 2006 et 2007 à l’approche des fêtes de fin d’année. spp//Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5451
Préval entend appliquer les normes de l’urbanisme envers et contre tous
Le chef de l’Etat annonce l’arrêt et la démolition des constructions anarchiques, lors d’une cérémonie d’hommage aux victimes de La Promesse
mercredi 26 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président René Préval a réitéré mercredi sa volonté de stopper les constructions anarchiques et d’imposer les règles de l’urbanisme, lors d’un nouvel hommage aux victimes de la tragédie du collège évangélique La Promesse qui a atteint une grande charge émotionnelle.
Le chef de l’Etat a notamment annoncé trois journées de travail qu’il aura, à partir de la semaine prochaine, avec les représentants de tous les conseils communaux du pays autour de la problématique de l’urbanisation sauvage. Il a aussi rappelé que le gouvernement procédera très bientôt à l’arrêt des constructions anarchiques destinées à accueillir une forte concentration humaine comme les écoles, les églises ou encore les hôtels. M. Préval assure que la deuxième étape de cette offensive des pouvoirs publics consistera à démolir tous les bâtiments qui constituent une menace pour la sécurité de la population et aggravent la dégradation de l’environnement.
Ponctuée d’instants de grande émotion et de témoignages poignants de survivants, la cérémonie s’est déroulée au Palais National (siège de la Présidence) en présence de familles victimes de la catastrophe et d’un parterre d’officiels dont la Première ministre Michèle Pierre-Louis et plusieurs de ses ministres.
Un des rescapés, Gaetjens Thélusma, élève de philo de La Promesse, a fait le récit de sa récupération miraculeuse sous les décombres réalisée par des sauveteurs dévoués. Encore convalescent et venu en chaise roulante, le jeune collégien a éclaté en sanglots au moment d’évoquer le souvenir ineffaçable de sa sœur qu’il a vue mourir à ses côtés.
Ancien président du comité de sa classe décimée, Thélusma a remercié Dieu et les secouristes de lui avoir évité une fin tragique et prématurée qui l’aurait empêché de concrétiser ses rêves.
Intervenant également, un professeur de littérature, Junior Meilleur, a révélé qu’aucun de ses sept collègues présents n’ont survécu à l’accident. Constatant avec déception que les autorités ne se sont jamais intéressées à la situation du corps professoral de La Promesse, il a sollicité leur aide en faveur de jeunes professionnels en état de choc émotionnel, mais également livrés à eux-mêmes sur le pavé.
L’effondrement du bâtiment de cinq étages de cet établissement privé avait fait une centaine de morts et 162 blessés, le 7 novembre dernier à Nérette, un quartier de Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5452
mercredi 26 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président René Préval a réitéré mercredi sa volonté de stopper les constructions anarchiques et d’imposer les règles de l’urbanisme, lors d’un nouvel hommage aux victimes de la tragédie du collège évangélique La Promesse qui a atteint une grande charge émotionnelle.
Le chef de l’Etat a notamment annoncé trois journées de travail qu’il aura, à partir de la semaine prochaine, avec les représentants de tous les conseils communaux du pays autour de la problématique de l’urbanisation sauvage. Il a aussi rappelé que le gouvernement procédera très bientôt à l’arrêt des constructions anarchiques destinées à accueillir une forte concentration humaine comme les écoles, les églises ou encore les hôtels. M. Préval assure que la deuxième étape de cette offensive des pouvoirs publics consistera à démolir tous les bâtiments qui constituent une menace pour la sécurité de la population et aggravent la dégradation de l’environnement.
Ponctuée d’instants de grande émotion et de témoignages poignants de survivants, la cérémonie s’est déroulée au Palais National (siège de la Présidence) en présence de familles victimes de la catastrophe et d’un parterre d’officiels dont la Première ministre Michèle Pierre-Louis et plusieurs de ses ministres.
Un des rescapés, Gaetjens Thélusma, élève de philo de La Promesse, a fait le récit de sa récupération miraculeuse sous les décombres réalisée par des sauveteurs dévoués. Encore convalescent et venu en chaise roulante, le jeune collégien a éclaté en sanglots au moment d’évoquer le souvenir ineffaçable de sa sœur qu’il a vue mourir à ses côtés.
Ancien président du comité de sa classe décimée, Thélusma a remercié Dieu et les secouristes de lui avoir évité une fin tragique et prématurée qui l’aurait empêché de concrétiser ses rêves.
Intervenant également, un professeur de littérature, Junior Meilleur, a révélé qu’aucun de ses sept collègues présents n’ont survécu à l’accident. Constatant avec déception que les autorités ne se sont jamais intéressées à la situation du corps professoral de La Promesse, il a sollicité leur aide en faveur de jeunes professionnels en état de choc émotionnel, mais également livrés à eux-mêmes sur le pavé.
L’effondrement du bâtiment de cinq étages de cet établissement privé avait fait une centaine de morts et 162 blessés, le 7 novembre dernier à Nérette, un quartier de Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5452
Préval envisage de détruire des constructions anarchiques
Le chef de l'État haïtien, René Préval, a rendu hommage hier à une trentaine de personnalités et organisations qui avaient porté secours aux victimes de l'effondrement de l'école Promesse Evangélique à Nerettes. Médecins du monde, Hôpital la Paix, Médecins sans frontières, centre Eliazar Germain, la Croix Rouge figurent parmi les institutions ayant reçu un certificat honneur et mérite du chef de l'état. René Préval ne veut pas que le drame de Nerettes soit oublié et promet des dispositions pour freiner les constructions anarchiques. Il annonce des séances de travail avec tous les maires afin de définir une stratégie dans la gestion de l'urbanisme. " Du 1 au 3 DÉCEMBRE nous aurons des séances de travail avec les maires", révèle M. Préval rappelant que les mairies ont la charge de délivrer les certificats de construction.
Le président Préval veut empêcher d'autres catastrophes et envisage la destruction des édifices ouverts au public mais qui ne remplissent pas les critères de sécurité. Les écoles, les églises et les hôtels notamment sont dans le collimateur du chef de l'état, qui entend également se pencher sur le cas des maisons privées construites sans respect des normes.
La Première Ministre, Michèle Pierre Louis et plusieurs ministres dont ceux de la santé et de l'éducation avaient pris part à cette cérémonie qui a permis de saluer la mémoire des disparus.
Le ministre de la santé, Alex Larsen, a salué la disponibilité des médecins haïtiens qui ont fait montre de dévouement pour sauver des vies.
De son coté, le ministre de l'éducation, Joël Desrosiers Jean Pierre, a souligné que le gouvernement a adopté plusieurs dispositions pour éviter la répétition d'un tel drame.
Selon les autorités 91 personnes, pour la plupart des élèves, ont été tuées et 160 autres blessées dans l'effondrement du collège Promesse Evangélique le 7 novembre 2008.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14408
Le président Préval veut empêcher d'autres catastrophes et envisage la destruction des édifices ouverts au public mais qui ne remplissent pas les critères de sécurité. Les écoles, les églises et les hôtels notamment sont dans le collimateur du chef de l'état, qui entend également se pencher sur le cas des maisons privées construites sans respect des normes.
La Première Ministre, Michèle Pierre Louis et plusieurs ministres dont ceux de la santé et de l'éducation avaient pris part à cette cérémonie qui a permis de saluer la mémoire des disparus.
Le ministre de la santé, Alex Larsen, a salué la disponibilité des médecins haïtiens qui ont fait montre de dévouement pour sauver des vies.
De son coté, le ministre de l'éducation, Joël Desrosiers Jean Pierre, a souligné que le gouvernement a adopté plusieurs dispositions pour éviter la répétition d'un tel drame.
Selon les autorités 91 personnes, pour la plupart des élèves, ont été tuées et 160 autres blessées dans l'effondrement du collège Promesse Evangélique le 7 novembre 2008.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14408
Michèle Pierre Louis prêt à répondre à la convocation des sénateurs
La Première Ministre Michèle Pierre Louis rejette les accusations relatives à l'inaction du gouvernement durant la période de l'état d'urgence.
Elle soutient que de nombreuses interventions ont été réalisées dans les régions les plus touchées par les récents cyclones. " On veut que les actions soient visibles immédiatement", dit-elle précisant qu'un document présentant les actions du gouvernement au cours des 100 premiers jours sera bientôt publié." Nous avons une exigence de rigueur", martèle Mme Pierre Louis qui se prépare à soumettre un document aux parlementaires. " On accuse facilement dans ce pays", se plaint la première ministre faisant remarquer que les documents permettront de faire jaillir la vérité.
Michèle Pierre Louis soutient que son gouvernement qui compte 75 jours ne peut résoudre des problèmes récurrents depuis plusieurs années. " Il faut un effort national pour aider le gouvernement à rectifier le tir", dit-elle signalant que la crise financière mondiale entraîne de graves conséquences sur l'économie nationale.
Le 7 octobre dernier, Mme Pierre Louis avait indiqué que 50 % ( 121 millions de dollars ) des fonds alloués pour la réalisation de projets durant la période de l'état d'urgence ont été décaissés. Lors d'une séance de travail avec les membres de plusieurs commissions sénatoriales, Mme Pierre Louis avait annoncé l'acquisition prochaine de 30 millions de dollars d'équipement pour la réalisation de travaux d'infrastructure.
Le ministre des finances, Daniel Dorsainvil, avait révélé que le premier décaissement des fonds d'urgence a été attribué à la rentrée scolaire, l'appui aux communes et la relance de la production agricole.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14407
Elle soutient que de nombreuses interventions ont été réalisées dans les régions les plus touchées par les récents cyclones. " On veut que les actions soient visibles immédiatement", dit-elle précisant qu'un document présentant les actions du gouvernement au cours des 100 premiers jours sera bientôt publié." Nous avons une exigence de rigueur", martèle Mme Pierre Louis qui se prépare à soumettre un document aux parlementaires. " On accuse facilement dans ce pays", se plaint la première ministre faisant remarquer que les documents permettront de faire jaillir la vérité.
Michèle Pierre Louis soutient que son gouvernement qui compte 75 jours ne peut résoudre des problèmes récurrents depuis plusieurs années. " Il faut un effort national pour aider le gouvernement à rectifier le tir", dit-elle signalant que la crise financière mondiale entraîne de graves conséquences sur l'économie nationale.
Le 7 octobre dernier, Mme Pierre Louis avait indiqué que 50 % ( 121 millions de dollars ) des fonds alloués pour la réalisation de projets durant la période de l'état d'urgence ont été décaissés. Lors d'une séance de travail avec les membres de plusieurs commissions sénatoriales, Mme Pierre Louis avait annoncé l'acquisition prochaine de 30 millions de dollars d'équipement pour la réalisation de travaux d'infrastructure.
Le ministre des finances, Daniel Dorsainvil, avait révélé que le premier décaissement des fonds d'urgence a été attribué à la rentrée scolaire, l'appui aux communes et la relance de la production agricole.
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Des leaders politiques mettent en évidence les difficultés du processus électoral
Des représentants de la Convention et de la Conférence des partis politiques sont disposés à analyser la proposition du sénateur Anacacis Jean Hector relative à l'organisation des élections législatives et locales en novembre 2009.Le président de la Convention des Partis Politiques, Déjean Bellizaire, ne veut pas se prononcer sur la proposition mais révèle qu'il y a beaucoup de difficultés dans l'organisation des élections. " Est-ce qu'il y aura assez de fonds disponibles 6 mois après les sénatoriales partielles pour organiser des élections législatives ", s'interroge le chef de file du MNP-28.
Le principal dirigeant du Mochrena, Luc Mesadieu, estime que la proposition du sénateur Jean Hector tient compte de la conjoncture. " Organiser plusieurs élections coûtera très cher au pays", argue t-il. Le pasteur Mesadieu soutient que la réalité le pousse à accepter le point de vue du chef de l'état qui s'était toujours prononcé pour des élections générales. " Les élections doivent avoir lieu dans un délai raisonnable", dit-il précisant que les partis doivent disposer de ressources financières pour réaliser des campagnes électorales. En ce qui a trait au processus électoral, Luc Mesadieu dénonce une dépendance du CEP vis-à-vis de l'exécutif. " Les conseillers électoraux ont méprisé les partis politiques tout en multipliant des réunions au palais national", dit-il réclamant la formation d'une commission indépendante pour recruter les personnels des BED et BEC. Cet avis est partagé par Déjean Bellizaire pour qui les partis politiques ont été tenus à l'écart du processus électoral. " Les conseillers électoraux ont multiplié les rencontres avec le président Préval qui est également membre d'un parti politique", regrette le président de la Convention des Partis Politiques.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14409
Le principal dirigeant du Mochrena, Luc Mesadieu, estime que la proposition du sénateur Jean Hector tient compte de la conjoncture. " Organiser plusieurs élections coûtera très cher au pays", argue t-il. Le pasteur Mesadieu soutient que la réalité le pousse à accepter le point de vue du chef de l'état qui s'était toujours prononcé pour des élections générales. " Les élections doivent avoir lieu dans un délai raisonnable", dit-il précisant que les partis doivent disposer de ressources financières pour réaliser des campagnes électorales. En ce qui a trait au processus électoral, Luc Mesadieu dénonce une dépendance du CEP vis-à-vis de l'exécutif. " Les conseillers électoraux ont méprisé les partis politiques tout en multipliant des réunions au palais national", dit-il réclamant la formation d'une commission indépendante pour recruter les personnels des BED et BEC. Cet avis est partagé par Déjean Bellizaire pour qui les partis politiques ont été tenus à l'écart du processus électoral. " Les conseillers électoraux ont multiplié les rencontres avec le président Préval qui est également membre d'un parti politique", regrette le président de la Convention des Partis Politiques.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14409
mercredi 26 novembre 2008
Anacacis Jean Hector souhaite des élections législatives et locales en novembre 2009
Le sénateur Anacacis Jean Hector (Lespwa) se prononce pour la tenue d'élections législatives et locales en novembre 2009 afin d'éviter d'énormes dépenses financières au pays. Il se dit confiant qu'il y aura une seule élection en novembre 2009, faisant état de l'impossibilité pour les autorités électorales de réaliser les élections sénatoriales en avril 2009. " Les conseillers électoraux savent qu'ils ne pourront pas organiser le scrutin, parce que le pays est confronté à une crise économique", soutient M. Jean Hector signalant que les sénateurs élus en avril passeraient environ 3 mois en poste avant le départ d'un autre tiers du sénat. " Il n'y aura qu'une seule élection pour les parlementaires et les maires ", assure le sénateur Anacacis qui invite les représentants de la communauté internationale à appuyer sa proposition. Il juge que la conjoncture n'est pas propice aux élections. " Des maisons sont détruites, des plantations sont dévastées et la famine frappe plusieurs localités ", rappelle t-il estimant qu'on ne peut pas maintenant mobiliser les partis politiques. Les partis ne disposent pas de ressources pour se lancer dans une campagne électorale précise t-il. Répondant aux questions des journalistes, le sénateur Jean Hector a soutenu qu'il faut utiliser les ressources financières disponibles pour réparer les infrastructures et apporter une aide alimentaire à la population. De son coté, le directeur de l'Initiative de la Société Civile, Rosny Desroches, souhaite la publication dans le meilleur délai de l'arrêté présidentiel convoquant le peuple en ses comices, afin de lancer véritablement le processus électoral. De plus, il réclame la réalisation des élections indirectes, indispensables au lancement du processus de décentralisation.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14402
HRV : On finira par croire qu’il y a des Sénateurs qui pensent avec la tête et les deux pieds sur terre dans ce pays. C’est de très bonne augure. Enfin un sénateur croit comme nous que le temps n’est pas à la dilapidation des fonds de l’état dans l’organisation d’élections partielles maintenant. 1.600.000 dollars pour élire un sénateur c’est trop cher payer pour un pays aussi pauvre que Haïti.
Les élections sénatoriales partielles doivent être tacitement renvoyées sine die. Les partis politiques qui réclament la tenue des élections doivent se pourlécher le museau devant cette manne qui permettrait à certains de solder des dettes non payées contractées lors des dernières élections présidentielles.
Le seul bémol – un des bémols- avec le sénateur Anacacis Jean Hector c’est que souvent il oubli que c’est son parti qui détient les gestion des choses publiques.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14402
HRV : On finira par croire qu’il y a des Sénateurs qui pensent avec la tête et les deux pieds sur terre dans ce pays. C’est de très bonne augure. Enfin un sénateur croit comme nous que le temps n’est pas à la dilapidation des fonds de l’état dans l’organisation d’élections partielles maintenant. 1.600.000 dollars pour élire un sénateur c’est trop cher payer pour un pays aussi pauvre que Haïti.
Les élections sénatoriales partielles doivent être tacitement renvoyées sine die. Les partis politiques qui réclament la tenue des élections doivent se pourlécher le museau devant cette manne qui permettrait à certains de solder des dettes non payées contractées lors des dernières élections présidentielles.
Le seul bémol – un des bémols- avec le sénateur Anacacis Jean Hector c’est que souvent il oubli que c’est son parti qui détient les gestion des choses publiques.
Les haïtiens sont insatisfaits de leur qualité de vie
Une étude réalisée par la Banque Interaméricaine de Développement (BID) révèle que les haïtiens ne sont pas satisfaits de leur qualité de vie. Dans un classement prenant en compte les 24 pays de l'Amérique latine, Haïti se retrouve à la dernière place avec un score de 3,8 points sur 10.
Les haïtiens ne sont pas satisfaits de leur qualité de vie dans les domaines de la santé, de l'éducation, du logement et des conditions de travail. La république dominicaine se retrouve en 23 eme position dans ce classement dominé par le Costa Rica et le Panama. L'enquête a été réalisée entre novembre 2005 et décembre 2007 auprès de 40 000 latino-américains. Une petite enquête réalisée hier lundi par radio Métropole a permis d'avoir une idée claire de l'insatisfaction des Port-au-Princiens. La quasi-totalité des résidents de la capitale interrogés sur la qualité de leur vie se sont dits insatisfaits. Un Port-au-Princiens révèle que son logement ne répond pas aux normes et qu'il doit chaque jour réaliser des prouesses pour se nourrir. Même au parlement plusieurs députés se sont déclarés insatisfaits. 5 des 7 députés interrogés par un reporter de radio Métropole se sont déclarés insatisfaits. Le député de Cité Soleil, Jean Saliba, est du nombre des insatisfaits. Même s'il réside dans le vaste bidonville de la capitale, le parlementaire a toujours eu à sa disposition les ressources financières de sa famille. Les députés Fabien Esdras, Guy Gérard Georges et Jean Marcel Lemeran font état également de leur insatisfaction. Toutefois les députés Frantz Robert Mondé et Laurore Edouard ont admis que leur niveau de vie est satisfaisant. " Je n'ai jamais connu la faim ou le manque de vêtement sauf pendant mes 10 années d'exil", fait remarquer M. Mondé.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14400
Les haïtiens ne sont pas satisfaits de leur qualité de vie dans les domaines de la santé, de l'éducation, du logement et des conditions de travail. La république dominicaine se retrouve en 23 eme position dans ce classement dominé par le Costa Rica et le Panama. L'enquête a été réalisée entre novembre 2005 et décembre 2007 auprès de 40 000 latino-américains. Une petite enquête réalisée hier lundi par radio Métropole a permis d'avoir une idée claire de l'insatisfaction des Port-au-Princiens. La quasi-totalité des résidents de la capitale interrogés sur la qualité de leur vie se sont dits insatisfaits. Un Port-au-Princiens révèle que son logement ne répond pas aux normes et qu'il doit chaque jour réaliser des prouesses pour se nourrir. Même au parlement plusieurs députés se sont déclarés insatisfaits. 5 des 7 députés interrogés par un reporter de radio Métropole se sont déclarés insatisfaits. Le député de Cité Soleil, Jean Saliba, est du nombre des insatisfaits. Même s'il réside dans le vaste bidonville de la capitale, le parlementaire a toujours eu à sa disposition les ressources financières de sa famille. Les députés Fabien Esdras, Guy Gérard Georges et Jean Marcel Lemeran font état également de leur insatisfaction. Toutefois les députés Frantz Robert Mondé et Laurore Edouard ont admis que leur niveau de vie est satisfaisant. " Je n'ai jamais connu la faim ou le manque de vêtement sauf pendant mes 10 années d'exil", fait remarquer M. Mondé.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14400
Un excédent budgétaire de 10 milliards pour l'exercice 2007- 2008
Le sénateur Anacacis Jean Hector (Lespwa) révèle que les autorités financières ont enregistré un excédent budgétaire de 10 milliards de gourdes au cours de l'exercice fiscale 2007- 2008. Faisant remarquer que ces données n'ont pas été communiquées au public, le parlementaire critique sévèrement la politique économique du gouvernement. " Il n'y a pas de politique économique, pas de politique budgétaire ", se plaint le sénateur Jean Hector très critique à l'égard du ministre des finances Daniel Dorsainvil, dont il souhaite le départ. " Plus de 10 milliards de gourdes sont gardés dans les caisses de l'état alors que le peuple croupit dans la misère", soutient le sénateur de Lespwa critiquant la gestion du ministre Dorsainvil, qui avait occupé la même fonction dans le gouvernement de Jacques Edouard Alexis. " On ne peut pas nous dire qu'il y a des difficultés de décaissement maintenant", argue t-il. " Il n'y a aucun plan, aucun programme", lance le sénateur Jean Hector déplorant que les bons BRH ne soient pas transformés en bon du trésor, dont pourraient bénéficier un plus grand nombre d'acteurs économiques. Tout en annonçant une convocation du ministre des finances par le sénat dans les prochains jours, le sénateur Anacacis Jean Hector estime que la politique de l'actuel ministre des finances conduira à la paupérisation de la majorité de la population. Selon M. Jean Hector, les autorités financières se soucient uniquement des classes possédantes et du Fond Monétaire International (FMI).
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14403
HRV commente :
Il est difficile d’admettre que le gouvernement haïtien fonctionne avec un excédent budgétaire de 10 milliards de gourdes tandis que des haïtiens vivotent dans une situation de pauvreté extrême qui dans certaine région revêt l’allure de ces camp de réfugiés qui caractérisent l’Afrique noire.
Et là encore, il faut applaudir cette situation comme un exploit du gouvernement en place car souvent les caisses de l’état sont plutôt vides.
Il suffit de trouver maintenant des gens compétents capables de proposer des programmes fiables et viables. Dans cette cuvée, et celle qui maraude autour des sphères de l’Etat le choix est plus que minimaliste.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14403
HRV commente :
Il est difficile d’admettre que le gouvernement haïtien fonctionne avec un excédent budgétaire de 10 milliards de gourdes tandis que des haïtiens vivotent dans une situation de pauvreté extrême qui dans certaine région revêt l’allure de ces camp de réfugiés qui caractérisent l’Afrique noire.
Et là encore, il faut applaudir cette situation comme un exploit du gouvernement en place car souvent les caisses de l’état sont plutôt vides.
Il suffit de trouver maintenant des gens compétents capables de proposer des programmes fiables et viables. Dans cette cuvée, et celle qui maraude autour des sphères de l’Etat le choix est plus que minimaliste.
Michèle Pierre Louis est convoquée par le sénat
La première ministre, Michèle Pierre Louis, devra répondre le mardi 2 décembre aux questions des sénateurs sur les dépenses effectuées dans le cadre de l'état d'urgence décrété après le passage de 4 ouragans en septembre dernier.
La feuille de route de chaque ministère, promise par la première ministre lors de sa déclaration de politique générale, sera également à l'ordre du jour de cette rencontre. Le président du sénat, Kelly C. Bastien, espère que la séance permettra de jeter les bases d'une meilleure communication entre le parlement et l'exécutif. " Un nouveau ministre de la justice a été nommé alors que le parlement n'a pas été informé officiellement", argue le sénateur Bastien. Le menu législatif devra être analysé par les membres de l'équipe gouvernementale et les sénateurs, ainsi qu'un plan visant à rationaliser les convocations des ministres. Interrogé par les journalistes sur l'action du gouvernement Pierre Louis, le président du sénat a fait valoir que les problèmes fondamentaux, santé, eau, éducation et alimentation n'ont pas encore été abordés. De son coté, le sénateur Anacacis Jean Hector affirme que les citoyens et les élus n'ont pas vu les résultats produits par le décaissement de 97 millions de dollars dans le cadre de l'état d'urgence. " Il y a 100 millions de dollars qui n'ont pas encore été dépensés, on se demande pourquoi alors que la famine frappe plusieurs villes de province", ajoute t-il. Michèle Pierre Louis n'a pas encore donné de bons résultats parce que ses mains sont liées", lance le sénateur Jean Hector en guise de commentaire sur l'action du gouvernement.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14404
La feuille de route de chaque ministère, promise par la première ministre lors de sa déclaration de politique générale, sera également à l'ordre du jour de cette rencontre. Le président du sénat, Kelly C. Bastien, espère que la séance permettra de jeter les bases d'une meilleure communication entre le parlement et l'exécutif. " Un nouveau ministre de la justice a été nommé alors que le parlement n'a pas été informé officiellement", argue le sénateur Bastien. Le menu législatif devra être analysé par les membres de l'équipe gouvernementale et les sénateurs, ainsi qu'un plan visant à rationaliser les convocations des ministres. Interrogé par les journalistes sur l'action du gouvernement Pierre Louis, le président du sénat a fait valoir que les problèmes fondamentaux, santé, eau, éducation et alimentation n'ont pas encore été abordés. De son coté, le sénateur Anacacis Jean Hector affirme que les citoyens et les élus n'ont pas vu les résultats produits par le décaissement de 97 millions de dollars dans le cadre de l'état d'urgence. " Il y a 100 millions de dollars qui n'ont pas encore été dépensés, on se demande pourquoi alors que la famine frappe plusieurs villes de province", ajoute t-il. Michèle Pierre Louis n'a pas encore donné de bons résultats parce que ses mains sont liées", lance le sénateur Jean Hector en guise de commentaire sur l'action du gouvernement.
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Le drame de Cabaret serait un homicide volontaire
Le directeur de l’école, Wesner Jean-Baptiste, apporte des témoignages accablants contre Mompremier Louis Jacques Fils
mardi 25 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le directeur de l’école de Cabaret (environ 35 km au nord de Port-au-Prince), où un élève a abattu l’un de ses camarades, a affirmé mardi que le présumé meurtrier avait commis un crime prémédité et était impliqué dans le maniement d’armes.
Dans une interview à Radio Kiskeya, Wesner Jean-Baptiste a indiqué que selon les révélations de Samuel André Pierre Charles, un troisième collégien blessé lors de l’incident, Mompremier Louis Jacques Fils, 16 ans, s’était ostensiblement approché lundi matin de sa victime, Erlems Jean-Charles, 13 ans, pour mieux l’abattre. Il était, en effet, passé de la 6e à la 3e rangée de la classe de 8e année fondamentale du Centre de formation classique pour se retrouver tout juste derrière Jean-Charles.
De plus, des chargeurs en nombre indéterminé ont été retrouvés chez le présumé auteur du meurtre au cours d’une perquisition menée par les autorités judiciaires. Ce qui prouve, explique le directeur de l’établissement privé, que l’usage des armes à feu lui est familier.
Après avoir commis cet acte abominable, pratiquement sans précédent en Haïti, l’adolescent avait pris la fuite en escaladant le mur de clôture de l’école, prenant le soin de tenir à l’écart, sous la menace de son arme, ceux qui tentaient de le rattraper.
24 heures après ce crime qui a plongé une partie de l’opinion publique dans la consternation, la police se trouvait dans l’impossibilité de fournir la moindre information sur Mompremier Louis Jacques Fils, en cavale alors que sa famille a disparu.
En froid depuis un certain temps avec le forcené, Erlems Jean-Charles a été tué d’une balle au cœur en pleine salle de classe.
Quant à Samuel André Pierre-Charles, légèrement blessé par balle, il a pu rentrer le même jour à Cabaret après avoir été transporté à Port-au-Prince où il a été soigné à l’hôpital St-François de Salle.
Le directeur du Centre de formation classique envisage de reprendre les cours à partir de lundi prochain après une réunion vendredi avec les parents des élèves encore en état de choc. Wesner Jean-Baptiste s’est, par ailleurs, engagé à apporter son soutien à la famille de l’écolier tué.
L’incident avait provoqué un vaste mouvement de panique dans différents établissements scolaires de la petite ville. Le directeur général du ministère de l’éducation nationale, Pierre Michel Laguerre, s’était rendu sur place. Cependant, le ministère est resté muet sur ce nouveau drame qui frappe l’école haïtienne.
Plusieurs catastrophes ont été enregistrées ces dernières semaines dans des écoles de la capitale. L’effondrement, le 7 novembre dernier, du collège évangélique La Promesse avait notamment fait une centaine de morts et 162 blessés parmi les élèves et enseignants de l’établissement à Nérette, un quartier de Pétion-Ville (banlieue est). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5450
HRV commente : Les « zakis » de 1986..demokrasi te simen..demokrasi ap donnen !
mardi 25 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le directeur de l’école de Cabaret (environ 35 km au nord de Port-au-Prince), où un élève a abattu l’un de ses camarades, a affirmé mardi que le présumé meurtrier avait commis un crime prémédité et était impliqué dans le maniement d’armes.
Dans une interview à Radio Kiskeya, Wesner Jean-Baptiste a indiqué que selon les révélations de Samuel André Pierre Charles, un troisième collégien blessé lors de l’incident, Mompremier Louis Jacques Fils, 16 ans, s’était ostensiblement approché lundi matin de sa victime, Erlems Jean-Charles, 13 ans, pour mieux l’abattre. Il était, en effet, passé de la 6e à la 3e rangée de la classe de 8e année fondamentale du Centre de formation classique pour se retrouver tout juste derrière Jean-Charles.
De plus, des chargeurs en nombre indéterminé ont été retrouvés chez le présumé auteur du meurtre au cours d’une perquisition menée par les autorités judiciaires. Ce qui prouve, explique le directeur de l’établissement privé, que l’usage des armes à feu lui est familier.
Après avoir commis cet acte abominable, pratiquement sans précédent en Haïti, l’adolescent avait pris la fuite en escaladant le mur de clôture de l’école, prenant le soin de tenir à l’écart, sous la menace de son arme, ceux qui tentaient de le rattraper.
24 heures après ce crime qui a plongé une partie de l’opinion publique dans la consternation, la police se trouvait dans l’impossibilité de fournir la moindre information sur Mompremier Louis Jacques Fils, en cavale alors que sa famille a disparu.
En froid depuis un certain temps avec le forcené, Erlems Jean-Charles a été tué d’une balle au cœur en pleine salle de classe.
Quant à Samuel André Pierre-Charles, légèrement blessé par balle, il a pu rentrer le même jour à Cabaret après avoir été transporté à Port-au-Prince où il a été soigné à l’hôpital St-François de Salle.
Le directeur du Centre de formation classique envisage de reprendre les cours à partir de lundi prochain après une réunion vendredi avec les parents des élèves encore en état de choc. Wesner Jean-Baptiste s’est, par ailleurs, engagé à apporter son soutien à la famille de l’écolier tué.
L’incident avait provoqué un vaste mouvement de panique dans différents établissements scolaires de la petite ville. Le directeur général du ministère de l’éducation nationale, Pierre Michel Laguerre, s’était rendu sur place. Cependant, le ministère est resté muet sur ce nouveau drame qui frappe l’école haïtienne.
Plusieurs catastrophes ont été enregistrées ces dernières semaines dans des écoles de la capitale. L’effondrement, le 7 novembre dernier, du collège évangélique La Promesse avait notamment fait une centaine de morts et 162 blessés parmi les élèves et enseignants de l’établissement à Nérette, un quartier de Pétion-Ville (banlieue est). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5450
HRV commente : Les « zakis » de 1986..demokrasi te simen..demokrasi ap donnen !
Chàvez appelle Obama à se pencher sur les problèmes du monde dont Haïti
De nombreux haïtiens crèvent de faim, selon le dirigeant vénézuélien
mardi 25 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président vénézuélien Hugo Chàvez a lancé mardi un nouvel appel à son homologue élu des Etats-Unis, Barack Obama, en vue d’aider dès son intronisation à la résolution des problèmes du monde auxquels il a associé l’extrême pauvreté sévissant en Haïti.
Selon une dépêche d’EFE, dans ses propos adressés au futur Président démocrate, le chef de la « révolution bolivarienne » a insisté sur la nécessité de trouver des réponses appropriées, et dans la concertation, à la crise écologique, énergétique et alimentaire à laquelle est confrontée la planète.
« Il semble qu’on a oublié la crise alimentaire, avec près d’un milliard de personnes souffrant de la faim, des millions d’enfants mourant de faim sous nos yeux, en Haïti, dans des pays d’Amérique, d’Afrique et d’Asie », a déclaré Chàvez, bête noire de l’administration Bush.
L’invitant à ne pas imiter la politique interventionniste de ce dernier qui s’en ira le 20 janvier prochain, Chàvez a souhaité qu’Obama mette fin à l’invasion de l’Irak et aux menaces américaines contre l’Iran, la Bolivie et le Venezuela. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5448
mardi 25 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président vénézuélien Hugo Chàvez a lancé mardi un nouvel appel à son homologue élu des Etats-Unis, Barack Obama, en vue d’aider dès son intronisation à la résolution des problèmes du monde auxquels il a associé l’extrême pauvreté sévissant en Haïti.
Selon une dépêche d’EFE, dans ses propos adressés au futur Président démocrate, le chef de la « révolution bolivarienne » a insisté sur la nécessité de trouver des réponses appropriées, et dans la concertation, à la crise écologique, énergétique et alimentaire à laquelle est confrontée la planète.
« Il semble qu’on a oublié la crise alimentaire, avec près d’un milliard de personnes souffrant de la faim, des millions d’enfants mourant de faim sous nos yeux, en Haïti, dans des pays d’Amérique, d’Afrique et d’Asie », a déclaré Chàvez, bête noire de l’administration Bush.
L’invitant à ne pas imiter la politique interventionniste de ce dernier qui s’en ira le 20 janvier prochain, Chàvez a souhaité qu’Obama mette fin à l’invasion de l’Irak et aux menaces américaines contre l’Iran, la Bolivie et le Venezuela. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5448
Incertitude sur le sort de passagers enlevés à bord d’un autobus
La piraterie de route de retour tandis que la réapparition de groupes armés dans plusieurs quartiers inquiète
lundi 24 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le sort de plusieurs passagers d’un autobus de transport public, victimes samedi soir d’un kidnapping collectif au nord de Port-au-Prince, restait lundi soir incertain, selon des sources contactées par Radio Kiskeya.
Le véhicule qui arrivait de Pont Sondé (Artibonite, nord) a été intercepté par des hommes armés à hauteur de Trou Sable, une localité située près des Moulins d’Haïti, a indiqué l’expert en sécurité publique, Réginald Delva. Les pirates de route ont conduit le chauffeur et les passagers vers une destination inconnue pour exiger des rançons. Certains auraient été relâchés.
Aucune information n’était encore disponible sur le nombre de personnes que transportait l’autobus.
M. Delva a affirmé que la Police Nationale s’efforçait d’obtenir la libération des autres otages qui compteraient parmi eux des policiers. Attribuant la facilité avec laquelle opèrent des bandits sur la nationale #1 à l’état calamiteux de la route, il appelle les responsables de la PNH à redoubler de vigilance en vue de stopper l’offensive progressive des bandes armées à l’approche des fêtes de fin d’année.
Dans la foulée, le spécialiste, également membre de la Lutte nationale contre le kidnapping (LUNAK), une organisation de la société civile, a révélé que des malfrats réalisaient depuis quelque temps, sans la moindre inquiétude, des rapts crapuleux dans le quartier de Santo (nord de la capitale). Parmi les auteurs de ces activités criminelles, des individus récemment libérés de prison. Leurs cibles favorites sont les gens fatigués qui baissent totalement la garde en regagnant leur domicile à l’issue d’une longue journée de travail.
Réginald Delva estime impératif le réveil des forces de l’ordre, car, dit-il, la fin de l’année risque d’être une fois de plus marquée par une recrudescence de l’insécurité.
Divers cas d’attaque armée et de kidnapping ont été signalés ces derniers jours sans que la police ne soit toujours en mesure de communiquer des informations précises à la population souvent désappointée. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5447
HRV commente :
Cette situation ne semble inquiéter ni les membre du gouvernement ni le chef de l’état lui-même. C’est navrant de faire le constat tous les jours que le gouvernement ne dispose d’aucun moyen ni de la volonté régler une fois pour toutes ce problème.
L’insécurité est un combat perdu par le gouvernement. Les haïtiens apprendront à vivre avec le kidnapping comme ils ont appris à vivre dans des taudis sans eau sans électricité, à slalomer entre des tas de détritus et des odeurs nauséabondes.
A quoi sert d’être président, premier ministre sénateur et député dans de telles conditions.
Pour la communauté internationale qui finance la MINUSTAH dont la mission est exclusivement de protéger le président René Préval et son mandat, nous ne cesseront de prier le bon Dieu pour que d’autres foyers d’instabilité se greffent à celles existantes de façon à ce que Haïti ne devienne plus une priorité.
Nous avons bien vu le type de stabilité que nous fabrique l’ONU et ses complices. Haïti reste un pays sans porte d’entrée ni porte de sortie. Un hélicoptère peut violer l’espace haïtien et s’écraser sans que personne s’en rende compte ou se soucie. Un autobus avec des dizaines de passagers peut être détourné dans ce pays sans réseau routier adéquat, sans que le bus et les passagers et les kidnappeurs soient retrouvés…
Merci à la France, Les USA, le Canada et le Brésil pour cette démocratie.
lundi 24 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le sort de plusieurs passagers d’un autobus de transport public, victimes samedi soir d’un kidnapping collectif au nord de Port-au-Prince, restait lundi soir incertain, selon des sources contactées par Radio Kiskeya.
Le véhicule qui arrivait de Pont Sondé (Artibonite, nord) a été intercepté par des hommes armés à hauteur de Trou Sable, une localité située près des Moulins d’Haïti, a indiqué l’expert en sécurité publique, Réginald Delva. Les pirates de route ont conduit le chauffeur et les passagers vers une destination inconnue pour exiger des rançons. Certains auraient été relâchés.
Aucune information n’était encore disponible sur le nombre de personnes que transportait l’autobus.
M. Delva a affirmé que la Police Nationale s’efforçait d’obtenir la libération des autres otages qui compteraient parmi eux des policiers. Attribuant la facilité avec laquelle opèrent des bandits sur la nationale #1 à l’état calamiteux de la route, il appelle les responsables de la PNH à redoubler de vigilance en vue de stopper l’offensive progressive des bandes armées à l’approche des fêtes de fin d’année.
Dans la foulée, le spécialiste, également membre de la Lutte nationale contre le kidnapping (LUNAK), une organisation de la société civile, a révélé que des malfrats réalisaient depuis quelque temps, sans la moindre inquiétude, des rapts crapuleux dans le quartier de Santo (nord de la capitale). Parmi les auteurs de ces activités criminelles, des individus récemment libérés de prison. Leurs cibles favorites sont les gens fatigués qui baissent totalement la garde en regagnant leur domicile à l’issue d’une longue journée de travail.
Réginald Delva estime impératif le réveil des forces de l’ordre, car, dit-il, la fin de l’année risque d’être une fois de plus marquée par une recrudescence de l’insécurité.
Divers cas d’attaque armée et de kidnapping ont été signalés ces derniers jours sans que la police ne soit toujours en mesure de communiquer des informations précises à la population souvent désappointée. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5447
HRV commente :
Cette situation ne semble inquiéter ni les membre du gouvernement ni le chef de l’état lui-même. C’est navrant de faire le constat tous les jours que le gouvernement ne dispose d’aucun moyen ni de la volonté régler une fois pour toutes ce problème.
L’insécurité est un combat perdu par le gouvernement. Les haïtiens apprendront à vivre avec le kidnapping comme ils ont appris à vivre dans des taudis sans eau sans électricité, à slalomer entre des tas de détritus et des odeurs nauséabondes.
A quoi sert d’être président, premier ministre sénateur et député dans de telles conditions.
Pour la communauté internationale qui finance la MINUSTAH dont la mission est exclusivement de protéger le président René Préval et son mandat, nous ne cesseront de prier le bon Dieu pour que d’autres foyers d’instabilité se greffent à celles existantes de façon à ce que Haïti ne devienne plus une priorité.
Nous avons bien vu le type de stabilité que nous fabrique l’ONU et ses complices. Haïti reste un pays sans porte d’entrée ni porte de sortie. Un hélicoptère peut violer l’espace haïtien et s’écraser sans que personne s’en rende compte ou se soucie. Un autobus avec des dizaines de passagers peut être détourné dans ce pays sans réseau routier adéquat, sans que le bus et les passagers et les kidnappeurs soient retrouvés…
Merci à la France, Les USA, le Canada et le Brésil pour cette démocratie.
Protestations contre l’interruption d’un spectacle par deux "anti-Obama"
La Chanteuse Carole Démesmin indexe Dumarsais Charlier et Gérald Piquion tandis que la Fondation Françoise Canez Auguste lance un appel à la tolérance
lundi 24 novembre 2008,
Radio Kiskeya
La chanteuse Carole Demesmin et la Fondation Françoise Canez Auguste ont fermement condamné lundi un incident provoqué par des spectateurs qui avaient brutalement interrompu un spectacle de musique traditionnelle haïtienne en protestation contre l’éloge du Président élu américain, Barack Obama, samedi soir au Parc historique de la canne-à-sucre (banlieue nord de Port-au-Prince).
Faisant au micro de Radio Kiskeya le récit de l’événement, l’artiste a souligné qu’elle rendait hommage au futur chef de la Maison Blanche à travers une chanson qui lui était dédiée et qui devait faire comprendre au public que l’exploit historique du candidat afro-américain, à la présidentielle du 4 novembre dernier, était aussi celui de nos ancêtres. En particulier, Toussaint Louverture, précurseur de l’indépendance d’Haïti et qui passa à la postérité comme le « premier des noirs ». « Cette victoire est vôtre », a-t-elle martelé soulignant que sans les combattants haïtiens, tombés à Savannah, l’indépendance des Etats-Unis n’aurait pu être proclamée en 1776.
A l’unisson avec le public, Carole Démesmin déclinait en syllabe le nom d’Obama lorsque les deux intrus, Dumarsais Charlier et Gérald Piquion, s’étaient amenés avec beaucoup d’agressivité. Ayant reçu a posteriori les excuses du premier, Mme Démesmin a promis de régler son compte au second.
Pour sa part, la Fondation Françoise Canez Auguste a, dans une note de presse, a déploré le « comportement malheureux de quelques individus », en rappelant que « l’expression et les propos des artistes » ne peuvent faire l’objet de censure.
Remerciant tous ceux qui la soutiennent dans son travail de promotion du « développement culturel et éducatif en Haïti », la Fondation a émis le vœu que la soirée du 22 novembre puisse servir à « des réflexions profondes et utiles sur notre culture, la bienséance, le patriotisme et le civisme dans une atmosphère de paix entre compatriotes ».
« Obama n’a pas sa place à ici. Nous ne pouvons accepter cela dans une soirée patriotique haïtienne », s’était emporté en créole Dumarsais Charlier très virulent et faisant des gestes d’énervement à l’endroit de Carole Démesmin surnommée « Carole Mawoule » dans le cadre d’un spectacle qui réunissait également l’orchestre de musique traditionnelle Jazz des jeunes et les chanteurs Pierre Blain et Jean-Claude Eugène.
A la stupéfaction générale, le spectateur agité avait pu, sans coup férir, gravir la scène en compagnie de son complice Gérald Piquion. Celui-ci s’était même approché de l’artiste pour interrompre son tour de chant avant que les agents de sécurité de service ne maîtrisent les deux hommes chahutés par le public.
Vexé par l’arrivée des deux intrus, le maestro Jean Jean Pierre avait abandonné sa batterie pour élever la plus vive protestation contre cette interférence qui frisait le ridicule.
Par la suite, le spectacle devait reprendre de plus belle avec Carole la rebelle qui haranguait la foule sur un air d’Obamania.
Véritable phénomène médiatique, le prochain Président démocrate des Etats-Unis ne laisse presque personne indifférent en Haïti depuis son ascension fulgurante vécue entre fierté et scepticisme. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5446
HRV commente :
Il suffirait, pour comprendre l’attitude de ces deux pseudo artistes que nous nommons de façon à ne jamais les oublier, Dumarsais Charlier et Gérald Piquion, de se référer à la lecture du président du comportement haïtien attribué à une mauvaise interprétation de la démocratie par l’haïtien.
Ces deux messieurs comme des millions d’haïtiens excellent dans l’art de l’amalgame.
Pourquoi ne pourrait-on pas associer le nom de Barak Obama à une activité culturelle purement haïtienne ?
Et si on a envie d’avoir une opinion contraire pourquoi s’opposer publique à celle-là d’une telle façon ?
Malheureusement le ridicule ne tue pas.
lundi 24 novembre 2008,
Radio Kiskeya
La chanteuse Carole Demesmin et la Fondation Françoise Canez Auguste ont fermement condamné lundi un incident provoqué par des spectateurs qui avaient brutalement interrompu un spectacle de musique traditionnelle haïtienne en protestation contre l’éloge du Président élu américain, Barack Obama, samedi soir au Parc historique de la canne-à-sucre (banlieue nord de Port-au-Prince).
Faisant au micro de Radio Kiskeya le récit de l’événement, l’artiste a souligné qu’elle rendait hommage au futur chef de la Maison Blanche à travers une chanson qui lui était dédiée et qui devait faire comprendre au public que l’exploit historique du candidat afro-américain, à la présidentielle du 4 novembre dernier, était aussi celui de nos ancêtres. En particulier, Toussaint Louverture, précurseur de l’indépendance d’Haïti et qui passa à la postérité comme le « premier des noirs ». « Cette victoire est vôtre », a-t-elle martelé soulignant que sans les combattants haïtiens, tombés à Savannah, l’indépendance des Etats-Unis n’aurait pu être proclamée en 1776.
A l’unisson avec le public, Carole Démesmin déclinait en syllabe le nom d’Obama lorsque les deux intrus, Dumarsais Charlier et Gérald Piquion, s’étaient amenés avec beaucoup d’agressivité. Ayant reçu a posteriori les excuses du premier, Mme Démesmin a promis de régler son compte au second.
Pour sa part, la Fondation Françoise Canez Auguste a, dans une note de presse, a déploré le « comportement malheureux de quelques individus », en rappelant que « l’expression et les propos des artistes » ne peuvent faire l’objet de censure.
Remerciant tous ceux qui la soutiennent dans son travail de promotion du « développement culturel et éducatif en Haïti », la Fondation a émis le vœu que la soirée du 22 novembre puisse servir à « des réflexions profondes et utiles sur notre culture, la bienséance, le patriotisme et le civisme dans une atmosphère de paix entre compatriotes ».
« Obama n’a pas sa place à ici. Nous ne pouvons accepter cela dans une soirée patriotique haïtienne », s’était emporté en créole Dumarsais Charlier très virulent et faisant des gestes d’énervement à l’endroit de Carole Démesmin surnommée « Carole Mawoule » dans le cadre d’un spectacle qui réunissait également l’orchestre de musique traditionnelle Jazz des jeunes et les chanteurs Pierre Blain et Jean-Claude Eugène.
A la stupéfaction générale, le spectateur agité avait pu, sans coup férir, gravir la scène en compagnie de son complice Gérald Piquion. Celui-ci s’était même approché de l’artiste pour interrompre son tour de chant avant que les agents de sécurité de service ne maîtrisent les deux hommes chahutés par le public.
Vexé par l’arrivée des deux intrus, le maestro Jean Jean Pierre avait abandonné sa batterie pour élever la plus vive protestation contre cette interférence qui frisait le ridicule.
Par la suite, le spectacle devait reprendre de plus belle avec Carole la rebelle qui haranguait la foule sur un air d’Obamania.
Véritable phénomène médiatique, le prochain Président démocrate des Etats-Unis ne laisse presque personne indifférent en Haïti depuis son ascension fulgurante vécue entre fierté et scepticisme. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5446
HRV commente :
Il suffirait, pour comprendre l’attitude de ces deux pseudo artistes que nous nommons de façon à ne jamais les oublier, Dumarsais Charlier et Gérald Piquion, de se référer à la lecture du président du comportement haïtien attribué à une mauvaise interprétation de la démocratie par l’haïtien.
Ces deux messieurs comme des millions d’haïtiens excellent dans l’art de l’amalgame.
Pourquoi ne pourrait-on pas associer le nom de Barak Obama à une activité culturelle purement haïtienne ?
Et si on a envie d’avoir une opinion contraire pourquoi s’opposer publique à celle-là d’une telle façon ?
Malheureusement le ridicule ne tue pas.
lundi 24 novembre 2008
HAITI RECTO VERSO A L’HEURE DE « HAITI PACA SOLIDARITE »
Nous avons suivi la coordination de cette action de solidarité qu’un groupe d’associations et d’individus ont voulu réaliser en faveur d’un groupe de sinistrés d’Haïti. L’objectif principal étant d’envoyer un container de produits alimentaires, d’hygiène et un volume de vêtements.
Depuis quelques semaines cette coordination menée par le Docteur Jonas Jolivert et Madame Sabine Courtot a bénéficié de l’apport incalculable de bon nombres de bénévoles dont Marlyse Vernet et Thierry, Elodie, Sara, Céline sans compter la collaboration naturelle de la communauté haïtienne de Marseille.
Les différentes associations composant le Collectif Haïti de Provence avaient mobilisé leurs membres pour collecter des denrées devant certains super marchés. Ainsi, HAITI TERRE DE MISSION SALON présidée par Patricia PELLENC a réalisé une fructueuse collecte de plus de 1.200 kilos de produits alimentaires et d’hygiène.
Les différentes associations composant le Collectif Haïti de Provence avaient mobilisé leurs membres pour collecter des denrées devant certains super marchés. Ainsi, HAITI TERRE DE MISSION SALON présidée par Patricia PELLENC a réalisé une fructueuse collecte de plus de 1.200 kilos de produits alimentaires et d’hygiène.
Le weekend dernier Madame Dominique OHRESSER de CHRETIENS ET SIDA-MARSEILLE avait récupérer une quantité importante de produits devant le supermarché Géant Casino de Valmante. Cette activité a continué pendant deux jours pour une collecte assez intéressante et généreuse.
HISPANIOLA, une association extrêmement active de la Destrousse avait mobilisé ses troupes à l’entrée de deux établissement commerciaux du même genre. Après un travail méticuleux les membres de cette association ont pu remettre à la coordination près de 2 tonnes de denrées conditionnées, étiquetées prêtes à être expédiées.
Marlyse Vernet avait au courant de la semaine mobilisé et intéressé plusieurs établissement scolaires à cette cause, ceux-ci ont répondu d’une façon très généreuse.
La coordination a pu compter sur l’inestimable collaboration de Thierry pour assurer le transport des denrées du centre hospitalier privé Clairval qui avait mis d’énormes facilités au service de cette action humanitaire, vers l’espace cédé par la mairie du 13 ème 14 ème pour les entreposer et surtout un voyage vers Salon de Provence et vers la Boulladisse-La destrousse.
La coordination a manifesté son contentement devant la disponibilité et la générosité des gens qui ont rendu possible et réussie cette phase.
L’activité se poursuit avec des contacts sérieux avec la compagnie devant assurer le transport vers Haïti et avec les autorités haïtiennes pour envisager la réception et les modalités de distribution.
HISPANIOLA, une association extrêmement active de la Destrousse avait mobilisé ses troupes à l’entrée de deux établissement commerciaux du même genre. Après un travail méticuleux les membres de cette association ont pu remettre à la coordination près de 2 tonnes de denrées conditionnées, étiquetées prêtes à être expédiées.
Marlyse Vernet avait au courant de la semaine mobilisé et intéressé plusieurs établissement scolaires à cette cause, ceux-ci ont répondu d’une façon très généreuse.
La coordination a pu compter sur l’inestimable collaboration de Thierry pour assurer le transport des denrées du centre hospitalier privé Clairval qui avait mis d’énormes facilités au service de cette action humanitaire, vers l’espace cédé par la mairie du 13 ème 14 ème pour les entreposer et surtout un voyage vers Salon de Provence et vers la Boulladisse-La destrousse.
La coordination a manifesté son contentement devant la disponibilité et la générosité des gens qui ont rendu possible et réussie cette phase.
L’activité se poursuit avec des contacts sérieux avec la compagnie devant assurer le transport vers Haïti et avec les autorités haïtiennes pour envisager la réception et les modalités de distribution.
vendredi 21 novembre 2008
26 enfants meurent de malnutrition dans le sud-est
26 enfants sont morts de malnutrition et d'autres complications liées à une situation de famine en octobre, dans un village éloigné du sud-est d'Haïti, a indiqué jeudi auprès du Programme alimentaire mondial (PAM)."Vingt-six enfants sont décédés en octobre dans le village de Baie d'orange situé dans le sud-est d'Haïti et 50 enfants se trouvant dans une situation critique ont été récupérés par des organisations internationales et transférés dans des centres de santé", a soutenu Myrta Kawlard, directrice du PAM en Haïti.
Les enfants en situation critique ont été évacués par un hélicoptère du PAM et sont soignés dans des hôpitaux tenus par Médecins sans Frontières (MSF) et Médecins du Monde (MDM). "Les régions dans lesquelles ces enfants sont décédés ont été sévèrement touchées par les intempéries en septembre. Des milliers de personnes vivant en montagne ont été isolées", a ajouté Mme Kawlard. Des milliers de personnes, dont de nombreux enfants, ont ainsi été privés de nourriture.
Plus de 30 tonnes de nourriture ont été apportées dans ces zones à près de 6.000 personnes, tandis que des agences de l'ONU et le ministère haïtien de la Santé sont en train de coordonner une action afin d'apporter une assistance médicale, a indiqué le PAM. "Nous sommes préoccupés par la situation qui restera fragile dans tout le pays jusqu'à la première moitié de 2009", a déclaré la directrice du PAM.
Elle a souhaité un effort de la communauté internationale pour soutenir près de 3 millions de personnes en insécurité alimentaire en Haïti, selon des statistiques gouvernementales.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14390
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14390
La France et les Etats-Unis doivent aider Haïti lance Arnaud Klarsfeld
Arnaud Klarsfeld, conseiller du premier ministre français, François Fillon, a bouclé ce vendredi une visite de 10 jours qui lui a permis de s'informer de la coopération haïtiano-française. Un séjour, commencé au lendemain du drame de Nerettes , qui a permis au juriste français de se faire une idée de la situation haïtienne. " Il y a quelque chose d'injuste parce qu'Haïti se trouve à une heure de la France et des Etats-Unis", dit-il faisant référence aux conditions de travail des écoliers haïtiens. Selon M. Klarsfeld, la France et les Etats-Unis qui ont tiré des profits d'Haïti, ont une obligation morale d'aider ce pays. " C'est une obligation morale d'améliorer les choses pour la population", dit-il souhaitant un sommet Obama Sarkozy sur la situation haïtienne. " Il est anormal que 5 % de la population détienne 95% des richesses du pays", lance M. Klarsfeld, préoccupé par le dysfonctionnement de l'appareil judiciaire haïtien. " Il y a 30 enfants dans une cellule à Pétion ville", se plaint –il estimant que la société civile doit contraindre le gouvernement à faire son travail." Ce n'est pas l'insécurité qui gangrène Haïti", soutient M. Klarsfeld c'est la corruption au plus haut niveau". La corruption est un obstacle majeure au développement du pays", ajoute t-il.Interrogé sur un plan d'action pour sortir le pays de la crise, M. Klarsfeld croit que les présidents américains Barak Obama et français Nicolas Sarkozy doivent donner une nouvelle impulsion au pays. " Les deux présidents jeunes et énergiques peuvent donner une impulsion", dit-il faisant remarquer que la France et les Etats-Unis n'ont pas intérêt à ce que le pays s'enlise dans la misère. Au cours de sa visite M. Klarsfeld a eu des entretiens avec le président Préval, la première ministre Michèle Pierre Louis et plusieurs membres du gouvernement. " Mme Pierre Louis semble avoir a cœur le bien être de la population ", signale le conseiller du premier ministre français. M. Klarsfeld a effectué des déplacements dans des villes de province au cours de son séjour et promet de faire le suivi de sa mission d'évaluation. " Apres avoir présenté mon rapport au premier ministre français je reviendrai en Haïti dans deux semaines", précise t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14389
HRV commente :
Des sommets OBAMA –SARKOZY il y en aura beaucoup. Et nous le souhaitons tous. Mais je doute fort qu’il y en est un autour de la situation d’Haïti. Pour Haïti une visite de Rama Yade ou de Alain Joyandet devrait suffire amplement.
Il faut cependant reconnaître le fait que monsieur le conseiller du premier ministre se soit intéressé d’une façon toute particulière à Haïti.
Il faut souligner que les haïtiens ne prêtent plus beaucoup d’attention au sommet réalisé autour de la situation du pays. Certains étaient justifiés et inspiraient un certain élan d’espoir. Celui réalisé à Cayenne sous l’égide et l’insistance de Monsieur Michel Barnier ministre des relations extérieures de l’époque. Là, on ne peut même pas dire que la montagne a accouché d’une souris puisqu’il n’y a pas eu d’accouchement du tout.
IL en est de même de la plus récente de ces rencontres organisée sous hospice du gouvernement espagnol et de son homologue argentin. « mucha espuma y poco chocolate ». On attend encore les retombées de ces réunions au sommet.
Mon petit doigt me dit qu’au cours de ces réunions, les organisateurs arrivent à la conclusion et ceci à l’unanimité que Haïti ne peut plus être gérée par les haïtiens. Mais personne n’ose le dire haut et fort car c’est pas dans l’air du temps.
Vaut mieux les laisser crever la bouche ouverte que de les prendre en charge comme il faut. D’ailleurs ça coûte cher et pour quels intérêts ?
Ce serait bien si Sarkozy et Obama se mettaient autour d’une table pour parler sans langue de bois d’Haïti. Si cette décision n‘est pas prise, nous serons utilisés comme exemple encore vivante de la déchéance quand un peuple ne respecte pas certaines règles élémentaires.
Arnaud Klarsfeld, conseiller du premier ministre français, François Fillon, a bouclé ce vendredi une visite de 10 jours qui lui a permis de s'informer de la coopération haïtiano-française. Un séjour, commencé au lendemain du drame de Nerettes , qui a permis au juriste français de se faire une idée de la situation haïtienne. " Il y a quelque chose d'injuste parce qu'Haïti se trouve à une heure de la France et des Etats-Unis", dit-il faisant référence aux conditions de travail des écoliers haïtiens. Selon M. Klarsfeld, la France et les Etats-Unis qui ont tiré des profits d'Haïti, ont une obligation morale d'aider ce pays. " C'est une obligation morale d'améliorer les choses pour la population", dit-il souhaitant un sommet Obama Sarkozy sur la situation haïtienne. " Il est anormal que 5 % de la population détienne 95% des richesses du pays", lance M. Klarsfeld, préoccupé par le dysfonctionnement de l'appareil judiciaire haïtien. " Il y a 30 enfants dans une cellule à Pétion ville", se plaint –il estimant que la société civile doit contraindre le gouvernement à faire son travail." Ce n'est pas l'insécurité qui gangrène Haïti", soutient M. Klarsfeld c'est la corruption au plus haut niveau". La corruption est un obstacle majeure au développement du pays", ajoute t-il.Interrogé sur un plan d'action pour sortir le pays de la crise, M. Klarsfeld croit que les présidents américains Barak Obama et français Nicolas Sarkozy doivent donner une nouvelle impulsion au pays. " Les deux présidents jeunes et énergiques peuvent donner une impulsion", dit-il faisant remarquer que la France et les Etats-Unis n'ont pas intérêt à ce que le pays s'enlise dans la misère. Au cours de sa visite M. Klarsfeld a eu des entretiens avec le président Préval, la première ministre Michèle Pierre Louis et plusieurs membres du gouvernement. " Mme Pierre Louis semble avoir a cœur le bien être de la population ", signale le conseiller du premier ministre français. M. Klarsfeld a effectué des déplacements dans des villes de province au cours de son séjour et promet de faire le suivi de sa mission d'évaluation. " Apres avoir présenté mon rapport au premier ministre français je reviendrai en Haïti dans deux semaines", précise t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14389
HRV commente :
Des sommets OBAMA –SARKOZY il y en aura beaucoup. Et nous le souhaitons tous. Mais je doute fort qu’il y en est un autour de la situation d’Haïti. Pour Haïti une visite de Rama Yade ou de Alain Joyandet devrait suffire amplement.
Il faut cependant reconnaître le fait que monsieur le conseiller du premier ministre se soit intéressé d’une façon toute particulière à Haïti.
Il faut souligner que les haïtiens ne prêtent plus beaucoup d’attention au sommet réalisé autour de la situation du pays. Certains étaient justifiés et inspiraient un certain élan d’espoir. Celui réalisé à Cayenne sous l’égide et l’insistance de Monsieur Michel Barnier ministre des relations extérieures de l’époque. Là, on ne peut même pas dire que la montagne a accouché d’une souris puisqu’il n’y a pas eu d’accouchement du tout.
IL en est de même de la plus récente de ces rencontres organisée sous hospice du gouvernement espagnol et de son homologue argentin. « mucha espuma y poco chocolate ». On attend encore les retombées de ces réunions au sommet.
Mon petit doigt me dit qu’au cours de ces réunions, les organisateurs arrivent à la conclusion et ceci à l’unanimité que Haïti ne peut plus être gérée par les haïtiens. Mais personne n’ose le dire haut et fort car c’est pas dans l’air du temps.
Vaut mieux les laisser crever la bouche ouverte que de les prendre en charge comme il faut. D’ailleurs ça coûte cher et pour quels intérêts ?
Ce serait bien si Sarkozy et Obama se mettaient autour d’une table pour parler sans langue de bois d’Haïti. Si cette décision n‘est pas prise, nous serons utilisés comme exemple encore vivante de la déchéance quand un peuple ne respecte pas certaines règles élémentaires.
Une défunte massacrée à la morgue, funérailles annulées
Les parents de Maryse Rolpote réclament justice en levant le voile sur des pratiques abominables attribuées aux croque-morts
jeudi 20 novembre 2008, Radio Kiskeya
La famille de Maryse Rolpote a décidé jeudi de surseoir à l’organisation de ses funérailles, réclamant des autorités judiciaires une enquête après la découverte du corps méconnaissable de la disparue confiée à la morgue privée Zénith.
Dans une interview à Radio Kiskeya, Berthony Dupart, cousin de Maryse Rolpote, a accusé les responsables de l’entreprise funéraire d’avoir abattu la jeune femme dont les dents ont été arrachées, les yeux crevés et le corps mutilé. Grande a été la stupéfaction des membres de la famille de constater l’état horrible dans lequel était la dépouille lors de l’exposition.
Selon M. Dupart, le corps avait été acheminé aux pompes funèbres sans la moindre égratignure. L’image désastreuse découverte laisse croire que Mme Rolpote n’était pas encore décédée lorsque les croque-morts l’avaient prise en charge. Elle aurait donc était abattue au prix d’un véritable massacre.
Des croque-morts de Port-au-Prince ont été maintes fois accusés d’avoir tué des personnes devenues inconscientes ou plongées dans le coma afin de ne pas laisser filer les bénéfices financiers auxquels donne droit l’organisation des funérailles.
Cependant, les dossiers judiciaires relatifs à ces cas pour le moins révoltants n’aboutissent presque jamais. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5438
HRV commente :
Cette histoire plus qu’invraisemblable n’est pas une fiction. Les non-haïtiens auront du mal à capter les subtilités de ce récit. Parler d’une défunte massacrée inspire au jeu de mot accompagnant une situation plutôt hilarante ou inspirant la moquerie.
Loin de là. C’est l’histoire des croque- morts qui achèvent à bastonnade un défunt si celui-ci arrive par erreur encore en vie entre les murs des pompes funèbres.
En Haïti on aura beau et bien continuer à claironner en faveur de ce changement de mentalité se forgeant sur une éducation solide. L’éducation et une bonne mentalité stigmatisent l’être humains par rapports aux autres animaux. En d’autres termes, il faut être humain pour comprendre le bienfondé de l’intérêt d’une bonne mentalité et de l’importance de l’éducation.
Une grande partie de la population haïtienne a surtout besoin d’être humanisée. Le gouvernement ni le chef actuel de l’état ne semble avoir les capacités pour une si noble mission.
jeudi 20 novembre 2008, Radio Kiskeya
La famille de Maryse Rolpote a décidé jeudi de surseoir à l’organisation de ses funérailles, réclamant des autorités judiciaires une enquête après la découverte du corps méconnaissable de la disparue confiée à la morgue privée Zénith.
Dans une interview à Radio Kiskeya, Berthony Dupart, cousin de Maryse Rolpote, a accusé les responsables de l’entreprise funéraire d’avoir abattu la jeune femme dont les dents ont été arrachées, les yeux crevés et le corps mutilé. Grande a été la stupéfaction des membres de la famille de constater l’état horrible dans lequel était la dépouille lors de l’exposition.
Selon M. Dupart, le corps avait été acheminé aux pompes funèbres sans la moindre égratignure. L’image désastreuse découverte laisse croire que Mme Rolpote n’était pas encore décédée lorsque les croque-morts l’avaient prise en charge. Elle aurait donc était abattue au prix d’un véritable massacre.
Des croque-morts de Port-au-Prince ont été maintes fois accusés d’avoir tué des personnes devenues inconscientes ou plongées dans le coma afin de ne pas laisser filer les bénéfices financiers auxquels donne droit l’organisation des funérailles.
Cependant, les dossiers judiciaires relatifs à ces cas pour le moins révoltants n’aboutissent presque jamais. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5438
HRV commente :
Cette histoire plus qu’invraisemblable n’est pas une fiction. Les non-haïtiens auront du mal à capter les subtilités de ce récit. Parler d’une défunte massacrée inspire au jeu de mot accompagnant une situation plutôt hilarante ou inspirant la moquerie.
Loin de là. C’est l’histoire des croque- morts qui achèvent à bastonnade un défunt si celui-ci arrive par erreur encore en vie entre les murs des pompes funèbres.
En Haïti on aura beau et bien continuer à claironner en faveur de ce changement de mentalité se forgeant sur une éducation solide. L’éducation et une bonne mentalité stigmatisent l’être humains par rapports aux autres animaux. En d’autres termes, il faut être humain pour comprendre le bienfondé de l’intérêt d’une bonne mentalité et de l’importance de l’éducation.
Une grande partie de la population haïtienne a surtout besoin d’être humanisée. Le gouvernement ni le chef actuel de l’état ne semble avoir les capacités pour une si noble mission.
Le siège du Sénateur Boulos n’est pas "vacant", rappelle Judnel Jean au CEP
Le Sénateur du Nord-Est juge également le contexte actuel défavorable à l’organisation des élections
jeudi 20 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Sénateur Judnel Jean (Fusion/Nord-Est) a mis en garde jeudi contre la remise en jeu éventuelle du siège de son collègue empêché Rudolph Boulos, lors des prochaines élections en vue du renouvellement du tiers du Sénat.
« Le CEP n’a nullement le droit d’organiser des élections pour le siège du Sénateur Boulos », a affirmé haut et fort le parlementaire qui s’exprimait quelques heures après une nouvelle séance avortée mercredi soir sur le cas du premier Sénateur du Nord-Est déchu de son siège en mars dernier en raison de sa nationalité américaine.
Estimant qu’il bénéficiait désormais du soutien inconditionnel de plusieurs de ses collègues qui se sont ralliés à sa cause, Judnel Jean a prédit que l’assemblée finira par se prononcer en faveur du retour de M. Boulos.
A cause de la fragilité du quorum, une première séance consacrée à ce dossier controversé avait dû être reportée, il y a quelques semaines.
Le Sénateur Jean a, par ailleurs, vivement critiqué la volonté du Conseil électoral provisoire de précipiter la tenue des sénatoriales partielles sans que les conditions ne soient réunies. Il a averti que les conseillers électoraux pourraient « sombrer dans la délinquance », s’ils ne renoncent pas à leur entêtement de conduire un processus électoral biaisé.
Dans la tourmente ces derniers jours en raison d’une levée de boucliers de la majorité de la classe politique qui l’accuse de préparer un scrutin manipulé au profit de Lespwa (Espoir), la plate-forme au pouvoir, le CEP prévoit d’organiser des Sénatoriales en avril 2009 afin de renouveler 10 des 30 sièges du Sénat. Ils sont restés vacants depuis le départ en mai dernier des Sénateurs qui disposaient d’un mandat de deux ans arrivé à terme. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5439
C’est dire que nos vaillants sénateurs n’ont rien à foutre de leur temps s’il faut revenir sur le dossier du sénateur Boulos qui avait délibérément choisi de démissionner quand il était question de prouver qu’il n’avait pas la double nationalité. Si cela continue, Boulos vivra son mandat comme l’ancien président Aristide qui a été président d’Haïti à Washington et qui été revenu sous les bras de l’administration Clinton finir son mandat.
Quand on considère qu’il faut 1.600.000 dollars pour élire un sénateur dans un pays ou les enfants crèvent de faim, nous sommes en droit de répondre en reprenant la phrase du parlementaire Judnel Jean que les conditions ne sont pas réunies pour organiser les élections. Que les acteurs politiques trouvent un compromis dans le cadre de l’état d’urgence pour gérer le pays avec un semblant de démocratie, un pouvoir législatif unique réunissant les disponibilités en sénateurs et députés en une seule chambre.
Il est inconcevable que la communauté internationale finance des élections pour un pays qui dit le président chercher sa souveraineté.
Que les nationalistes se ravisent et laisse de côté leurs tartufferies pour comprendre une fois pour toute que le support du nationalisme c’est la nation et que la notre est en faillite.
L’urgence est à la reconstruction du pays et non à la poursuite de la guerre du pouvoir vieille de 204 ans.
jeudi 20 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Sénateur Judnel Jean (Fusion/Nord-Est) a mis en garde jeudi contre la remise en jeu éventuelle du siège de son collègue empêché Rudolph Boulos, lors des prochaines élections en vue du renouvellement du tiers du Sénat.
« Le CEP n’a nullement le droit d’organiser des élections pour le siège du Sénateur Boulos », a affirmé haut et fort le parlementaire qui s’exprimait quelques heures après une nouvelle séance avortée mercredi soir sur le cas du premier Sénateur du Nord-Est déchu de son siège en mars dernier en raison de sa nationalité américaine.
Estimant qu’il bénéficiait désormais du soutien inconditionnel de plusieurs de ses collègues qui se sont ralliés à sa cause, Judnel Jean a prédit que l’assemblée finira par se prononcer en faveur du retour de M. Boulos.
A cause de la fragilité du quorum, une première séance consacrée à ce dossier controversé avait dû être reportée, il y a quelques semaines.
Le Sénateur Jean a, par ailleurs, vivement critiqué la volonté du Conseil électoral provisoire de précipiter la tenue des sénatoriales partielles sans que les conditions ne soient réunies. Il a averti que les conseillers électoraux pourraient « sombrer dans la délinquance », s’ils ne renoncent pas à leur entêtement de conduire un processus électoral biaisé.
Dans la tourmente ces derniers jours en raison d’une levée de boucliers de la majorité de la classe politique qui l’accuse de préparer un scrutin manipulé au profit de Lespwa (Espoir), la plate-forme au pouvoir, le CEP prévoit d’organiser des Sénatoriales en avril 2009 afin de renouveler 10 des 30 sièges du Sénat. Ils sont restés vacants depuis le départ en mai dernier des Sénateurs qui disposaient d’un mandat de deux ans arrivé à terme. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5439
C’est dire que nos vaillants sénateurs n’ont rien à foutre de leur temps s’il faut revenir sur le dossier du sénateur Boulos qui avait délibérément choisi de démissionner quand il était question de prouver qu’il n’avait pas la double nationalité. Si cela continue, Boulos vivra son mandat comme l’ancien président Aristide qui a été président d’Haïti à Washington et qui été revenu sous les bras de l’administration Clinton finir son mandat.
Quand on considère qu’il faut 1.600.000 dollars pour élire un sénateur dans un pays ou les enfants crèvent de faim, nous sommes en droit de répondre en reprenant la phrase du parlementaire Judnel Jean que les conditions ne sont pas réunies pour organiser les élections. Que les acteurs politiques trouvent un compromis dans le cadre de l’état d’urgence pour gérer le pays avec un semblant de démocratie, un pouvoir législatif unique réunissant les disponibilités en sénateurs et députés en une seule chambre.
Il est inconcevable que la communauté internationale finance des élections pour un pays qui dit le président chercher sa souveraineté.
Que les nationalistes se ravisent et laisse de côté leurs tartufferies pour comprendre une fois pour toute que le support du nationalisme c’est la nation et que la notre est en faillite.
L’urgence est à la reconstruction du pays et non à la poursuite de la guerre du pouvoir vieille de 204 ans.
jeudi 20 novembre 2008
Le Bureau des mines met en garde contre des glissements de terrain
Le directeur du Bureau des Mines et de l'Energie (BME), l'ingénieur Dieuseul Anglade, affirme qu'un glissement de terrain risque de provoquer l'effondrement de certaines maisons dans le quartier de Musseau (Pétion ville).
La semaine dernière, plusieurs lignes de fissures ont été notées sur un édifice et un mur s'est effondré dans la région. Les résidents avaient indiqué que le sol ne pouvait pas supporter de grandes constructions.
Cet avis est partagé par l'ingénieur Anglade qui fait remarquer que la résidence endommagée a été construite près d'une berge d'une rivière. " Il y a un glissement de terrain amorcé depuis 4 mois et ceci a causé des fissures dans l'une des édifices", rapporte Dieuseul Anglade précisant que la maison a été construite sur un sol instable. Signalant que le phénomène est irréversible, le directeur du Bureau des Mines croit que les fortes averses et des faibles secousses telluriques ont accéléré le processus de glissement. " Les récentes averses peuvent avoir accéléré le processus parce que le sol des régions de Delmas et Bourdon est un sol argileux qui a tendance à augmenter de volume lors des précipitations et se rétrécir après", ajoute t-il. M. Anglade entend faire des recommandations aux autorités mais prévient que d'autres constructions dans la région sont menacées. De son coté, le président de l'Association Haïtienne des Entreprises de Construction (AHEC), Lionel Duvalcin, souligne que les lignes de ruptures sont visibles dans les maisons ce qui prouvent qu'il y a un glissement de terrain. " C'est un processus fort difficile à stopper", dit-il faisant remarquer que des fissures comptent 20 centimètres de largeur.
Il recommande l'adoption de dispositions urgentes pour éviter d'autres catastrophes comparables à celle de Nerettes. Il préconise l'évacuation des résidents et la mise en place de disposition pour empêcher l'écoulement des eaux pluviales et domestiques dans la région.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14381
La semaine dernière, plusieurs lignes de fissures ont été notées sur un édifice et un mur s'est effondré dans la région. Les résidents avaient indiqué que le sol ne pouvait pas supporter de grandes constructions.
Cet avis est partagé par l'ingénieur Anglade qui fait remarquer que la résidence endommagée a été construite près d'une berge d'une rivière. " Il y a un glissement de terrain amorcé depuis 4 mois et ceci a causé des fissures dans l'une des édifices", rapporte Dieuseul Anglade précisant que la maison a été construite sur un sol instable. Signalant que le phénomène est irréversible, le directeur du Bureau des Mines croit que les fortes averses et des faibles secousses telluriques ont accéléré le processus de glissement. " Les récentes averses peuvent avoir accéléré le processus parce que le sol des régions de Delmas et Bourdon est un sol argileux qui a tendance à augmenter de volume lors des précipitations et se rétrécir après", ajoute t-il. M. Anglade entend faire des recommandations aux autorités mais prévient que d'autres constructions dans la région sont menacées. De son coté, le président de l'Association Haïtienne des Entreprises de Construction (AHEC), Lionel Duvalcin, souligne que les lignes de ruptures sont visibles dans les maisons ce qui prouvent qu'il y a un glissement de terrain. " C'est un processus fort difficile à stopper", dit-il faisant remarquer que des fissures comptent 20 centimètres de largeur.
Il recommande l'adoption de dispositions urgentes pour éviter d'autres catastrophes comparables à celle de Nerettes. Il préconise l'évacuation des résidents et la mise en place de disposition pour empêcher l'écoulement des eaux pluviales et domestiques dans la région.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14381
Nouvelle bousculade dans une école : 1 mort et 26 blessés
Un drame supplémentaire qui serait la conséquence d’une fausse alerte
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
De nouveaux incidents consécutifs à des rumeurs sur l’effondrement d’une autre école à Port-au-Prince ont fait mercredi un mort et 26 blessés légers parmi les élèves du collège Villa Huguens à Clercine 12, un quartier de Tabarre (banlieue nord).
Selon le censeur de l’établissement, Francky Mathieu, interrogé par Radio Kiskeya, Guerline Louis, une élève de 9e année fondamentale (4e secondaire) a succombé en début de soirée à une crise cardiaque à l’Hôpital La Paix, à Delmas 33 (nord). Sans être victime d’agressions physiques, la collégienne, qui aurait été fortement ébranlée par la violence d’une bousculade dans la cour de son école, avait été transportée d’urgence au centre hospitalier.
Le censeur estime qu’une pluie accompagnée de vents avait, en fin de matinée, perturbé les élèves de Villa Huguens et provoqué une panique dans les salles de classe où s’était répandue la rumeur du tremblement des murs du bâtiment. Cette fausse alerte a également fait 26 blessés légers qui ont été soignés à l’Hôpital La Paix et dans un autre centre hospitalier administré par Médecins sans frontières (MSF).
Le maire de Tabarre, Frantz Théodate, les responsables de la protection civile et des patrouilles de la Police Nationale et de la Mission de l’ONU (MINUSTAH) se sont rendus sur les lieux du drame en vue de procéder à l’évacuation des écoliers blessés ou évanouis.
Le collège Villa Huguens, une école privée de la maternelle à la philo, partage les mêmes locaux qu’un autre établissement classique, le collège St-Paul et une école supérieure, le centre universitaire moderne d’Haïti.
Les incidents et accidents sont devenus très fréquents dans les écoles de Port-au-Prince dont les élèves sont d’une grande vulnérabilité psychologique depuis l’effondrement, le 7 novembre dernier, du collège évangélique La Promesse qui avait fait une centaine de morts et 162 blessés à Nérette, un quartier de Pétion-Ville (banlieue est). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5436
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
De nouveaux incidents consécutifs à des rumeurs sur l’effondrement d’une autre école à Port-au-Prince ont fait mercredi un mort et 26 blessés légers parmi les élèves du collège Villa Huguens à Clercine 12, un quartier de Tabarre (banlieue nord).
Selon le censeur de l’établissement, Francky Mathieu, interrogé par Radio Kiskeya, Guerline Louis, une élève de 9e année fondamentale (4e secondaire) a succombé en début de soirée à une crise cardiaque à l’Hôpital La Paix, à Delmas 33 (nord). Sans être victime d’agressions physiques, la collégienne, qui aurait été fortement ébranlée par la violence d’une bousculade dans la cour de son école, avait été transportée d’urgence au centre hospitalier.
Le censeur estime qu’une pluie accompagnée de vents avait, en fin de matinée, perturbé les élèves de Villa Huguens et provoqué une panique dans les salles de classe où s’était répandue la rumeur du tremblement des murs du bâtiment. Cette fausse alerte a également fait 26 blessés légers qui ont été soignés à l’Hôpital La Paix et dans un autre centre hospitalier administré par Médecins sans frontières (MSF).
Le maire de Tabarre, Frantz Théodate, les responsables de la protection civile et des patrouilles de la Police Nationale et de la Mission de l’ONU (MINUSTAH) se sont rendus sur les lieux du drame en vue de procéder à l’évacuation des écoliers blessés ou évanouis.
Le collège Villa Huguens, une école privée de la maternelle à la philo, partage les mêmes locaux qu’un autre établissement classique, le collège St-Paul et une école supérieure, le centre universitaire moderne d’Haïti.
Les incidents et accidents sont devenus très fréquents dans les écoles de Port-au-Prince dont les élèves sont d’une grande vulnérabilité psychologique depuis l’effondrement, le 7 novembre dernier, du collège évangélique La Promesse qui avait fait une centaine de morts et 162 blessés à Nérette, un quartier de Pétion-Ville (banlieue est). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5436
Le Président Préval à un séminaire sur la crise financière mondiale
Un événement régional qu’accueillera ce week-end la République Dominicaine
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président René Préval a confirmé sa participation à un séminaire international sur la crise financière mondiale qui se tient samedi et dimanche en République Dominicaine à l’initiative du Président Leonel Fernàndez, a indiqué mercredi le ministre dominicain de l’économie, Temìstocles Montàs.
Cité par le quotidien local Diario Libre, le haut responsable a fait savoir lors d’une conférence de presse qu’outre le chef de l’Etat haïtien, ses homologues hondurien Manuel Zelaya et salvadorien Elìas Antonio Saca ont annoncé leur présence dans la province dominicaine de La Romana où se déroulera l’événement. Le complexe touristique Casa de Campo accueillera les travaux de ce séminaire intitulé « L’ordre financier global émergent : une perspective régionale ».
Les Présidents nicaraguéen Daniel Ortega et costaricain Oscar Arias pourraient, de leur côté, confirmer leur participation dans les prochaines heures.
Coorganisé par la République Dominicaine et la Commission économique de l’ONU pour l’Amérique latine et la Caraïbe (CEPAL), le séminaire réunira également une brochette de personnalités de premier plan dont les américains Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie 2001 et George Soros, un puissant financier international.
Les participeront tenteront de faire une analyse critique de l’effondrement des marchés financiers et du capitalisme sauvage et de présenter des propositions susceptibles d’épargner au monde une catastrophe semblable à la dépression de 1929 qui avait duré dix ans. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5435
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président René Préval a confirmé sa participation à un séminaire international sur la crise financière mondiale qui se tient samedi et dimanche en République Dominicaine à l’initiative du Président Leonel Fernàndez, a indiqué mercredi le ministre dominicain de l’économie, Temìstocles Montàs.
Cité par le quotidien local Diario Libre, le haut responsable a fait savoir lors d’une conférence de presse qu’outre le chef de l’Etat haïtien, ses homologues hondurien Manuel Zelaya et salvadorien Elìas Antonio Saca ont annoncé leur présence dans la province dominicaine de La Romana où se déroulera l’événement. Le complexe touristique Casa de Campo accueillera les travaux de ce séminaire intitulé « L’ordre financier global émergent : une perspective régionale ».
Les Présidents nicaraguéen Daniel Ortega et costaricain Oscar Arias pourraient, de leur côté, confirmer leur participation dans les prochaines heures.
Coorganisé par la République Dominicaine et la Commission économique de l’ONU pour l’Amérique latine et la Caraïbe (CEPAL), le séminaire réunira également une brochette de personnalités de premier plan dont les américains Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie 2001 et George Soros, un puissant financier international.
Les participeront tenteront de faire une analyse critique de l’effondrement des marchés financiers et du capitalisme sauvage et de présenter des propositions susceptibles d’épargner au monde une catastrophe semblable à la dépression de 1929 qui avait duré dix ans. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5435
L’intellectuel Rubén Silié, nouvel ambassadeur dominicain désigné en Haïti
Le très progressiste sociologue devrait prendre ses fonctions en janvier prochain
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président Leonel Fernàndez a désigné le sociologue et intellectuel progressiste Rubén Silié comme le nouvel ambassadeur de la République Dominicaine en Haïti, a appris Radio Kiskeya auprès de la mission diplomatique dominicaine à Port-au-Prince.
M. Silié devrait succéder dès la première quinzaine de janvier au très sympathique Jose Serulle Ramia, docteur en économie, qui bouclera sa mission fin décembre.
Spécialiste des relations haïtiano-dominicaines et de la thématique migratoire, pomme de discorde traditionnelle entre les deux républiques de l’île (Kiskeya ou Haïti), Rubén Silié a eu l’occasion de se pencher à de nombreuses reprises sur la situation de notre pays, notamment lors de son récent passage au poste de secrétaire général de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC).
L’intellectuel qui compte de nombreux amis et connaissances dans les milieux politiques, sociaux, universitaires et intellectuels haïtiens, effectue depuis le début des années 80 de récents séjours à Port-au-Prince. Il s’est toujours caractérisé par un discours modéré et constructif sur l’évolution et l’orientation des relations souvent tumultueuses entre Haïti et la République Dominicaine.
Par ailleurs, l’agence en ligne dominicaine Espacinsular rapporte que l’ambassadeur d’Haïti à Santo Domingo, Fritz Cinéas, a catégoriquement démenti des rumeurs persistantes faisant état de son départ imminent. « C’est absolument faux et sans fondement », a rétorqué le diplomate interrogé sur son éventuel remplacement à la tête de l’ambassade haïtienne en territoire voisin. spp/Radio Kiskeyai
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5434
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président Leonel Fernàndez a désigné le sociologue et intellectuel progressiste Rubén Silié comme le nouvel ambassadeur de la République Dominicaine en Haïti, a appris Radio Kiskeya auprès de la mission diplomatique dominicaine à Port-au-Prince.
M. Silié devrait succéder dès la première quinzaine de janvier au très sympathique Jose Serulle Ramia, docteur en économie, qui bouclera sa mission fin décembre.
Spécialiste des relations haïtiano-dominicaines et de la thématique migratoire, pomme de discorde traditionnelle entre les deux républiques de l’île (Kiskeya ou Haïti), Rubén Silié a eu l’occasion de se pencher à de nombreuses reprises sur la situation de notre pays, notamment lors de son récent passage au poste de secrétaire général de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC).
L’intellectuel qui compte de nombreux amis et connaissances dans les milieux politiques, sociaux, universitaires et intellectuels haïtiens, effectue depuis le début des années 80 de récents séjours à Port-au-Prince. Il s’est toujours caractérisé par un discours modéré et constructif sur l’évolution et l’orientation des relations souvent tumultueuses entre Haïti et la République Dominicaine.
Par ailleurs, l’agence en ligne dominicaine Espacinsular rapporte que l’ambassadeur d’Haïti à Santo Domingo, Fritz Cinéas, a catégoriquement démenti des rumeurs persistantes faisant état de son départ imminent. « C’est absolument faux et sans fondement », a rétorqué le diplomate interrogé sur son éventuel remplacement à la tête de l’ambassade haïtienne en territoire voisin. spp/Radio Kiskeyai
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5434
Création du conseil d’administration de l’ONA et de l’OFATMA
Un organe chargé de la gestion transparente de la sécurité sociale
mercredi 19 novembre 2008,Radio Kiskeya
L’Exécutif a finalement créé le conseil d’administration de l’organe de la sécurité sociale, une initiative que les secteurs patronal et syndical avaient appelée de leurs vœux afin d’inscrire dans un cadre institutionnel le fonctionnement de l’Office national d’assurance vieillesse (ONA) et de l’Office d’assurance, travail, maladie et maternité (OFATMA).
Trois personnes doivent représenter respectivement l’Etat, le secteur privé des affaires et les syndicats au sein de cette instance paritaire de 9 membres qui devait voir le jour depuis plus de 20 ans. La ministre des affaires sociales et du travail, Gabrielle Prévilon Baudin, l’universitaire Daniel Altiné et Gally Amazan représentent le secteur public. Maurice Lafortune, président de l’association nationale des distributeurs de produits pétroliers (ANADIPP), Ronald Laroche et Jean Ernst Jean-Pierre sont désignés par le patronat tandis que Joseph René Prévil, Jean-Claude Lebrun et Gérard Pierre sont les représentants du secteur syndical.
Le nouveau conseil d’administration de l’organe de la sécurité sociale doit être confirmé par le Sénat lors d’une séance de ratification qui devrait se tenir prochainement.
Très impliqué dans le processus de création de cet instrument, le secrétaire général de la confédération des travailleurs haïtiens (CTH), Paul Loulou Chéry, affirme qu’il constitue le seul garant de la gestion transparente et responsable du fonds des assurés à l’ONA, dilapidé par les administrations qui se sont succédées ces dernières années à la tête de l’institution. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5433
mercredi 19 novembre 2008,Radio Kiskeya
L’Exécutif a finalement créé le conseil d’administration de l’organe de la sécurité sociale, une initiative que les secteurs patronal et syndical avaient appelée de leurs vœux afin d’inscrire dans un cadre institutionnel le fonctionnement de l’Office national d’assurance vieillesse (ONA) et de l’Office d’assurance, travail, maladie et maternité (OFATMA).
Trois personnes doivent représenter respectivement l’Etat, le secteur privé des affaires et les syndicats au sein de cette instance paritaire de 9 membres qui devait voir le jour depuis plus de 20 ans. La ministre des affaires sociales et du travail, Gabrielle Prévilon Baudin, l’universitaire Daniel Altiné et Gally Amazan représentent le secteur public. Maurice Lafortune, président de l’association nationale des distributeurs de produits pétroliers (ANADIPP), Ronald Laroche et Jean Ernst Jean-Pierre sont désignés par le patronat tandis que Joseph René Prévil, Jean-Claude Lebrun et Gérard Pierre sont les représentants du secteur syndical.
Le nouveau conseil d’administration de l’organe de la sécurité sociale doit être confirmé par le Sénat lors d’une séance de ratification qui devrait se tenir prochainement.
Très impliqué dans le processus de création de cet instrument, le secrétaire général de la confédération des travailleurs haïtiens (CTH), Paul Loulou Chéry, affirme qu’il constitue le seul garant de la gestion transparente et responsable du fonds des assurés à l’ONA, dilapidé par les administrations qui se sont succédées ces dernières années à la tête de l’institution. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5433
US $20 millions de la Banque mondiale à Haïti pour le redressement des infrastructures
Une aide qui vise à atténuer les effets dévastateurs des dernières intempéries
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé mercredi un don de 20 millions de dollars en faveur d’Haïti destiné au financement de la reconstruction et de l’entretien des infrastructures essentielles détruites ou endommagées lors du passage dévastateur des cyclones, en août et septembre derniers.
La BM espère que grâce à la reconstruction d’urgence des ponts et à la dévulnérabilisation de certaines régions, l’accès à des points cruciaux du système de transport sera rétabli et le système national de gestion des risques renforcé. Ce projet devrait réduire les conséquences de catastrophes naturelles futures à travers l’amélioration des normes techniques de construction des ponts, l’entretien préventif des infrastructures et le renforcement des capacités institutionnelles de base requises en matière de gestion des désastres.
« Il y a moins de six semaines, le président de la Banque mondiale, M. Zoellick, a annoncé ce nouveau don d’urgence en faveur d’Haïti, et les administrateurs de l’institution l’ont approuvé en un temps record », a affirmé Yvonne Tsikata, directrice des opérations de l’institution pour les Caraïbes.
« La Banque est déterminée à aider Haïti à reconstruire ses infrastructures essentielles endommagées par les cyclones et, surtout, à continuer d’aider le Président Préval et son équipe à exécuter le plan d’action de développement à moyen et long terme d’Haïti », a poursuivi la responsable.
La nouvelle enveloppe de 20 millions de dollars servira concrètement à reconstruire des ponts importants qui se sont effondrés dans plusieurs régions, notamment à Mirebelais (Centre) et à Chalon (Nippes, sud-ouest). Le ministère des travaux publics, transports et communications pourra aussi faire l’acquisition d’un stock de ponts de secours pour faire face à d’éventuelles futures catastrophes et contribuer à la reconstruction de ponts financés par d’autres partenaires d’Haïti.
La BM souligne qu’il est également prévu le renforcement institutionnel dudit ministère, le financement des travaux de réparation et de consolidation de plusieurs ponts et routes endommagés ou affaiblis ainsi que le suivi hydraulique dans certaines communautés.
D’autre part, un service de coordination et de redressement chargé des désastres naturels sera créé au ministère de la planification et de la coopération externe.
Enfin, l’aide au redressement d’urgence de l’institution financière internationale comprend un don supplémentaire de 5 millions de dollars fourni à travers le Fonds d’édification de l’État et de consolidation de la paix. Ce montant permettra l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement des zones rurales.
Depuis 2005, la Banque mondiale a accordé à Haïti une aide totalisant 240 millions de dollars, mais exclusivement sous forme de dons. Gravement affecté par quatre tempêtes tropicales et ouragans l’été dernier, le pays n’a, en effet, plus accès au portefeuille de crédit de la banque, capital pour les ambitieux projets des pays en voie de développement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5432
HRV Commente : Que les haïtiens prennent note et surveillent la réalisation de ces travaux. Que la banque mondiale exige de la transparence dans la gestion de ces fonds.
mercredi 19 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé mercredi un don de 20 millions de dollars en faveur d’Haïti destiné au financement de la reconstruction et de l’entretien des infrastructures essentielles détruites ou endommagées lors du passage dévastateur des cyclones, en août et septembre derniers.
La BM espère que grâce à la reconstruction d’urgence des ponts et à la dévulnérabilisation de certaines régions, l’accès à des points cruciaux du système de transport sera rétabli et le système national de gestion des risques renforcé. Ce projet devrait réduire les conséquences de catastrophes naturelles futures à travers l’amélioration des normes techniques de construction des ponts, l’entretien préventif des infrastructures et le renforcement des capacités institutionnelles de base requises en matière de gestion des désastres.
« Il y a moins de six semaines, le président de la Banque mondiale, M. Zoellick, a annoncé ce nouveau don d’urgence en faveur d’Haïti, et les administrateurs de l’institution l’ont approuvé en un temps record », a affirmé Yvonne Tsikata, directrice des opérations de l’institution pour les Caraïbes.
« La Banque est déterminée à aider Haïti à reconstruire ses infrastructures essentielles endommagées par les cyclones et, surtout, à continuer d’aider le Président Préval et son équipe à exécuter le plan d’action de développement à moyen et long terme d’Haïti », a poursuivi la responsable.
La nouvelle enveloppe de 20 millions de dollars servira concrètement à reconstruire des ponts importants qui se sont effondrés dans plusieurs régions, notamment à Mirebelais (Centre) et à Chalon (Nippes, sud-ouest). Le ministère des travaux publics, transports et communications pourra aussi faire l’acquisition d’un stock de ponts de secours pour faire face à d’éventuelles futures catastrophes et contribuer à la reconstruction de ponts financés par d’autres partenaires d’Haïti.
La BM souligne qu’il est également prévu le renforcement institutionnel dudit ministère, le financement des travaux de réparation et de consolidation de plusieurs ponts et routes endommagés ou affaiblis ainsi que le suivi hydraulique dans certaines communautés.
D’autre part, un service de coordination et de redressement chargé des désastres naturels sera créé au ministère de la planification et de la coopération externe.
Enfin, l’aide au redressement d’urgence de l’institution financière internationale comprend un don supplémentaire de 5 millions de dollars fourni à travers le Fonds d’édification de l’État et de consolidation de la paix. Ce montant permettra l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement des zones rurales.
Depuis 2005, la Banque mondiale a accordé à Haïti une aide totalisant 240 millions de dollars, mais exclusivement sous forme de dons. Gravement affecté par quatre tempêtes tropicales et ouragans l’été dernier, le pays n’a, en effet, plus accès au portefeuille de crédit de la banque, capital pour les ambitieux projets des pays en voie de développement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5432
HRV Commente : Que les haïtiens prennent note et surveillent la réalisation de ces travaux. Que la banque mondiale exige de la transparence dans la gestion de ces fonds.
mercredi 19 novembre 2008
Le départ de la MINUSTAH dépend de l’unité nationale, selon Préval
mardi 18 novembre 2008
Le Président René Préval a, pour la première fois, évoqué un possible départ des troupes onusiennes moyennant l’unité nationale, à l’occasion de la célébration mardi du 205e anniversaire de l’historique « Bataille de Vertières ».
"Pour que la MINUSTAH laisse le pays, les divisions entre les haïtiens doivent cesser", a déclaré le chef de l’Etat qui a souhaité que d’ici la fin de son mandat Haïti « retrouve sa souveraineté, sa stabilité et la sécurité ».
Chose qu’il avait, dit-il, déjà réalisée, lors de son premier mandat (1996-2001).
HRV faisant usage de la liberté d’expression…
Il est assez marrant de refaire et revivre l’histoire d’Haïti à travers les éphémérides. C’est toujours la même histoire qui se reproduit inlassablement. Les chefs de guerre se bousculent pour le pouvoir. Un groupe de citoyens menés par le bout du nez, font la guerre en espérant empoché un bon butin par le pillage ou par des passe-droits. Un autre général vient après fait un remake et ainsi on compte les présidents.
Les éléments discordants sont de tous les types. Les chefs de guerre défendent leurs intérêts ; les mulâtres se cantonnent derrière les leurs ; la masse du peuple assimilé aux anciens esclaves est utilisée à bon escient mais jamais on ne lui parle ni on tient compte de ses propres intérêts. On les viot crier vive Duvalier et vive Aristide ; toujours dans les mêmes situation de guenilles externes et internes. UN jour comme aujourd’hui, le général Antoine Simon, après avoir été révoqué par Nord Alexis, marche sur Port-au-Prince en provenance de la ville des Cayes, accompagné de ses troupes.
Les troupes ont du piller la ville.
Le Président René Préval a, pour la première fois, évoqué un possible départ des troupes onusiennes moyennant l’unité nationale, à l’occasion de la célébration mardi du 205e anniversaire de l’historique « Bataille de Vertières ».
"Pour que la MINUSTAH laisse le pays, les divisions entre les haïtiens doivent cesser", a déclaré le chef de l’Etat qui a souhaité que d’ici la fin de son mandat Haïti « retrouve sa souveraineté, sa stabilité et la sécurité ».
Chose qu’il avait, dit-il, déjà réalisée, lors de son premier mandat (1996-2001).
HRV faisant usage de la liberté d’expression…
Il est assez marrant de refaire et revivre l’histoire d’Haïti à travers les éphémérides. C’est toujours la même histoire qui se reproduit inlassablement. Les chefs de guerre se bousculent pour le pouvoir. Un groupe de citoyens menés par le bout du nez, font la guerre en espérant empoché un bon butin par le pillage ou par des passe-droits. Un autre général vient après fait un remake et ainsi on compte les présidents.
Les éléments discordants sont de tous les types. Les chefs de guerre défendent leurs intérêts ; les mulâtres se cantonnent derrière les leurs ; la masse du peuple assimilé aux anciens esclaves est utilisée à bon escient mais jamais on ne lui parle ni on tient compte de ses propres intérêts. On les viot crier vive Duvalier et vive Aristide ; toujours dans les mêmes situation de guenilles externes et internes. UN jour comme aujourd’hui, le général Antoine Simon, après avoir été révoqué par Nord Alexis, marche sur Port-au-Prince en provenance de la ville des Cayes, accompagné de ses troupes.
Les troupes ont du piller la ville.
Francois Duvalier disait avoir obtenu l'unité nationale en excluant par tous les moyens ceux qui avaient une opinion et offrait une option politique contraire à la sienne. Une unité nationale batie totonmakoutement. Dans l'autre extrême Jean Bertrand Aristide s'est déclaré apôtre du peuple en excluant lavalassement ces adversaires.
C’est encore plus marrant d’écouter ces discours présidentiels et circonstanciels dénué de toute substance. Si Préval était doté d’une intelligence quelconque il aurait mieux fait de décréter l’état d’urgence et de surseoir toutes les prérogatives et prévisions constitutionnelles pour essayer d’établir un plan valable et réalisable de sortie de crise.
La situation du pays réclame des solutions fortes et de décisions énergiques voire impopulaires. Il aurait fallu que les travailleurs de l’était puisse jouir d’une certaine marge de liberté pour résoudre les vrais problèmes, les problèmes vitaux de la nation.
Mais Preval et son groupe n’inspire pas la sérénité ni la confiance. Ils ne laissent pas transpirer l’arôme de quelqu’un imbu de la tache pour laquelle ils ont été choisis.
Donc un état d’urgence pour la gabegie et la cohorte de l’incompétence n’a pas lieu d’être. Il faut donc continuer sur la route de cette démocratie mal comprise, mal intégrée et mal appliquée offrant au monde cette face hideuse et nauséabonde de ce qui reste des lambeaux de ce pays.
"Pour que la MINUSTAH laisse le pays, les divisions entre les haïtiens doivent cesser", a déclaré le chef de l’Etat qui a souhaité que d’ici la fin de son mandat Haïti « retrouve sa souveraineté, sa stabilité et la sécurité » a dit le président.
A travers l’histoire, nous savons que la société haïtienne n’a jamais su saisir l’occasion de travailler dans le sens de cette unité nationale. Et ce, surtout quand la situation s’y prêtait bien. Preval lui-même ne s’engage en rien dans la voie de cette unité nationale.
D’après le président, dans trois ans, Haïti sera un pays stable, souverain et en sécurité. J’ai simplement envie de rire. Comment parler de souveraineté quand nous ne disposons pas de ressources pour réaliser les élections libres qui nous permettent de choisir nos chefs.
Comment parler de stabilité quand il suffit que quelques cuidam parés du déguisement de législateurs suffisent à entraîner le pays dans une crise interminable.
Et de quelle sécurité parle le président ? Depuis son ascension au pouvoir après l’affaire du Montana l’insécurité se manifeste par un fléau qui dépasse les capacités de ceux qui disent vouloir la combattre. Le kidnapping a privé le pays du peu qui lui restait et on en ressent pas encore cette volonté officielle de vouloir endiguer le mal.
Pour répéter la phrase de la chanson de Boukman eksperyans, on serait tenté de se demander combien d’apéritifs il avait bu le président juste avant son discours. Car ce sont des paroles tafia !
C’est encore plus marrant d’écouter ces discours présidentiels et circonstanciels dénué de toute substance. Si Préval était doté d’une intelligence quelconque il aurait mieux fait de décréter l’état d’urgence et de surseoir toutes les prérogatives et prévisions constitutionnelles pour essayer d’établir un plan valable et réalisable de sortie de crise.
La situation du pays réclame des solutions fortes et de décisions énergiques voire impopulaires. Il aurait fallu que les travailleurs de l’était puisse jouir d’une certaine marge de liberté pour résoudre les vrais problèmes, les problèmes vitaux de la nation.
Mais Preval et son groupe n’inspire pas la sérénité ni la confiance. Ils ne laissent pas transpirer l’arôme de quelqu’un imbu de la tache pour laquelle ils ont été choisis.
Donc un état d’urgence pour la gabegie et la cohorte de l’incompétence n’a pas lieu d’être. Il faut donc continuer sur la route de cette démocratie mal comprise, mal intégrée et mal appliquée offrant au monde cette face hideuse et nauséabonde de ce qui reste des lambeaux de ce pays.
"Pour que la MINUSTAH laisse le pays, les divisions entre les haïtiens doivent cesser", a déclaré le chef de l’Etat qui a souhaité que d’ici la fin de son mandat Haïti « retrouve sa souveraineté, sa stabilité et la sécurité » a dit le président.
A travers l’histoire, nous savons que la société haïtienne n’a jamais su saisir l’occasion de travailler dans le sens de cette unité nationale. Et ce, surtout quand la situation s’y prêtait bien. Preval lui-même ne s’engage en rien dans la voie de cette unité nationale.
D’après le président, dans trois ans, Haïti sera un pays stable, souverain et en sécurité. J’ai simplement envie de rire. Comment parler de souveraineté quand nous ne disposons pas de ressources pour réaliser les élections libres qui nous permettent de choisir nos chefs.
Comment parler de stabilité quand il suffit que quelques cuidam parés du déguisement de législateurs suffisent à entraîner le pays dans une crise interminable.
Et de quelle sécurité parle le président ? Depuis son ascension au pouvoir après l’affaire du Montana l’insécurité se manifeste par un fléau qui dépasse les capacités de ceux qui disent vouloir la combattre. Le kidnapping a privé le pays du peu qui lui restait et on en ressent pas encore cette volonté officielle de vouloir endiguer le mal.
Pour répéter la phrase de la chanson de Boukman eksperyans, on serait tenté de se demander combien d’apéritifs il avait bu le président juste avant son discours. Car ce sont des paroles tafia !
mardi 18 novembre 2008
Un hélicoptère non identifié s’écrase dans l’Artibonite : aucun survivant parmi les occupants de l’appareil
Recherches et investigation en cours par la PNH et la MINUSTAH
mardi 18 novembre 2008, Radio Kiskeya
Un hélicoptère dont l’identification n’a pas pu être encore établie, s’est écrasé dans la nuit de lundi à mardi à Bocozel, une localité de Saint-Marc (Bas-Artibonite, Nord).
Selon les premières informations, les occupants de l’appareil dont le nombre et l’identité n’ont pas encore été établis, ont tous péri dans l’accident. Des corps déchiquetés et des organes humains ont été remarqués sur les lieux.
Des pièces qui auraient pu appartenir à au moins deux d’entre eux ont toutefois été retrouvées. Elles correspondent aux noms et dates de naissance suivants : Arles Perdomo, 14 mars 1951 ; Elias Gilberto, 10 octobre 1942. Ce dernier aurait pu être le pilote de l’appareil, selon le greffier du Tribunal de Saint-Marc, Dario Coupet qui s’était rendu au lieu du crash.
La Mission de Stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) a fait savoir qu’aucun de ses hélicoptères n’a eu d’accident. Les autorités haïtiennes pour leur part n’en disposent pas qui soient opérationnels. L’appareil qui s’est écrasé semble donc être venu d’ailleurs.
Des éléments de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et de la Mission de Stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) se trouvent sur les lieux depuis très tôt, mardi matin, en vue d’enquêter sur l’accident, l’appareil, ses occupants et ce qu’il transportait éventuellement. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5431
mardi 18 novembre 2008, Radio Kiskeya
Un hélicoptère dont l’identification n’a pas pu être encore établie, s’est écrasé dans la nuit de lundi à mardi à Bocozel, une localité de Saint-Marc (Bas-Artibonite, Nord).
Selon les premières informations, les occupants de l’appareil dont le nombre et l’identité n’ont pas encore été établis, ont tous péri dans l’accident. Des corps déchiquetés et des organes humains ont été remarqués sur les lieux.
Des pièces qui auraient pu appartenir à au moins deux d’entre eux ont toutefois été retrouvées. Elles correspondent aux noms et dates de naissance suivants : Arles Perdomo, 14 mars 1951 ; Elias Gilberto, 10 octobre 1942. Ce dernier aurait pu être le pilote de l’appareil, selon le greffier du Tribunal de Saint-Marc, Dario Coupet qui s’était rendu au lieu du crash.
La Mission de Stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) a fait savoir qu’aucun de ses hélicoptères n’a eu d’accident. Les autorités haïtiennes pour leur part n’en disposent pas qui soient opérationnels. L’appareil qui s’est écrasé semble donc être venu d’ailleurs.
Des éléments de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et de la Mission de Stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) se trouvent sur les lieux depuis très tôt, mardi matin, en vue d’enquêter sur l’accident, l’appareil, ses occupants et ce qu’il transportait éventuellement. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5431
La classe politique décline une invitation du CEP à un forum sur la nouvelle loi électorale
L’institution électorale, influencée par l’Exécutif, agit unilatéralement, soutiennent les partis politiques
mardi 18 novembre 2008, Radio Kiskeya
La Convention et le Conseil National des Partis Politiques, deux organismes réunissant la majorité des formations politiques haïtiennes, ont dénoncé lundi en conférence de presse le mode de fonctionnement du Conseil Electoral Provisoire (CEP), notamment sa « dépendance » par rapport au chef de l’Exécutif, le président René Préval.
Faisant état de la mise à l’écart des partis politiques par le CEP dans toutes ses démarches, les deux regroupements politiques ont appelé au « boycott » d’un forum annoncé pour le mercredi 19 novembre par l’institution électorale autour des innovations contenues dans la nouvelle loi électorale.
Les dirigeants politiques, dont ceux de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), de la Fusion des Sociaux-démocrates Haïtiens, du Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH) et du Mouvement National Patriotique du 28 novembre (MNP-28), protestent contre le fait que le CEP ait invité les partis politiques à son forum à titre personnel.
Ils affirment ne rien savoir d’une telle initiative, encore moins des personnes appelées à y prendre part. Ils reprochent également au CEP d’avoir mis au point un agenda électoral en dehors de toute concertation et de n’avoir jusqu’ici apporté de précision sur les dispositions adoptées en vue de l’organisation des élections indirectes. De celles-ci dépendent la constitution du Conseil Electoral Permanent, font-ils remarquer.
Les partis politiques s’interrogent par ailleurs sur le budget de seize millions de dollars arrêté en ce qui concerne uniquement l’organisation des élections pour le renouvellement du tiers du Sénat, alors que, cinq mois après le 2ème tour en juin des législatives partielles, il faudra encore de l’argent au CEP pour l’organisation des élections des collectivités territoriales, dont les conseils municipaux, le renouvellement de la Chambre des députés et le renouvellement du second tiers du Sénat.
Tous ces objectifs paraissent difficiles à atteindre, dans les conditions actuelles et vu le mode de fonctionnement du CEP, de l’avis de la Convention et du Conseil National des Partis Politiques. Par conséquent, dans une lettre ouverte adressée au CEP, ils déclinent l’invitation de prendre part au forum du 19 novembre, dans l’attente d’un changement d’orientation de l’organisme électoral par rapport aux acteurs politiques. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5429
mardi 18 novembre 2008, Radio Kiskeya
La Convention et le Conseil National des Partis Politiques, deux organismes réunissant la majorité des formations politiques haïtiennes, ont dénoncé lundi en conférence de presse le mode de fonctionnement du Conseil Electoral Provisoire (CEP), notamment sa « dépendance » par rapport au chef de l’Exécutif, le président René Préval.
Faisant état de la mise à l’écart des partis politiques par le CEP dans toutes ses démarches, les deux regroupements politiques ont appelé au « boycott » d’un forum annoncé pour le mercredi 19 novembre par l’institution électorale autour des innovations contenues dans la nouvelle loi électorale.
Les dirigeants politiques, dont ceux de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), de la Fusion des Sociaux-démocrates Haïtiens, du Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH) et du Mouvement National Patriotique du 28 novembre (MNP-28), protestent contre le fait que le CEP ait invité les partis politiques à son forum à titre personnel.
Ils affirment ne rien savoir d’une telle initiative, encore moins des personnes appelées à y prendre part. Ils reprochent également au CEP d’avoir mis au point un agenda électoral en dehors de toute concertation et de n’avoir jusqu’ici apporté de précision sur les dispositions adoptées en vue de l’organisation des élections indirectes. De celles-ci dépendent la constitution du Conseil Electoral Permanent, font-ils remarquer.
Les partis politiques s’interrogent par ailleurs sur le budget de seize millions de dollars arrêté en ce qui concerne uniquement l’organisation des élections pour le renouvellement du tiers du Sénat, alors que, cinq mois après le 2ème tour en juin des législatives partielles, il faudra encore de l’argent au CEP pour l’organisation des élections des collectivités territoriales, dont les conseils municipaux, le renouvellement de la Chambre des députés et le renouvellement du second tiers du Sénat.
Tous ces objectifs paraissent difficiles à atteindre, dans les conditions actuelles et vu le mode de fonctionnement du CEP, de l’avis de la Convention et du Conseil National des Partis Politiques. Par conséquent, dans une lettre ouverte adressée au CEP, ils déclinent l’invitation de prendre part au forum du 19 novembre, dans l’attente d’un changement d’orientation de l’organisme électoral par rapport aux acteurs politiques. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5429
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