Le sénateur Anacacis Jean Hector (Lespwa) se prononce pour la tenue d'élections législatives et locales en novembre 2009 afin d'éviter d'énormes dépenses financières au pays. Il se dit confiant qu'il y aura une seule élection en novembre 2009, faisant état de l'impossibilité pour les autorités électorales de réaliser les élections sénatoriales en avril 2009. " Les conseillers électoraux savent qu'ils ne pourront pas organiser le scrutin, parce que le pays est confronté à une crise économique", soutient M. Jean Hector signalant que les sénateurs élus en avril passeraient environ 3 mois en poste avant le départ d'un autre tiers du sénat. " Il n'y aura qu'une seule élection pour les parlementaires et les maires ", assure le sénateur Anacacis qui invite les représentants de la communauté internationale à appuyer sa proposition. Il juge que la conjoncture n'est pas propice aux élections. " Des maisons sont détruites, des plantations sont dévastées et la famine frappe plusieurs localités ", rappelle t-il estimant qu'on ne peut pas maintenant mobiliser les partis politiques. Les partis ne disposent pas de ressources pour se lancer dans une campagne électorale précise t-il. Répondant aux questions des journalistes, le sénateur Jean Hector a soutenu qu'il faut utiliser les ressources financières disponibles pour réparer les infrastructures et apporter une aide alimentaire à la population. De son coté, le directeur de l'Initiative de la Société Civile, Rosny Desroches, souhaite la publication dans le meilleur délai de l'arrêté présidentiel convoquant le peuple en ses comices, afin de lancer véritablement le processus électoral. De plus, il réclame la réalisation des élections indirectes, indispensables au lancement du processus de décentralisation.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14402
HRV : On finira par croire qu’il y a des Sénateurs qui pensent avec la tête et les deux pieds sur terre dans ce pays. C’est de très bonne augure. Enfin un sénateur croit comme nous que le temps n’est pas à la dilapidation des fonds de l’état dans l’organisation d’élections partielles maintenant. 1.600.000 dollars pour élire un sénateur c’est trop cher payer pour un pays aussi pauvre que Haïti.
Les élections sénatoriales partielles doivent être tacitement renvoyées sine die. Les partis politiques qui réclament la tenue des élections doivent se pourlécher le museau devant cette manne qui permettrait à certains de solder des dettes non payées contractées lors des dernières élections présidentielles.
Le seul bémol – un des bémols- avec le sénateur Anacacis Jean Hector c’est que souvent il oubli que c’est son parti qui détient les gestion des choses publiques.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 26 novembre 2008
Anacacis Jean Hector souhaite des élections législatives et locales en novembre 2009
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