Plusieurs milliers de personnes selon les organisateurs ont pris part hier à une manifestation anti gouvernementale à Port-au-Prince. Une situation qui contraste avec la marche du mardi 25 qui n'avait réuni que quelques centaines de personnes. Les leaders de l'opposition, revigorés par le succès de la marche d'hier, réitèrent leur détermination à intensifier la mobilisation.
Suivant le même schéma classique, le groupe de la place Jérémie, s'était fusionné, à la rue Lamarre, avec le groupe de Saint Jean Bosco comptant plusieurs centaines de manifestants.
Outre la démission du président Préval et le retour d'Aristide, les manifestants faisaient état de plusieurs autres revendications dont le dédommagement des sociétaires victimes des coopératives et des anciens employés des entreprises publiques. Pour la première fois, le chef de la Minustah a été la cible des critiques des leaders de l'opposition.
Les forces de l'ordre sont intervenus pour disperser la marche lorsque les manifestants ont érigé des barricades de pneus enflammés.
Plusieurs leaders de l'opposition dont Harry Marsan (OPL) ont dénoncé l'intervention des policiers. M. Marsan critique le comportement des forces de l'ordre qui ont dispersé une manifestation pacifique garantie par la constitution.
Tandis que 2 manifestations ont été enregistrées à Port-au-Prince cette semaine, peu de mouvements de protestation ont été réalisés dans les villes de province. Une organisation populaire de Raboteau( Gonaïves) a organisé des manifestations mercredi et jeudi. Les autres villes notamment Miragoane, pourtant fer de lance de la mobilisation, étaient calmes.
L'évêque des Cayes, Guyre Poulard avait un affaiblissement de la mobilisation anti gouvernementale dans le sud.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17776
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 28 mai 2010
L'opposition organise une cinquième manifestation à Port-au-Prince
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