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samedi 8 septembre 2007

Haiti-Minustha : Une difficile nécessité conjoncturelle

vendredi 7 septembre 2007
Par Camille Loty Malebranche
En référence à la lettre publique d’organisations populaires parue sur AlterPresse sous le titre Haiti : Des associations considèrent la MINUSTAH comme un « colis encombrant » [
1]
Soumis à AlterPresse le 6 septembre 2007
Le nationalisme primaire a cela de commun avec l’esprit commun et le fascisme : il refuse de reconnaître les failles de l’État et se gonfle d’orgueil sot face aux faiblesses qui exigent de sauver la Nation et l’État par des mesures draconiennes d’exception. C’est toujours par des voies démagogiques et avec platitude que les nationalistes primaires proposent d’envisager la « souveraineté inviolable » de l’État selon une perspective de claustration et de xénophobie quand bien même l’État très affaibli, est menacé de destruction. J’aimerais entendre la proposition des organisations populaires qui sont censées aimer le pays et les citoyens, au sujet de la sécurité immédiate au pays sans la force onusienne actuellement sur le terrain ? D’une part, l’armée n’étant pas, et de toute façon, celle qui fut au statu quo ante, ayant toujours été contre le peuple, d’autre part, la police quoique de bonne foi, étant très faible et peu équipée, qu’elles nous disent leur recette magique et thaumaturgique ?
Sans marronage ni vains propos, sans démagogie ni subterfuge, mais dans le factuel pratico-pratique et concret du présent, dites-nous exactement, Mesdames et Messieurs les représentants des groupes et secteurs populaires, si la Minustha s’en va aujourd’hui, comment vous, citoyens responsables, envisagez-vous que l’on puisse organiser la sécurité publique et le minimum de stabilité sociopolitique en Haïti, face aux hordes armées de voyous qui n’ont rien de civique et qui existent sur le terrain, fouinant l’occasion du chaos ?
Haïtien patriote comme vous, gêné comme vous par cette force étrangère mais ne sachant quoi faire face aux fragilités du statu quo brûlant et menaçant, je m’en remets à votre sagesse de Janus et me réfère donc à votre vision d’Argos pour sortir le pays de l’Occupation !
Que votre proposition, s’il vous plaît, soit directe, claire, valable, viable et surtout immédiatement faisable, vu l’urgence !
J’attends votre réponse, au nom de toute la société haïtienne très récemment traumatisée par la canaille criminelle et l’engeance obscure qui manipule cette canaille pour en profiter aux dépens des vies de tous les respectables et paisibles citoyens des villes.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6379

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