L'émissaire spécial des Nation unies pour Haïti, Bill Clinton a exprimé hier mardi son insatisfaction par rapport à la faible quantité d'aide accordée par la communauté internationale à Haïti après le séisme du 12 janvier.
L'ancien président américain a fait ces déclarations alors qu'il participait à une téléconférence qui a réunie toutes les agences de Nations Unies ainsi que plusieurs organisations internationale qui travaillent actuellement dans le pays après la catastrophe.
Dans un communiqué publié par son bureau l'émissaire spécial, invite l'organisation mondiale à accorder plus d'aide aux rescapés du séisme du 12 janvier. Du même coup, il souhaite la participation des Nations Unis en vue de l'amélioration des conditions d'hébergement des sans abris haïtiens à l'approche de la saison pluvieuse.
« Je pense que les besoins humanitaires des haïtiens doivent être abordés en même temps que la préparation de la saison cyclonique, c'est pour cette raison que je sollicite plus de tentes , de bâches et de latrines en faveur des sinistrés », a déclaré Bill Clinton, tout en faisant savoir que les personnes qui vivent actuellement dans des camps de fortune sont aussi exposées à des inondations et de glissements de terrain.
Monsieur Clinton souhaite le renforcement du secteur agricole haïtien, tout en plaidant en faveur d'une meilleure coordination entre la communauté internationale, le gouvernement haïtien et tous les autres acteurs impliqués dans le cadre de la gestion de l'aide humanitaire.
Rappelons, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki- Moon, avait demandé à l'ex-président américain Bill Clinton de coordonner l'aide internationale à Haïti pour favoriser la reconstruction du pays qui a été ravagé après le tremblement de terre du 12 janvier.
EJ
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17115
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 7 mars 2010
Bill Clinton réclame plus d'aide en faveur d'Haïti
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