LE FILM DE LA JOURNEE - L'Espagne et le Nigeria ont rejoint le Brésil en huitièmes de finale. Pourtant, les deux formations ont connu des émotions bien différentes lors de cette cinquième journée de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Corée 2007. Les champions d'Afrique en titre ont ainsi remporté une victoire pleine de panache (3:0) face au Japon à Gwangyang, grâce notamment aux exploits d'un Rabiu Ibrahim au sommet de son art.
De leur côté, les Européens ont dû attendre le temps additionnel de leur match contre la Syrie pour s'imposer (2:1). Dans l'ensemble, la journée a plutôt bien réussi aux débutants. Si les Syriens ont finalement rendu les armes au terme d'une lutte héroïque, les Haïtiens ont fait encore mieux en arrachant un point à la France (1:1). La rencontre est restée incertaine jusqu'au bout, mais ce résultat ne fait en définitive l'affaire d'aucune des deux équipes. Le Groupe D est encore loin d'avoir livré tous ses secrets puisque, en dehors du Nigeria, déjà assuré d'être présent au tour suivant, aucune des trois équipes n'a véritablement réussi à faire la différence sur ses rivales.
On se souvient que, pour son entrée en lice, le Honduras avait donné des sueurs froides à l'Espagne avant de s'effondrer en fin de match, pour s'incliner finalement 2:4. Cette fois encore, les représentants de la zone CONCACAF ont démontré qu'ils avaient parfaitement leur place à ce niveau en ouvrant le score face à l'Argentine. Les Sud-américains ont toutefois réussi à répliquer à quelques secondes du repos, avant de dérouler en seconde période pour s'imposer largement 4:1.
Des joueurs décisifsCette cinquième journée de compétition a également été marquée par les exploits de plusieurs numéros 10 de talent. Fran Mérida, héritier du floquage de David Silva (Valence) à Finlande 2003, s'est ainsi illustré en ouvrant le score face à la Syrie. Toutefois, sur le plan du style, c'est plutôt du côté de Cesc Fabregas, autre star de l'épreuve nordique, qu'il faut chercher les ressemblances avec le nouveau meneur de jeu espagnol. Le fait est d'autant plus remarquable que les deux hommes évoluent actuellement tous deux à Arsenal.
Pour les supporters nigérians, Jay-Jay Okocha incarne le génie à l'état pur. Pourtant, certains n'hésitent pas à comparer le jeune Rabiu Ibrahim, très en vue depuis le début du tournoi avec les Golden Eaglets, à l'ancien Parisien. S'il n'a pas marqué contre le Japon, son influence sur le jeu de son équipe a été particulièrement sensible tout au long de la rencontre.
Le très créatif Santiago Fernández fut également l'un des grands protagonistes du match entre l'Argentine et le Honduras. Mais, malgré son incontestable talent, le numéro 10 argentin s'est fait voler la vedette par Nicolas Mazzola. Entré en jeu en début de deuxième mi-temps, l'attaquant d'Independiente s'est offert un doublé.
Un autre remplaçant s'est également mis en évidence aujourd'hui : Solaiman Solaiman. Le Syrien a un temps redonné l'espoir aux siens en égalisant sur penalty, jusqu'à ce que Daniel Aquino, entré à la 71ème minute en lieu et place d'Asier Illarramendi, n'offre la victoire à l'Espagne dans le temps additionnel.
Pas de chanceCertaines équipes sont passées tout près de l'exploit aujourd'hui. Alors que la Syrie et l'Espagne étaient encore à égalité, Tamer Haj Mohamd a cru au miracle en voyant sa reprise de la tête se diriger sous la barre transversale... jusqu'à ce que David De Gea écarte le danger du bout des doigts. Sur l'action suivante, les Espagnols remontaient le terrain à la vitesse grand V et inscrivaient le but de la victoire (2:1).
La France peut elle aussi nourrir quelques regrets. A l'heure de jeu, un magnifique coup franc d'Henri Saviet, la réplique parfaite du but inscrit contre le Nigeria, était dévié sur la barre par Dorleans Shelson. Sur le rebond, le poteau droit venait cette fois à la rescousse des Haïtiens. Les Français auraient pu arracher la décision sur penalty à la dernière minute de jeu, mais la frappe du capitaine Said Mehamha s'envolait dans le ciel de Gwangyang.
Joris Delle, le portier français, a lui aussi dû s'employer à plusieurs reprises face aux attaquants haïtiens. Peterson Desrivieres et Peterson Joseph ont multiplié les tirs, sans toutefois parvenir à le prendre en défaut.
Si elle avait fini au fond des filets, la magnifique frappe du Japonais Manabu Saito n'aurait peut-être pas changé le sort de la rencontre, mais elle aurait en tout cas figuré en bonne place dans le classement des plus beaux buts de la compétition. Après avoir récupéré le ballon au milieu de terrain, le jeune prodige s'est lancé dans une incroyable série de dribbles, effaçant trois défenseurs avant de placer une frappe qui échouait au ras du poteau.
Décidément, la chance n'était pas avec Saito aujourd'hui. Ce manque de réussite ne l'a pourtant pas empêché de démontrer toute l'étendue de son talent. Saito, Ibrahim, Mérida ou encore Mazzola, autant de noms que le grand public pourrait être amené à entendre fréquemment au cours des années à venir.
http://fr.fifa.com/u17worldcup/news/newsid=577916.html#la+journee+artistes
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 23 août 2007
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