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vendredi 17 août 2007

Ronald Georges condamné à 12 mois d'emprisonnement

Après 35 mois de détention au Pénitencier national puis à la prison de l'Arcahaie, Ronald Georges, ancien président du Conseil d'Administration de la Promobank (Banque de Promotion commerciale et industrielle), est condamné à 12 mois d'emprisonnement avec bénéfice de la loi Lespinasse.
Lorsque le juge Denise Papillon a prononcé le mot du droit, le condamnant à 12 mois d'emprisonnement, l'un de ses avocats, Me Jacques Lochard, a poussé un ouf de soulagement, estimant qu'il ne lui reste pas beaucoup de chemin à parcourir. Il estime qu'il est tout près du but. Ce verdict est le fruit d'un travail assidu, des sacrifices consentis dans la préparation des dossiers, a laissé entendre Me Jacques Lochard.
Accusé d'abus de confiance, d'escroquerie, de faux et d'usage de faux, de blanchiment d'argent, Ronald a toujours combattu les chefs d'accusation pour lesquels il a passé 35 mois en prison, alors que la décision du juge correctionnel fixe sa peine à 12 mois d'emprisonnement.
Arrêté le 20 septembre 2004 sur mandat décerné par le juge d'instruction, Ronald Georges avait passé une journée au Commissariat de Port-au-Prince avant d'être transféré le lendemain à la prison centrale de la rue du Centre. Dans cette prison surpeuplée, Ronald Georges, malgré lui, comme beaucoup d'autres, fait une expérience qu'il n'oubliera jamais, a fait remarquer un avocat.
Soulignons que Ronald Georges a été mis en examen quelques jours après son arrestation. L'enquête a duré 18 mois. Et le procès correctionnel, suite à l'ordonnance de renvoi du juge du dossier, aura duré pas moins de 16 mois, a dit Me Lochard.
Des difficultés surmontées
«Cela n'a pas été une chose facile. Nous avons dû surmonter des difficultés de toutes sortes tout au long du procès», a déclaré Me Jacques Lochard. Celui-ci a jeté la responsabilité sur la partie civile qui, selon lui, a trop fait durer le plaisir. Me Lochard dénonce cette dernière qui a eu recours à des procédés dilatoires: deux recours en appel, des déclarations tapageuses dans les médias et des pressions sous toutes les formes qui ont été à l'origine de la déportation du premier juge.

Me Jacques Lochard a indiqué avoir connu des moments difficiles avant d'arriver au bout du tunnel. Que son client était toujours confiant et qu'il sortirait un jour de la prison. « En dépit de 33 présentations au tribunal, la justice triomphera », a lancé Me Lochard.
Source:
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47397&PubDate=2007-08-17
Les faits reprochés?
Le chef d'accusation!

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