Des centaines de milliers de personnes potentiellement exposées à cette maladie transmissible alors qu’une douzaine de cas d’infection sont officiellement recensés ; l’alerte du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies ne rejoint pas le dernier bilan de l’OPS/OMS globalement rassurant Samedi 6 mars 2010, Radio Kiskeya
Des centaines de milliers de sinistrés du tremblement de terre ayant dévasté Haïti, contraints de vivre depuis deux mois dans des conditions sanitaires précaires, pourraient attraper la malaria, a averti samedi dans un communiqué le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), basé à Atlanta (Géorgie, USA).
"Ceux qui vivent entre les décombres, dans les rues, ou dans baraques improvisées, tout comme les personnes qui s’occupent de l’aide humanitaire, sont sérieusement exposés à des risques de malaria", a estimé l’organisme officiel américain de surveillance en matière de santé publique.
Entre le 12 janvier, date de la tragédie, et le 25 février, le CDC a enregistré 11 cas de personnes qui ont contracté la malaria lors d’un séjour en Haïti, en particulier des personnels d’organisations humanitaires.
Le centre précise que de nombreux cas d’infection n’ont pas encore été détectés.
Par ailleurs, l’armée américaine affirme avoir dénombré au moins six soldats tombés malades dans le cadre de la mission humanitaire lancée par l’administration Obama en faveur des populations haïtiennes sinistrées.
Le CDC rappelle que le parasite plasmodium falciparum, responsable du paludisme, est très répandu en Haïti et est à l’origine de "la forme la plus grave et mortelle" de la maladie.
Les conclusions alarmantes du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies contrastent cependant avec le dernier relevé de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS/OMS) selon lequel, malgré la détection de certains cas, une grave épidémie de paludisme ne serait pas à craindre après le séisme du 12 janvier.
Selon des estimations officielles, qui seraient loin de refléter la réalité, la catastrophe a fait plus de 222.000 morts, 300.000 blessés et 1,2 million de sans-abri. spp/Radio Kiskeya
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 7 mars 2010
Le CDC d’Atlanta met en garde contre une épidémie de malaria post-séisme
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