Entretien avec le Président René Préval et visite de projets financés par Washington dans le domaine de la santé et de l’éducation
mercredi 12 mars 2008,
Radio Kiskeya
La Première dame des Etats-Unis, Laura Bush, était attendue jeudi à Port-au-Prince pour une visite privée de quelques heures destinée à appuyer l’aide de son pays à la lutte contre le VIH/Sida et le cancer du sein en Haïti.
A l’aéroport international Toussaint Louverture, l’épouse du Président George W. Bush devait être accueillie à son arrivée par le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et son ministre des affaires étrangères, Jean Rénald Clérismé.
Un tête-à-tête avec le Président René Préval au Palais National (siège de la Présidence) et une visite aux centres GHESKIO qui fournissent des soins aux personnes vivant avec le Sida (PVVIH) figurent notamment dans l’agenda de la Première dame. Elle doit aussi se rendre sur le site d’un projet éducatif financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) qui permet à de jeunes haïtiens défavorisés de recevoir une formation de base.
"Nous sommes très excités avant cette visite", a déclaré au Miami Herald le Dr Marie-Marcelle Deschamps, directrice exécutive de GHESKIO. Considérée comme le plus ancien centre de recherches du tiers-monde sur le Sida, l’institution, qui bénéficie du soutien financier des Etats-Unis, apporte depuis les années 80 une contribution considérable à la lutte contre la pandémie.
Haïti figure parmi une quinzaine de pays auxquels sont consacrés les fonds du Plan d’urgence du Président Bush contre le Sida (PEPFAR).
Le sous-secrétaire d’Etat américain pour les affaires hémisphériques, Thomas Shannon, a tenu à souligner que Laura Bush, qui a déjà visité la République Dominicaine, réalisait son premier voyage en Haïti. Elle doit laisser Port-au-Prince dans l’après-midi de jeudi à destination du Mexique, deuxième et ultime étape de sa mini-tournée régionale. spp/Radio Kiskeya
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 13 mars 2008
La Première dame des Etats-Unis attendue à Port-au-Prince
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