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lundi 15 mars 2010

Séisme : la mairie de Delmas renonce à déplacer les réfugiés

vendredi 12 mars 2010, Le maire de Delmas (zone métropolitaine), Wilson Jeudi, renonce à déplacer les réfugiés qui occupent depuis deux mois maintenant les installations du campus des frères de l’instruction chrétienne (St-Louis de Gonzague) situé dans sa commune.
C’est ce qu’a révélé l’élu dans une interview à Radio Kiskeya.
Il a pris cette décision suite à une déclaration du président René Préval préconisant le dialogue pour convaincre les sinistrés de libérer les espaces privés, publics ou institutionnels qu’ils occupent depuis le séisme du 12 janvier. M. Jeudi rejette ainsi implicitement des mesures fermes prises par certaines mairies de la zone métropolitaine en vue de reloger des réfugiés.
L’intervention présidentielle a été interprétée par les réfugiés de St-Louis de Gonzague comme un appui à leur cause, d’où leur détermination à ne plus bouger.
Le maire de Delmas, qui avait entrepris cette démarche dans le but d’accommoder sous des tentes plusieurs écoles effondrées dans sa municipalité lors de la catastrophe du 12 janvier, a donc décidé de jetter l’éponge.
Wilson Jeudi a demandé au pouvoir central, particulièrement au ministère de l’éducation nationale, de se charger de ce dossier. lpp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve2132


Commentaires :


Et ce Preval qui ne sait pas du tout la valeur des mots dans les circonstances actuelles. Un président se doit d’affronter les problèmes avec fermeté même si on a peu de moyens. Le laisser-aller utilisé trop souvent pour pallier l’absence de volonté, de capacité à résoudre les problèmes a montré l’étendue de son mal-fondé avec les évènements du 12 janvier.


Qui sait, avec cette façon de parler du papa-bon-coeur, il débute sa campagne électorale !

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