Les autorités policières ont réalisé vendredi dernier la plus importante opération dans un camp
d'hébergement. Une trentaine de présumés criminels dont un évadé du Pénitencier National ont été appréhendés au cours de cette opération au centre d'hébergement du Parc Jean Marie Vincent à Delmas.
290 militaires, UNPol et FPU de la Minustah et 80 policiers haïtiens étaient impliqués dans ce vaste opération lancée à l'aube. L'opération, qui a duré plus de 2 heures, a permis de capturer des individus, accusés de perpétrer des actes de violences contre les sans abris. En plus de la vulnérabilité, les 50 000 sans abris de ce camp vivaient dans l'angoisse en raison des exactions de bandits.
Le commissaire de Delmas, Carl Henry Boucher, affirme avoir sollicité l'appui des casques bleus pour réaliser l'opération. Il indique que l'analyse de la base de données de la PNH permettra d'identifier si d'autres évadés font partie des bandits interpellés au cours de l'intervention.
Cette opération a permis aux forces de l'ordre de porter secours aux sans abris de ce camp qui avaient fait état d'une augmentation de cas de violence. L'opération dénommée " Balayage " a prouve la détermination des autorités policières à traquer les criminels ayant trouvé refuge dans des camps d'hébergement de la région métropolitaine. De plus les autorités policières veulent envoyer un signal pour prouver que les camps ne représentent nullement un abri sûr pour les évadés. C'est probablement en ce sens que le commissaire Boucher s'est dit satisfait à 100 de cette opération.
De son coté le sergent Jean François Vézina, porte-parole de la Police des Nations Unies (UNPol), a expliqué que l'objectif de l'opération était de « démontrer la capacité opérationnelle des forces de la MINUSTAH combinées à celles de la PNH ».
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17866
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 22 juin 2010
Les forces de l'ordre traquent les bandits dans les camps
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