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jeudi 26 juillet 2007

Le FMI accorde un prêt de 11,7 millions de dollars à Haïti

Une enveloppe de 113 millions de dollars disponible dans le cadre d’un accord sur la réduction de la pauvreté et la stimulation de la croissance
mercredi 25 juillet 2007,
Radio Kiskeya

Le Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé mardi à Washington un prêt de 11,7 millions de dollars en faveur d’Haïti après avoir finalisé 24 heures plus tôt une première évaluation du programme économique adopté par le gouvernement haïtien dans le cadre de l’accord intitulé Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC).
Dans un communiqué publié à Washington, le FMI informe que le montant de cet accord signé le 20 novembre 2006 est d’environ 113 millions de dollars.
Le Conseil d’administration de l’organisme représentant les 185 pays membres a accordé le prêt d’environ 12 millions de dollars malgré un retard enregistré dans la préparation par les autorités haïtiennes d’une nouvelle loi bancaire qu’elles devaient soumettre au Parlement.
Selon le brésilien Murilo Portugal, directeur général adjoint du FMI et président par intérim du conseil d’administration, "Haïti a accompli des progrès louables sur la voie de la stabilisation économique et sociale. D’importantes réformes économiques ont été mises en œuvre et la sécurité s’est nettement améliorée".
M. Portugal, qui s’exprimait à l’issue de la réunion du conseil, s’est également félicité des "efforts engagés précédemment pour améliorer la gestion des affaires publiques, notamment en rendant les activités du secteur public plus transparentes et en améliorant la gestion des finances publiques". De l’avis du haut responsable, une stratégie de réduction de la pauvreté est en cours d’élaboration dans une perspective de participation élargie.
Soulignant l’importance cruciale du partenariat public/privé, Murilo Portugal indique qu’à court terme, le principal défi que doit relever Haïti est d’assurer "un rythme de croissance soutenu tout en maintenant l’inflation à un niveau faible en vue d’une réduction de la pauvreté et de la promotion de la stabilité sociale".
Notons que la politique néolibérale prônée par les institutions financières internationales dont le Fonds Monétaire International est de plus en plus critiquée dans certains milieux en Haïti. Des groupes altermondialistes et des organisations de la société civile tentent de mobiliser l’opinion publique contre la relance de la politique de privatisation des entreprises publiques du gouvernement Préval/Alexis. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3904

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