Publié le 27 mai 2010 Port-au-Prince
Agence France-Presse,
Le président haïtien René Préval a demandé à l'ONU d'ouvrir une enquête sur le meurtre par balles en janvier d'une dizaine de détenus dans une prison, a annoncé jeudi le représentant sur place du secrétaire général des Nations unies, Edmond Mulet.
Le président de la République m'a demandé d'organiser de façon conjointe avec l'ONU une commission indépendante pour enquêter sur cette affaire», a déclaré M. Mulet lors d'une conférence de presse.
Il a indiqué que la commission serait composée de six personnes, trois Haïtiens et trois représentants des Nations unies, qui seraient nommées dans les prochains jours afin de faire la lumière sur le meurtre des détenus à la prison des Cayes, la troisième d'Haïti.
L'incident, révélé par le New York Times, est survenu une semaine après le séisme qui a fait près de 300 000 morts en Haïti et a provoqué l'évasion de 5000 prisonniers de plusieurs centres carcéraux détruits ou endommagés.
Des détenus qui avaient tenté de s'évader auraient été abattus par la police et les cadavres enterrés dans une fosse commune, a rapporté le journal citant des codétenus et des parents de victimes.
Selon une organisation haïtienne de défense des droits de l'homme, la prison hébergeait un effectif de 459 pensionnaires dans un espace de 254 mètres carrés.
Jeudi, le représentant en Haïti du secrétaire général de l'ONU a assuré que la commission d'enquête indépendante réclamée par le gouvernement prendrait en compte les rapports qui ont été faits par la police haïtienne, la mission de l'ONU en Haïti et par le ministère de la justice.
Le chef de la Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (MINUSTAH) a également fait état d'une investigation réalisée par le rapporteur indépendant de l'ONU en Haïti, le Français Michel Forst, qui s'est rendu dans la ville des Cayes en mars dernier.
Il n'a pas cependant révélé le contenu de ces enquêtes.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 28 mai 2010
Meurtres de détenus: le président haïtien demande à l'ONU d'enquêter
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