Les commerçants et les détaillants du Centre-ville n'ont plus peur des gangs armés. La sécurité y est revenue depuis que les forces de l'ordre ont décidé de lancer une offensive contre les bandits. Maintenant, la peur vient des montagnes d'immondices remarquées ça et là. En deux semaines, trois magasins : Tilolo store, Djie store et Au bon prix situés au Centre-ville de Port-au-Prince sont incendiés. Pour se débarrasser des immondices, les marchands y mettent le feu. « Le feu a malheureusement propagé dans les magasins », se plaint un commerçant qui a son comptoir à la rue du Magasin de l'Etat à quelques mètres du magasin Au bon prix.
« Qui va dédommager les victimes », se demande perplexe notre interlocuteur avant de préciser que les victimes ne sont pas des gens riches. Il a, par ailleurs, évoqué le refus de certaines compagnies d'assurance d'inscrire sur leur liste les magasins qui n'appartiennent pas à des familles aisées. « Face à une telle situation, l'Etat doit créer les conditions permettant à ces entreprises de subsister », dit-il. Ainsi, beaucoup de propriétaires de magasins au centre commercial de Port-au-Prince n'ont plus l'esprit tranquille. Chacun se demande à quand son tour.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 10 août 2007
Les immondices inspirent la peur
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