Les Députés rejettent la prorogation d’un an sollicitée par le Président Tabaré Vàzquez
mercredi 18 juillet 2007,
Radio Kiskeya
La Chambre des Députés de l’Uruguay a approuvé mardi soir lors d’une session extraordinaire le maintien pour une période supplémentaire de cinq mois du bataillon uruguayen de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), rapporte le quotidien local El Paìs.
En accordant un mandat extrêmement réduit aux casques bleus, les parlementaires ont rejeté une demande de reconduction d’un an qui avait été introduite par le gouvernement de gauche du Président Tabaré Vàzquez.
Le projet de loi doit être approuvé définitivement par le Sénat avant le 24 juillet, date d’expiration de l’actuel mandat du contingent uruguayen déployé en Haïti.
D’autre part, avant cette date, le Parlement uruguayen doit autoriser l’envoi à Port-au-Prince du navire de guerre Rou-04 General Artigas qui apportera du ravitaillement aux soldats de la paix.
A Montevideo, l’opposition parlementaire souligne l’existence d’une "dispute interne qui retient en otage les soldats uruguayens en mission à l’étranger". Le gouvernement et les législateurs représentant le Front Elargi au pouvoir sont, en effet, à couteaux tirés sur ce thème particulièrement sensible.
Lors d’une visite la semaine dernière à Montevideo, les sous-secrétaires d’Etat américains aux affaires politiques, Nicholas Burns et aux affaires hémisphériques, Thomas Shannon avaient insisté auprès du Président Vàzquez sur la nécessité de maintenir ses troupes en Haïti.
Plusieurs centaines de soldats uruguayens font partie de la MINUSTAH dont les effectifs s’élèvent à plus de 8.000 militaires et policiers internationaux. spp/RK
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 19 juillet 2007
Cinq mois supplémentaires pour les casques bleus uruguayens déployés en Haïti
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire