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vendredi 6 août 2010

Yves Christalin, Ministre en fonction des Affaires sociales et du Travail, candidat à la Présidence

Des organisations populaires et des artistes pro-Préval lui apportent leur soutien Vendredi 6 août 2010, Radio Kiskeya
Des organisations issues de la base du parti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide et des membres de l’association dénommée « Artistes pour la Paix » qui avait accompagné René Préval lors de la campagne électorale de 2006, ont apporté officiellement jeudi leur appui à l’actuel Ministre des Affaires sociales et du Travail, Yves Christalin, dont ils ont annoncé la candidature à la Présidence.
M. Christalin devrait formellement s’inscrire ce vendredi au Conseil Electoral Provisoire (CEP) comme candidat à la Présidence du parti « L’avenir », selon ses partisans. Au nombre de ceux-ci, le chanteur Jean Raynald Bruno dit « Ti Pay » du groupe musical REV, a lancé un appel à la coordonnatrice de Fanmi Lavalas, Mme Maryse Narcisse, et au chef d’Organisation populaire René Civil pour qu’ils les rejoignent dans leur mobilisation en faveur de M. Christalin.
Les membres de la base de Lavalas, dont Rony Thimotée, chef de la Plateforme de résistance du Bel-Air, ont clairement exprimé leur refus d’appuyer l’ancien Premier Ministre Jacques Edouard Alexis qui aurait été désigné candidat à la Présidence par la plateforme présidentielle INITE (Unité).
Ancien président de la Chambre des députés, Yves Christalin est connu pour être proche à la fois du chef de l’Etat, René Préval, et de son épouse Elizabeth Débrosse Préval. On le dit également proche de l’ancien président Jean Bertrand Aristide réfugié en Afrique du Sud.
Le fait que M. Christalin soit encore membre du gouvernement au moment où il se présente aux élections suscite déjà des commentaires dans les milieux politiques où l’on croit qu’il devrait au préalable démissionner de son poste. Dans l’entourage du concerné, il se dit qu’il devrait y être contraint à partir de l’ouverture de la campagne électorale.
La question de la décharge de sa gestion risque aussi de se poser pour M. Christalin au moment où le CEP est mis sur la sellette pour avoir délibérément mis de côté les exigences y relatives de la Constitution et de la Loi électorale. [jmd/ Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6925

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