Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 31 juillet 2007
Un avenir prometteur si... Pour le football haïtien
Depuis longtemps déjà, les grandes nations du football ont compris que pour briller durablement sur la scène internationale l'accent doit être mis sur la formation des jeunes. Une formation de qualité, rigoureusement encadrée et suivie sur le long terme, avec l'organisation de compétitions nationales et la participation permanente à des manifestations internationales.Dans cette optique, tous les grands clubs professionnels européens se sont dotés de centres de formation agréés par les pouvoirs publics afin d'y accueillir des jeunes dès l'âge de 15 ans et leur fournir une formation adéquate en vue de devenir des professionnels du football. L'accent est également mis sur une éducation scolaire et universitaire, car tous n'auront pas la chance de devenir des footballeurs professionnels.
Mon objectif, en tant que premier Agent Sportif haïtien licencié auprès de la Fédération Française de Football et reconnu par la FIFA, est simple et ambitieux : faire évoluer le plus possible de jeunes joueurs Haïtiens dans les centres de formation des clubs professionnels français dans l'espoir qu'ils deviennent un jour des professionnels en Europe.
Pourquoi le football africain monte-t-il autant en puissance depuis quelques années ? La réponse est claire : tous les meilleurs joueurs des sélections africaines évoluent en Europe. Mieux encore, beaucoup d'entre eux sont passés par les centres de formation des clubs professionnels français, quand ils n'ont pas reçu cette formation sur place en Afrique dans des centres de formation financés par des clubs européens. A titre d'exemple, 7 joueurs sénégalais vont évoluer au sein de l'équipe première de Metz (1ère division française) pour la saison 2007-2008. Ces 7 joueurs proviennent tous d'un centre de formation basé au Sénégal et financé par les dirigeants de Metz.
C'est là le second volet de mon projet : ouvrir et faire fonctionner un centre de formation de football à Haïti. Et ce, grâce à des partenariats efficaces avec des clubs européens et des mécènes engagés dans le sport. Ce projet ambitieux et dynamique est bénéfique à tous les acteurs du football haïtien. D'une part, la Fédération haïtienne de football pourra profiter des retombées financières d'une telle action (indemnités de formation, contributions de solidarité, prime de participation à des phases finales de compétitions FIFA, de CONCACAF ou de CONMEBOL...etc. Cet apport de gain pourrait être plus conséquent si le football haïtien était mieux organisé avec des championnats nationaux dignes de ce nom permettant de classer les clubs dans au moins 3 catégories. Actuellement tous les clubs nationaux sont classés en catégorie IV, c'est-à-dire la dernière catégorie ne permettant de réaliser que 2000$ de bénéfice en cas de transfert international d'un joueur haïtien).D'autre part, les professionnels haïtiens évoluant à l'étranger pourront ainsi revenir en fin de carrière transmettre leurs expériences, leur savoir et leur savoir-faire dans les clubs et les institutions haïtiennes de football. Ils pourront, par exemple, former des jeunes dans un centre de formation ou être conseiller technique auprès de la Fédération. Une fois le cycle engagé, tout s'enchaîne naturellement. Il suffit après de le contrôler. C'est le principe même de tout succès d'un projet bien planifié.C'est tout sauf un heureux hasard si notre équipe nationale des moins de 17 ans va représenter les couleurs de notre pays en Corée du Sud. C'est une occasion unique de montrer au monde entier notre force, notre talent, notre envie, notre courage, notre volonté, notre discipline. Car, ne nous méprenons pas, il y aura en Corée des observateurs, des détecteurs mandatés par tous les grands clubs européens toujours à la recherche de nouveaux talents (pour l'anecdote, Haïti est dans la poule de la France).Il faut surfer sur cette nouvelle vague de jeunes talents afin qu'elle nous porte le plus loin possible. Il faut, comme on dit, « prendre la balle au bond ! ».
De mon côté, je servirai d'intermédiaire pour intégrer nos jeunes joueurs et nos joueurs professionnels dans le paysage du football européen. Ma fonction d'Agent Sportif licencié auprès de la Fédération Française de Football facilitera un peu plus cette démarche. Je bénéficie également du soutien de mon cher ami le Professeur Lyn FRANCOIS, Docteur en Droit, Doyen de la Faculté de Droit et de Sciences économique de Limoges, Expert en Droit International. De même, le fait qu'Haïti fait partie des pays ACP nous avantage également (pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ayant signé l'Accord de Cotonou régissant la coopération entre l'Union Européenne et ces pays. Le quota des joueurs venant d'un pays ACP pouvant évoluer dans un club européen est plus élevé que si ces mêmes joueurs provenaient d'un pays non signataire de l'accord).Dans cette perspective, je me suis d'ores et déjà fait connaître auprès des dirigeants des clubs professionnels français et des Agents Sportifs du monde entier.Il ne nous reste plus qu'à oeuvrer ensemble dans la bonne direction et à souhaiter une BONNE CHANCE à notre talentueuse équipe des moins de 17 ans.
Marc- Daniel SAINT-ANGE
Agent Sportif licencié FFF et reconnu par la FIFA
Master Droit & Economie du Sport
Source:
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46779&PubDate=2007-07-31
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Bienvenu Monsieur Marc-Daniel SAINT-ANGE si…
Avec les actions du gouvernement et des organisations non gouvernementales pour désenclaver et réintégrer Haïti d’une part et la qualification de la sélection Sub 17 à la prochaine coupe du Monde de Corée il était logique une convergence des deux faits se traduisant par un intérêt manifeste et réel de certains personnages du football-business.
Personnellement on réfléchissait pour trouver le bon filon nécessaire pour attirer l’attention des clubs européens sur nos jeunes lauréats.
Dans ce sens nous saluons l’arrivée et la présentation de Monsieur Marc-Daniel SAINT-ANGE. Nous voulons lui témoigner notre confiance pour ne pas tomber dans une paranoïa gratuite et anticipée en sachant qu’il est logique de se convaincre que là ou il y a des agneaux les loups ont l’habitude de « méroder ». D’où une certaine réserve que nous enlèverons volontiers avec les résultats probants qui couronneront très certainement son travail.
Donc Monsieur SAINT ANGE bienvenu si…vous pouvez contribuer a organiser et a rentabiliser le football en Haïti!
Dr J.J 30/07/07
Armelio Garcia "triste mais satisfait"... Haiti Football
Seulement 8 000 spectateurs avaient fait le déplacement à l'Orange Bowl, samedi 29 juillet, pour assister à la démonstration haitiano-argentine. Sans doute,l'enjeu d'un match amical qui servait de préparation aux deux formations n'était pas alléchant pour les nombreux fans dans les deux camps.Boca entre en compétition le dimanche 5 août en Argentine et Haïti prépare d'emblée la phase de préparation des éliminatoires de la Coupe du monde 2010. Le sort du match s'est joué en 46 minutes. Martín Palermo a justifié son titre de meilleur buteur et a atteint samedi soir un de ses objectifs dans la victoire par 2 buts à 0 de Boca Juniors sur Haïti. L'Argentin a ouvert le score pour le champion de la Coupe Libertadores avec un but marqué de la tête à la 23e minute tandis que Jesus Dátolo a fermé la marque à la 46 ème.
Palermo a ainsi marqué 225 buts en 467 rencontres. Mais contre Haïti, l'attaquant argentin a raté au moins six occasions claires. Dans certains cas, il se retrouvait seul face au gardien Occénat Peterson. "Nous Arrivons de nombreuses fois dans la zone de but. Cela démontre que nous jouons bien, a affirmé Palermo. "Notre tournée de cinq rencontres aux Etats-Unis est très positive et nous sommes prêts à entamer le championnat argentin qui débute le 5 août".Les Haïtiens ont tenté courageusement de refaire leur retard en seconde période à la satisfaction de leurs fans obligeant les Argentins à courir comme s'il ne s'agissait pas d'un simple match amical. Leurs efforts risquaient de se concrétiser quand, sur un tir libre, à la 46e minute, le gardien Pablo Migliore de Boca Juniors laissait échapper sur sa ligne une balle chaude d'Alexandre Boucicault. Le replay video montrait que la balle avait évidemment franchi la ligne de but et faisait mentir l'arbitre Alejandro Maréchal qui avait fait signe de continuer les actions de jeu. Et dans la contre offensive qui s'en est suivie Jesus Datolo a réalisé le second but argentin. Pour conserver ce score, Boca Juniors a eu recours à son expérience et contrôlait le jeu pendant le reste du temps malgré les velléités haïtiennes en fin de rencontre.
Raphael Féquière
Source:
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46748&PubDate=2007-07-31
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Trois jours avant la confrontation entre la sélection Haïtienne de Football et le Boca Juniors le spectre d’une crise administrative se dessinait à l’horizon du football haïtien. En effet il y avait un souci autour du renouvellement du contrat de l’entraîneur national Monsieur Armelio Garcia.
Sans rentrer dans les détails, la famille du football commençait à lamenter une éventuelle fin de collaboration entre le technicien cubain et les instances de la fédération haïtienne de Football. Car il faut reconnaître que le travail de l’entraîneur peut être qualifié de satisfaisant et prometteur. Satisfaisant après la consécration de notre sélection comme championne de la caraïbe et prometteur dans la mesure ou la continuité reste un élément important pour atteindre les objectifs fixés centré définitivement sur une qualification de notre onze national à la prochaine coupe du monde 2010.
Aujourd’hui nous ignorons les tenants et les aboutissants de la situation entre les deux concernés.
Nous comptons nous renseigner sous peu avec la ferme volonté d’apprendre qu’un compromis a été retrouvé entre les parties concernées pour le bien de notre sport-roi.
Dr J.J 30/07/07
Un mégaconcert à Henfrasa...AYITI MEN KONPA...BRAVO JOUBERT CHARLES
Le soleil est à son zénith. Chose rarissime, les ingénieurs chargés du son, de la lumière et du montage de la scène sont dans les temps. Les derniers tests effectués, ils donnent le feu vert à l'ouverture de la première édition en Haïti de "Ayiti men konpa", une initiative de Nouvèl Jenerasyon Productions de Joubert Charles.
Un t-shirt jaune sur le dos, le regard vif, une calvitie de plus en plus prononcée, Joubert Charles, entouré de quelques agents de la Cimo est à l'affût des moindres imperfections dans l'organisation. Il passe des consignes.
Le défi à relever est de taille pour l'organisateur de ce spectacle qui a su convaincre d'innombrables sponsors de mettre les mains à la poche afin de rassembler les 250.000 dollars américains indispensables à la réalisation de l'événement. Un événement considéré comme un hommage, un tribut à Nemours Jean-Baptiste, le père du compas direct. Le décor planté, le public haïtien, habitué aux retards, ne se rue vers les portes de la Henfrasa qu'après 16 heures. Filtrés par le service d'ordre, des jeunes et moins jeunes ayant rêvé, en Haïti, d'un spectacle réunissant sur une même scène Tabou Combo, System Band, Mizik Mizik et Djakout sont excités. Savant mélange, sept autres groupes représentant la nouvelle génération dont T-Vice, Carimi, Kreyòl La, Fasil, Back-Up ,T-Zee sont aussi à l'affiche. Hommage au rythme, c'est l'orchestre évangélique Eben-Ezer qui ouvre le spectacle. Pas de discrimination, de fausse pudeur, on rend hommage à la musique, un vecteur universel, lache un fan inconditionnel de Eric Charles de Mizik Mizik. Un groupe au répertoire riche.Pendant plus de quatre heures, les groupes se sont succédé pour les délices d'un public qui, enivré de plaisir, retient l'entrée remarquée de Kreyòl La, la maîtrise d'un Tabou Combo, de la bande à Fabrice Rouzier ou d'un System Band mené par l'inusable Isnar Douby.
Djakout Mizik, le groupe le plus populaire du moment, au terme du festival, tient en haleine la Henfrasa, remplie à craquer pour l'occassion.Et le Jam de tous les artistes avec le tube de Ti Manno « Mache maché fè konpa maché », le speech de Shoubou sur l'unité de la famille haïtienne, comble de bonheur jusqu'à occulter les dérapages provoqués par des festivaliers impatients à cause des failles dans l'organisation.« Il y a des erreurs que nous corrigerons à l'avenir », reconnaît M.Frantz Duval, directeur de publication de Ticket Magazine impliqué dans l'organisation de l'événement marquant les 52 ans de la musique dansante de chez nous.
M. Duval, très satisfait dans l'ensemble, estime qu'il faut mettre la barre un peu plus haut à chaque fois. C'est la seule façon d'avancer. Ouvert et confiant dans l'avenir de la musique et de la culture haïtienne, Frantz Duval regrette que le ministère de la Culture et de la Communication ait tant brillé par son absence dans l'accompagnement de ce festival lancé le 19 mai 2007, à Bay Front Park, à Miami, dans le cadre du « Haitian Compas Festival »A l'issue de ce festival, on comprend mieux pourquoi le créateur ne meurt jamais. Qu'il soit Mozart, Gardel ou Nemours Jean-Baptiste..., le génie appartient à la postérité. En Haïti, tous s'accordent à le dire, la commémoration du compas à une autre saveur, une autre dimension. Lakay se Lakay !!!
Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr
Source texte et photo Jounal Le Nouvelliste.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46778&PubDate=2007-07-30
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Nous avions suivi avec anxiété et intérêt les préparatifs de ces évènements, produits de l’engagement de l’équipe du promoteur JOUBERT CHARLES, pour honorer notre rythme national à l’occasion de son 52 anniversaire.
Les reportages toujours objectifs des journalistes du Nouvelliste avaient largement contribué à nous placer dans le bain et l’environnement d’un évènement musical sans précédent. Les inquiétudes de tout ordre, surtout justifiées de l’équipe des organisateurs avaient cependant augmenté notre curiosité sur les dessous de cette activité.
Aujourd’hui c’est avec un soulagement énorme et une fierté débordante que nous saluons le succès récolté par « AYITI MEN KONPA » avec une participation digne et à la hauteur d’un anniversaire de ce genre.
Le public haïtien n’avait jamais été aussi choyé dans le temps avec une affiche d’une telle qualité. Bravo donc à JOUBERT CHARLES qui a offert le meilleur du meilleur de notre KONPA natif-natal.
Voir sur un même podium des « monuments de la taille d’un SHOUBOU avec l’éternel TABOU COMBO, un inusable ISNAR DOUBY avec le groupe-école System Band constitue un rêve des mélomanes devenu réalité.
Leur participation à cet évènement leur rend automatique et tacitement hommage car après un Nemours Jean Baptiste il fallait des SHOUBOU, des Isnard DOUBY, des Antoine Rossini Jean Baptiste TI MANNO, des Jean Eli TELFORT KUBANO et bien d’autres pour assumer l’héritage et assurer cette relève dont les pousses aujourd’hui avec la prometteuse nouvelle génération augure une très belle et longue vie à notre KONPA.
Merci au nom d’Haïti et des Haïtiens à JOUBERT CHARLES et nous salivons déjà en pensant à la deuxième édition de AYITI MEN KONPA !
Dr J.J 30/07/07
Une commission s’active à élaborer un plan de lutte contre la pauvreté
Un groupe d’experts de divers secteurs sont membres de ce secrétariat technique placé sous le contrôle de la commission nationale du DSNCRP, comptant 5 ministres et 5 représentants du secteur privé et présidée par le premier ministre Jacques Edouard Alexis. Des rencontres avec les représentants des différents secteurs ont été organisées dans les métropoles des 9 départements en vue d’identifier les projets prioritaires. Nous ne pouvons adopter une approche unique pour toutes les régions fait remarquer M. Jadotte précisant qu’un chapitre spécial est réservé aux quinze villes de la région frontalière. En raison de l’importance du commerce entre Haïti et la République Dominicaine la réduction de la pauvreté dans cette région obligatoirement tenir compte de ce paramètre ajoute t-il. De plus, il souligne que les 14 communes les plus pauvres, identifiées dans la carte de la pauvreté d’Haïti, bénéficieront d’une attention particulière. Nous ne pouvons traiter le département de l’ouest urbanisé à 60% de la même manière que le Nord Ouest urbanisé à 20 % dit-il ajoutant que de nombreux paramètres sont pris en compte. Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole M. Jadotte a mis l’accent sur le processus participatif privilégié dans le cadre de l’élaboration de ce document. Des rencontres avec les acteurs dans les différents départements géographiques et des ateliers sectoriels ont été récemment organisés par la commission. " Nos experts ont produit des documents qui ont été soumis aux représentants des différents secteurs ", dit-il précisant qu’au cours du mois d’août les axes stratégiques identifiés seront finalisés.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12886
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Ceci ressemble à l’épidémie de « commissionite » aigüe qui avait caractérisé l’administration postaristide rudement menée par le binôme Latortue/Alexandre : à chaque problème une commission qui devrait s’éparpiller par le vent de l’indifférence.
Créer des commissions n’est pas mauvais en soi si cette création suppose la mise en place d’une base pour une action coordonnée.
Malheureusement ce n’est pas toujours le cas en Haïti. Les membres des commissions sont souvent des proches du pouvoir qui trouve l’occasion de les intégrer dans la machine de la débauche administrative.
Nous souhaiterions que l’existence de cette commission se ressente dans la réalité de résultats plus que probants pour que nos concitoyens récupèrent un peu d’espoir et puissent voir la vie avec d’autres couleurs.
Dr J.J 30/07/07
Des enfants d’illégaux haïtiens autorisés à intégrer le système éducatif dominicain
Cité par l’agence EFE, Pedro Dieep, directeur départemental Nord du ministère de l’éducation affirme que des instructions ont été passées aux enseignants des secteurs public et privé pour qu’ils acceptent les enfants d’illégaux nés ou non sur le territoire dominicain. Il estime que ce serait une erreur de nier le droit à l’éducation de ces enfants ce qui court ou moyen terme aura des incidences sur le fonctionnement du pays. " Si nous refusons l’éducation à ces enfants nous risquons de laisser le champ libre à la délinquance et ce n’est pas ce que nous voulons ", a-t-il ajouté.
Selon le journal dominicain El Nuevo diario, des milliers d’enfants haïtiens et haitiano-dominicain ne peuvent intégrer le système scolaire parce qu’ils n’ont pas de certificat de naissance.
Le journal rappelle que l’ex-président Hypolito Mejia avait souhaité que tous les enfants des illégaux haïtiens aient la possibilité de fréquenter l’école avec ou sans certificat de naissance. Cette proposition avait été vivement critiquée par de nombreux secteurs la qualifiant de dangereuse pour la nationalité dominicaine.
Des organisations de défense des droits humains, dont le Mouvement des femmes dominico-haïtiennes (Mudha), Sonia Pierre, réclament le respect des droits des descendants d'Haïtiens.
Selon des statistiques non officielles plus de 200 000 personnes, parfois de la troisième et de la quatrième génération sont considérées comme des apatrides. Les autorités dominicaines indiquent que le nombre de migrants qui traversent clandestinement la frontière a fortement augmenté ces vingt dernières années à mesure que la crise s'aggravait en Haïti et que les Etats-Unis renforçaient leur dispositif pour freiner l'exode des boat-peoples
Source:
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12885
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Une disposition louable qui peut rentrer dans le cadre de ce que l’on pourrait appeler la normalisation de ce qui est « normalisable » dans le contexte de la problématique des migrants haïtiens résidant en République Dominicaine. Parce que il faut au moins reconnaître que ces enfants ne sont en rien responsables de la situation dans laquelle ils se retrouvent. Leur fermer la porte qui s’ouvre sur l’éducation est leur ravir tout espoir d’être utile à la société dominicaine.
Si on suppose que les autorités dominicaines auront beaucoup de mal à les expulser du pays beaucoup parmi eux arriveront à la longue à légaliser leur séjour et de ce fait grossiront la masse des démunis dominicains.
Cependant si on accepte comme un geste de bonne volonté cette décision de scolariser les haïtiens illégaux, les instances internationales, bailleurs de fonds, les ONG qui ont souvent tendance à accuser à tort ou à raison voire condamner les comportement pas toujours normaux des institutions et administrations dominicaines dans la cadre du traitement infligé aux haïtiens pourraient se montrer un peu plus compréhensifs et conscient de l’enjeu d’une telle décision en s’arrangeant pour aider au financement de ce projet car il convient de reconnaître que la République Dominicaine est un pays pauvre qui ne gère pas de façon optimale le problème éducatif de sa société. Et ceci pour ne pas laisser la place à l’éventuel prétexte de la charge financière trop lourde de l’insertion au programme d’illégaux haïtiens pour la République Dominicaine.
Dr J.J 30/07/07
Visite d’une délégation de l’Unicef en Haïti
Au cours de cette visite de trois jours les membres de la délégation s’entretiendront avec des membres du gouvernement dont les ministres de la justice, René Magloire et des affaires sociales, Gerald Germain. Des rencontres sont également prévues avec les présidents des cours d’appel et de Cassation et le bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince.
Les membres de la délégation de l’Unicef auront des séances de travail avec les membres de la section justice, droit de l’homme et protection de l’enfant du système des nations unies et de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah).
Des rencontres sont également prévues avec les membres de l’appareil judiciaire, juge et commissaire du gouvernement, sur l’harmonisation de la législation locale aux normes internationales. La semaine dernière, l’ancienne star du football George Manneh Weah, ambassadeur de bonne volonté du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, avait effectué une visite de 6 jours en Haïti en vue de promouvoir la paix et la solidarité dans le pays.
Par ailleurs, l’Unicef qui œuvre dans le secteur de l’éducation apporte son appui au programme d’éducation non formelle qui vise à faciliter l’accès à l’éducation à tous. Les personnes ciblées par ce programme sont des adolescents qui débutent le cycle d’études primaire, les personnes handicapées et les adultes analphabètes. Le représentant adjoint du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) estime que si les autorités se concentrent uniquement sur l’éducation formelle elles consacrent l’exclusion d’une frange importante de la population.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12884
Arrestation du présumé meurtrier d’un policier et violeur d’une fillette de 9 ans
lundi 30 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Robenz Trofort alias "Bibi", un présumé bandit activement recherché depuis des mois pour le meurtre d’un policier, a été appréhendé le week-end écoulé après avoir violé une fillette de 9 ans à Miragoâne (Nippes, sud-ouest), a indiqué la police.
Cet acte cruel et révoltant a été commis dans le quartier dénommé "Anba Fò". Auparavant, le forcené avait exercé des violences contre sa concubine.
Selon le porte-parole de la Police Nationale, le commissaire Frantz Lerebours, avant le grave incident de Miragoâne, Robenz Trofort avait été accusé d’avoir assassiné le policier Wick Desroche, le 30 janvier 2004.
Le 29 février de la même année, il aurait blessé par balle un autre agent de la PNH, Luckner Philidor, à Carrefour Dufort, près de Léogâne (35 km au sud de Port-au-Prince).
"Bibi" a été transféré à Port-au-Prince peu après son arrestation.
L’offensive antigang des forces de l’ordre touche depuis quelque temps la province, lieu de refuge naturel pour les membres des bandes criminelles mis en déroute à Port-au-Prince. D’importantes arrestations ont été opérées ces derniers jours dans différentes régions du pays. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3923
Quatre agents des services correctionnels canadiens dépêchés en Haïti
lundi 30 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Le gouvernement canadien a annoncé lundi à Ottawa l’envoi en Haïti de quatre agents des services correctionnels qui auront pour mission d’aider le pays à constituer un système correctionnel "responsable et efficace".
"Cette affectation est notre plus récente contribution en Haïti et confirme notre engagement dans la région et notre soutien à la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH)", a affirmé le chef de la diplomatie canadienne, Peter MacKay, dans un communiqué relayé par l’AFP. Il a aussi estimé que "la réforme de son service correctionnel aide Haïti à poursuivre ses efforts en faveur de la sécurité, de la reconstruction et de la stabilité, au bénéfice de la population haïtienne".
Affectés au département de sécurité de la MINUSTAH, les quatre agents du service correctionnel du Canada (SCC) auront à intervenir sur la réforme de la sécurité et à participer à la formation des membres du service correctionnel haïtien, précise le ministre canadien des affaires étrangères.
Peter MacKay a, par ailleurs, rappelé qu’au cours de sa visite en Haïti, le 20 juillet dernier, le Premier ministre Stephen Harper avait renouvelé l’engagement de son pays en faveur de la stabilité et du développement en Haïti. Il avait estimé qu’Ottawa devait renforcer sa coopération avec Port-au-Prince pour des "raisons familiales, sécuritaires, politiques et économiques".
Le Canada, qui figure parmi les principaux partenaires d’Haïti, a promis une aide de 520 millions de dollars canadiens (environ 450 millions de dollars) pour les cinq prochaines années. spp/RK
Source
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3924
Nouveau déploiement militaire dominicain à la frontière avec Haïti
lundi 30 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Les Forces Armées dominicaines se préparent à réaliser des manœuvres tactiques du 1er (mercredi) au 4 août (samedi) à la frontière avec Haïti en vue de contrer le trafic de drogue, d’armes et de sans-papiers, a déclaré lundi à Santo Domingo le porte-parole de l’institution militaire, le colonel Francisco Fernàndez.
Les vols de bétail très courants dans certaines localités feront également l’objet d’une attention spéciale, selon l’officier cité par le quotidien dominicain Listìn Diario.
Le colonel Fernàndez précise que les 200 militaires engagés dans cette opération de renforcement de la sécurité dans la zone frontalière seront placés sous les ordres de quatre sous-commandants. Le déploiement débutera mercredi à 7 heures du matin pour prendre fin samedi à 20 heures dans les provinces de Pedernales, Jimaní, Elías Piña, Restauración y Pepillo Salcedo.
Les effectifs mobilisés appartiennent aux deuxième, troisième, quatrième et cinquième brigades d’infanterie de l’Armée Nationale. Tous les soldats et offciers étaient déjà sur place lundi, 48 heures avant le lancement de l’opération.
D’autre part, des hélicoptères de la cavalerie aérienne appuieront les troupes déployées au sol afin de leur porter secours ou de fournir toute assistance qui sera nécessaire au cours des journées de patrouille.
Le porte-parole militaire souligne que les interventions prévues n’affecteront nullement les activités des populations des régions concernées ni les soldats qui y sont déployés. Francisco Fernàndez ajoute que ces manœuvres de routine de l’armée sont nécessaires au maintien du contrôle de la bande frontalière longue de 400 kilomètres qui sépare Haïti et la République Dominicaine.
Plusieurs points de passage sont régulièrement utilisés par des narcotrafiquants pour acheminer en territoire voisin de la drogue destinée à l’exportation vers les Etats-Unis et l’Europe. spp/RK
source:
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3922
lundi 30 juillet 2007
La faune envahie par des déchets
La baie de Port-au-Prince ne scintille presque plus. Elle perd peu à peu son bleu azur et ses reflets argentés. Ses récifs coralliens, ses mangroves, sa beauté sauvage, son charme légendaire ne sont que des souvenirs évoqués avec mélancolie par des Port-au-Princiens nostalgiques.
Comme si elle était maudite, on semble, avec persistance, vouloir « l'exorciser » en y déversant, de Cité Soleil à Mariani où ont « poussé » des bidonvilles, des tonnes de déchets organiques et même chimiques. Jusqu'à aujourd'hui, la disparition de sa faune ne suscite aucune émotion dans une capitale où l'on est prêt à tout sacrifier sur l'autel de la débrouillardise. Cependant, en dépit de l'insouciance des uns et de l'incurie des autres, ceux qui vivent directement de la mer sont extrêmement préoccupés.
A Bizoton, dans un petit village de pêcheur d'environ 2000 âmes, on broie carrément du noir. « C'est le sauve- qui- peut », explique Jean Moise, secrétaire générale d'une association de pêcheurs. Fils et arrière petit fils de pêcheur, il impute sans détour la destruction de la faune à la pollution. « Regardez autour de vous et vous comprendrez », dit ce père de huit enfants en pointant du doigt le littoral totalement recouvert de pneus usagés, de haillons, de bouteilles en plastique.
Le plastique tue les poissons, enchaîne-t-il en passant en revue la disparition de la baie de Port-au-Prince de variétés comme le « sarde rose », le « poisson argenté »... « Même moi, si j'ai envie de manger une de ces espèces, ma femme doit l'acheter au marché au poisson de Fontamara. Ce qui me désole le plus, c'est que ces poissons viennent de Jacmel, de Marigot, de la Gonâve », suffoque-t-il. Cinglant, il pointe un doigt accusateur sur la centrale thermique de Thor et des entreprises privées de la zone qui déversent des déchets chimiques, comme la peinture, dans la mer via des canaux d'évacuation d'eau usées ou des ravines.
« Souvent lorsque le pic de pollution est atteint, la mer devient rouge », crache-t-il. Galère, galèreFace aux difficultés éprouvées par les pêcheurs pour faire vivre leur famille en utilisant les techniques artisanales comme la ligne..., Jean Moïse évoque le congrès de pêcheurs organisé vers la fin du premier mandat du président René Préval en 2001. A l'époque, on parlait de formation de pêcheurs haïtiens à Cuba et de la nécessité de pratiquer une pêche avec des chalutiers à moteurs, se rappelle-t-il avec un relent de déception dans la voix. On sait en effet depuis un certain temps que la topographie et la bathymétrie des côtes haïtiennes qui découpent un plateau très étroit de 5.000 kilomètres carrés contribuent à limiter la production de la pêche artisanale telle que pratiquée par les pêcheurs de Bizoton.
Ce qui, par voie de conséquence, a engendré l'importation, par Haïti, de 16 millions de dollars américains de poissons par an. Selon une étude de la FAO les pêcheurs haïtiens estimés à 30 000 environ ne capturent que 4 à 5 tonnes métriques de poissons par an tandis que le potentiel estimé est de 14.000 tonnes.La baie de Port-au-Prince, indicateur de la dégradation de l'environnement, de l'absence de politique censée et cohérente de la gestion des déchets, crie sa misère, sa douleur.Maudite, elle démontre surtout le lien, la relation intime, l'interdépendance existant entre dégradation de l'environnement et pauvreté. Et aussi l'évidence que l'on ne saurait lutter efficacement contre la pauvreté sans la volonté clairement affichée et soutenue des décideurs de travailler à la réhabilitation de l'environnement.A Bizoton en tout cas, la pêche n'est toujours pas miraculeuse. Et la malédiction de la baie difficile à conjurer...
Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46664&PubDate=2007-07-28
Grogne des pharmaciens...
Vendredi 27 juillet, 12h30 PM, la rue Mgr Guilloux grouille de gens. L'activité commerciale bat son plein au niveau des pharmacies longeant cette artère. Hector, après avoir sillonné plusieurs pharmacies, arrive à retrouver le médicament pour sa femme qui souffre d'une douleur au ventre à un prix qui lui convient. « J'habite à Christ-Roi, j'ai essayé d'acheter ce médicament dans plusieurs autres pharmacies je n'arrivais pas à le trouver. J'étais sûr le trouver ici près de l'hôpital de l'université d'Etat d'Haïti (HUEH) », a-t-il confié.
Pourtant, il ignore que beaucoup de pharmacies établies aux environs de l'HUEH ne remplissent pas les conditions de fonctionnement du Ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP) selon la dernière note publiée par cette institution. Un délai de 30 jours a été accordé pour régulariser leur situation.Ainsi, toutes les pharmacies qui n'ont pas renouvelé leur licence et qui sont établies dans des espaces inférieurs à 25m2 et ne respectant pas la distance de 300 mètres recommandées entre deux pharmacies seront mises sous scellés. C'est la consternation au niveau de certains responsables de pharmacies. Honoré Clodyl, pharmacien et propriétaire d'une petite pharmacie logée dans 2 pièces et située dans les parages de l'hôpital général depuis près de 6 ans reconnaît que certaines pharmacies évoluant dans la zone métropolitaine ne respectent pas les normes établies par le ministère.
Il s'insurge toutefois contre la distance de 300 mètres évoquée par le ministère qu'il qualifie d'arbitraire. Selon lui seulement quatre pharmacies subsisteraient au niveau de la rue Mgr Guilloux si l'on devait tenir compte de cette distance. « J'ai étudié la pharmacie à l'Université d'Etat d'Haïti. Après mes 4 ans d'études on m'a remis un diplôme m'autorisant à exercer ma profession sur toute l'étendue du territoire. Jamais mention n'a été faite de ne pas exercer mon métier au niveau de la rue Mgr Guilloux », fulmine-t-il.
Par ailleurs, le propriétaire d'une autre pharmacie installée dans la zone depuis plus de 10 ans ne croit pas à l'application d'une telle mesure. Il pense que la prolifération de pharmacies non loin de l'HUEH répond à un besoin urgent de desservir en premier les malades du plus grand centre hospitalier du pays. « Les gens viennent de partout pour s'approvisionner ici. Il y a toujours une grande affluence au niveau des parages de l'HUEH. Parfois certaines pharmacies ferment leurs portes jusqu'à 11h30 P.M », avoue-t-il, tout en reconnaissant que certains propriétaires augmentent les prix lorsqu'il commence à se faire tard.
Tous les autres pharmaciens interrogés ont pris le contre pied de la distance de 300 mètres exigée récemment par la direction centrale de pharmacie. "C'est une décision illégale, arbitraire et dénuée de sens inventée par ces dirigeants du MSPP pour satisfaire leurs propres désirs". Pourquoi Mme Magalie Rosemond n'a jamais évoqué la loi régissant les pharmacies dans ses interventions publiques? Pourquoi le ministre de la Santé publique, Dr Robert Auguste n'a jamais cité l'article de la loi régissant les pharmacies qui lui autorise de fixer cette distance de 300 mètres entre deux pharmacies? s'interroge un pharmacien. Pour faire fonctionner une pharmacie, il faut remettre au ministère un dossier signé par un pharmacien. Dans ce document, l'apothicaire s'engage à superviser la pharmacie. Elle doit être logée dans un espace adéquat (surface 25m2 minimum). Le propriétaire doit disposer dans les locaux de cet établissement d'un ensemble de matériels : un réfrigérateur pour conserver au frais certains médicaments, un entonnoir et un cylindre gradué, un livre de pharmacologie à titre de référence est également nécessaire pour avoir des informations. Selon la direction centrale de Pharmacie du Ministère de la Santé publique et de la Population quelque 200 pharmacies opèrent dans des conditions irrégulières au niveau de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. 100 autres opèrent dans les mêmes conditions dans les départements du Sud, du Nord et du Sud-Est.
Alain Gaillard et Sherline Chanlatte Duplan
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46714&PubDate=2007-07-27
APN en las aguas de la privatización
Lo que está en juego de la privatización probatoria de la Autoridad portuaria nacional (APN) han sido delimitados, jueves, al Senado de la República huésped de la Comisión nacional de las agencias marítimas. “El personal pletórico del APN no está en condiciones de adaptarse a las normas internacionales vigentes para la gestión de los puertos”, consideró Edouard Baussan, el Presidente de la Comisión nacional de las agencias marítimas, citado por el senador Rudy Hérivaux. Aproximadamente 200 profesionales, dijeron al hombre de negocios, podrían proporcionar el mismo volumen de trabajo para el cual 1200 empleados son contratados por el APN. Cifras que parecían convincentes para los parlamentarios que desearían una “privatización a cara humana.”
“No podemos sacrificar a los empleados sobre el altar de la privatización, replicó el senador Hérivaux (Fanmi Lavalas) al espíritu de sacrificio mencionado por la Comisión nacional de las agencias marítimas para modernizar el APN.” Vista la situación de precariedad que existe en el país sería necesario encontrar de antemano una solución alternativa, abogó al parlamentario. Rudy Hérivaux que respondía a las cuestiones del Diario sugirió negociaciones entre los responsables del Consejo de modernización de las empresas públicas (CMEP), del Ministerio de Finanzas, del de la Planificación y el sector privado.
“A la vista de las experiencias ya hechas con la fábrica de harina y Fábrica de cemento de Haití, dos empresas del Estado haitiano privatizadas desde cerca de una década, han dicho al senador, los responsables deben convencernos de la necesidad de privatizar el APN.”
Después de la Téléco cuyo proceso está en curso a privatizarse el APN es el más evidente de las empresas del Estado.
Los puertos haitianos, indicara recientemente el Presidente René Préval, tienen la tarifa más elevada del todo el Caribe. Lo que constituye, según el jefe del Estado, una falta de ganancias para el país. Algunos hombres de negocios prefieren ir a otras partes.
La Téléco, la Oficina nacional de seguro (ONA), la Autoridad portuaria nacional (APN), la Electricidad de Haití (EDH) conocerán de una forma o de otra reformas, privatizaciones o una asociación entre los sectores público y privado con el fin de rentabilizarlos para el bien de la nación, recientemente anunciara el jefe del Estado.
La gestión de algunos puertos autorizados a recibir y exportar mercancías específicas se mencionó también en el encuentro celebrado a puertas cerradas entre los parlamentarios y los miembros de la Comisión nacional de las agencias marítimas.
Algunos de estos embarcaderos se interesarían en acoger otras mercancías, otros que los por los cuales tienen una autorización.
Claude Gilles
Fuentes
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46699&PubDate=2007-07-27
Traduccion Thom GATO
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¡Esto merece un comentario!
Antes mismo de hablar de privatización de las empresas públicas poco rentables, Al estado le bastaría para comenzar, enganchar un proceso de “normalización” en sus funcionamientos.
La palabra normalización utilizada aquí no es no un sustantivo destinado a definir una nueva línea económica si no es el contrario de anormal.
Las empresas públicas no son rentables en Haití debido a la corrupción, la incompetencia y a su politización. En efecto los Gobiernos tienen la práctica de servirse de los ingresos de estas empresas como sus haberes personales.
A nivel político no sólo hubo en el tiempo una distribución entre los políticos del país de la gestión de algunos sectores sino que hay sobre todo la concesión de puestos en exceso en las administraciones como recompensa por servicios prestados.
En realidad se recompensa a los militantes a menudo por sus acciones a menudo ilegales (vocear e intimidar parlamentarios, vocear e intimidar dirigentes politicos de la oposición, quemar locales de partidos politicos, organizar manifestaciones de apoyo, recibir los dirigentes de regreso de viajes al aeropuerto internacional….)por empleos en las cajas del estado en detrimento de toda idea de competencia y utilidad del empleado al buen funcionamiento de la empresa. Por ejemplo los artesanos del “Montanazo” podrían simplemente ir a reivindicar puestos en la Administración pública.
Esto explica el número impresionante de empleados en las listas de estas empresas deficitarias. Los 1.800 empleados del Teleco, los 1200 empleados del APN no son más que ejemplos para corroborar una práctica endémica extendida en todas las estructuras del estado. Si una empresa requiere a 200 empleados para funcionar no hay ninguna razón que pueda justificar que allí tengan 1.200 en una lista de pago.
Reducir el número de empleados - sin contar los casos particulares y los abusos - sólo volvería a entrar en el marco de la normalización del funcionamiento de estas empresas. Allí también será necesario evitar la amalgama entre las supresiones de empleos a causa de quiebra a la supresión de empleos para evitar precisamente la quiebra de estas empresas.
Sola y solamente en un segundo momento se podrá recurrir a los economistas, a las sindicalistas evolucionadas y a los inversores para discutir de la alternativa de la privatización.
Dr J.J 30/07/07
APN dans les eaux de la privatisation
Les enjeux de la privatisation probante de l'Autorité portuaire nationale (APN) ont été cernés, jeudi, au Sénat de la République hôte de la Commission nationale des agences maritimes. « Le personnel pléthorique de l'APN n'est pas en mesure de s'adapter aux normes internationales en vigueur pour la gestion des ports », a estimé Edouard Baussan, le président de la Commission nationale des agences maritimes, cité par le sénateur Rudy Hérivaux. Quelque 200 professionnels, a dit l'homme d'affaires, pourrait fournir le même volume de travail pour lequel 1200 employés sont engagés par l'APN. Des chiffres qui paraissaient convaincants pour les parlementaires qui souhaiteraient une « privatisation à visage humain. »
« Nous ne pouvons pas sacrifier les employés sur l'hôtel de la privatisation, a répliqué le sénateur Hérivaux (Fanmi Lavalas) à l'esprit de sacrifice évoqué par la Commission nationale des agences maritimes pour moderniser l'APN. » Vu la situation de précarité qui existe dans le pays il faudrait trouver au préalable une solution alternative, a plaidé le parlementaire. Rudy Hérivaux qui répondait aux questions du journal a suggéré des pourparlers entre les responsables du Conseil de modernisation des entreprises publiques (CMEP), du ministère des Finances, de celui de la Planification et du secteur privé.
« Aux regards des expériences déjà faites avec la Minoterie et Cimenterie d'Haïti, deux entreprises de l'Etat haïtien privatisées depuis près d'une décennie, a dit le sénateur, les responsables doivent nous convaincre de la nécessité de privatiser l'APN. » Après la Téléco dont le processus est en cours l'APN est la plus probante des entreprises de l'Etat à être privatisée. Les ports haïtiens, a récemment indiqué le président René Préval, ont le tarif le plus élevé de toute la Caraïbe. Ce qui constitue, selon le chef de l'Etat, un manque à gagner pour le pays. Certains hommes d'affaires préfèrent aller voir ailleurs. La Téléco, l'Office national d'assurance (ONA), l'Autorité portuaire nationale (APN), l'Electricité d'Haïti (EDH) connaîtront d'une manière ou d'une autre des réformes, des privatisations ou un partenariat public-privé en vue de les rentabiliser pour le bien de la nation, a récemment annoncé le chef de l'Etat.
La gestion de certains ports autorisés à recevoir et exporter des marchandises spécifiques a également été effleurée lors de la rencontre tenue à huis clos entre les parlementaires et les membres de la Commission nationale des agences maritimes. Certains de ces wharfs seraient intéressés à accueillir d'autres marchandises, autres que celles pour lesquelles ils ont une autorisation.
Claude Gilles
Source
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46699&PubDate=2007-07-27
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Ceci mérite un commentaire !
Avant même de parler de privatisation des entreprises publiques peu rentables à l’état il suffirait pour débuter, enclencher un processus de « normalisation » dans leurs fonctionnements. Le mot normalisation utilisée ici n’est point un substantif destiné à définir une nouvelle ligne économique sinon c’est le contraire d’anormal.
Les entreprises publiques ne sont pas rentables en Haïti à cause de la corruption l’incompétence et de leur politisation.
En effet les gouvernements ont l’habitude de se servir des rentrées de ces entreprises comme de leurs avoir personnels.
Sur le plan politique non seulement il y a eu dans le temps une répartition entre les politiciens du pays de la gestion de certains secteurs mais il y a eu surtout l’octroi de postes en surnombre dans les boîtes comme récompense pour services rendus (Aller vociférer et intimider les parlementaires, aller intimider les leaders de l’opposition, aller incendier et saccager les locaux des partis politiques, aller saccager et matraquer les étudiants universitaires…)
En fait les militants sont souvent récompensés de leurs actions souvent illégales par des emplois dans les boîtes de l’état au détriment de toute idée de compétence et d’utilité de l’employé au bon fonctionnement de l’entreprise.
Par exemple les artisans du « Montanagate » pourraient tout simplement aller revendiquer des postes dans l’administration publique. Ceci explique le nombre impressionnant d’employés sur les listes de ces entreprises déficitaires. Les 1.800 employés de la Teleco, les 1200 employés de l’APN ne sont que des exemples pour corroborer une pratique endémique étalée dans toutes les structures de l’état.
Si une entreprise nécessite 200 employés pour fonctionner il n’y a aucune raison qui puisse justifier qu’il y en ait 1.200 sur une liste de paiement.
Réduire le nombre d’employés – sans compter les cas particulier et les abus – ne rentrerait que dans le cadre de la normalisation du fonctionnement de ces entreprises. Là aussi il faudra éviter l’amalgame entre les suppressions d’emplois pour cause de faillite à la suppression d’emplois pour éviter justement la faillite de ces entreprises.
Seulement et seulement dans un deuxième temps on pourra faire appel aux économistes, aux syndicalistes évolués et au investisseurs pour discuter de l’alternative de la privatisation.
Version espagnole disponible sur Haiti Crema Y Nata sur http://haiti-crema-y-nata.blogspot.com
Caravane d'été 2007.... HAITI BOXE
L'objectif est de rendre compétitifs nos boxeurs en prévision des grands rendez-vous internationaux auxquels la boxe haïtienne devra participer dans les prochains jours.Ce programme comprend également des visites d'inspection dans certaines villes de la province dont Cap-Haïtien, Cayes, Jérémie, Jacmel, St Marc, Gonaïves etc ...Les places retenues dans l'aire métropolitaine pour cette « Caravanne d'été 2007 » sont les suivantes :- Place la Paix (Delmas 2)- Place Jérémie- Place Carl Bouard- Place du Canapé-Vert- Place St-Pierre- Place Boyer- Place de Tabarre - Place de l'Aéroport- Place de Fontamara 43- Kiosque Occide Jeanty
Avant son départ pour les Jeux panaméricains de Rio de Janeiro , Daniel Pierre Eddy avait déclaré qu'il profitera de sa participation à la réunion de l'Association internationale de boxe amateur (AIBA) pour discuter avec les membres de cette Association d'une éventuelle aide financière et matérielle au développement de la boxe haïtienne.De retour de Rio, le président de la FHBA entend rencontrer l'Instance de tutelle, le ministére des Sports ainsi que le Comité Olympique haïtien (COH), afin d'inscrire la Boxe au programme de la Solidarité olympique du CIO pour les quatre années à venir.
Daniel Pierre eddy s'attend également au soutien du secteur privé pour financer les activités de la « Caravane » et également un autre projet de compétition internationale (TOP FOUR) qui se déroulera Port-au-Prince et qui réunira boxeurs haïtiens, dominicains, cubains et portoricains.
Emmanuel Bellevuemanubellevue@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46709
SOS patrimoine : un week-end de festival dans la cité de la Crête-à-Pierrot
Dominique Batraville: Pourquoi SOS Patrimoine a-t-il organisé un festival culturel au Palais des 365 portes, à la Crête-à-Pierrot et à Sikrèt du 20 au 22 juillet ?
A20 : SOS patrimoine est un coup de tête utile, un geste de folie nécessaire. L'historique: vers le début du mois de juin, des amis m'ont rendu visite à Petite Rivière de l'Artibonite. C'était pour eux l'occasion d'explorer une ville merveilleuse dont on ne parle pas beaucoup. Ils ont été soumis au rituel de tous les visiteurs, à savoir une visite guidée du palais des 365 portes, du fort de La Crête-à-Pierrot et de la belle plage de la rivière l'Estère appelée Sikrèt. Ils sont ainsi passés de l'indignation à l'émerveillement. Le Palais des 365 portes est quasi découvert, des gens et des bêtes se l'offrent comme lieux d'aisance. A la Crête-à-Pierrot, les canons ont disparu: volés, paraît-il, par des individus et des institutions pirates nationales et étrangères. Le temps d'un petit bain à Sikrèt, la bonne humeur était revenue, le sens du risque aussi : « Il faut faire quelque chose », s'est-on écrié. Et voilà ! Sans financement, sans rien, on a embrayé sur l'idée d'un festival pour attirer l'attention sur cet état de fait. Bien vite, une date était prise. A la guerre comme à la guerre. Et là, nous avons été rejoints par le maire de la ville Lucien Rollin Delva qui n'a pas ménagé ses efforts pour nous aider. Les ministères de la Culture et de la Communication et des Affaires étrangères ont aussi supporté le festival.
D.B: Finalement, ce désir de revaloriser les sites historiques de la Petite Rivière de l'Artibonite s'est concrétisé par l'organisation effective du festival. Comment cela s'est-il passé à la maison du roi ou nan Kay Wa a ?
A20 : Bien sûr, le désir s'est concrétisé. Mais ne nous faisons pas d'illusions. On voulait réaliser un zoomage, on y est arrivé. C'était quand même l'affaire d'un week-end, et une telle démarche n'implique pas la résolution du problème. Elle a permis de marquer un début. Début qui tient essentiellement à la générosité d'un ensemble de personnes auxquelles il conviendra de rendre hommage dans les jours à venir. On ne pourra pas, bien sûr, citer tous les noms, car certaines personnes nous ont rattrapés en route, il faudra du temps pour les identifier toutes.
Pour revenir aux festivités proprement dites : elles ont commencé dans la maison du roi le vendredi 20 juillet à 6h du soir avec une communication titrée Mémoire d'avenir prononcée par le professeur François Anick Joseph et une exposition de peinture par de jeunes peintres rivartibonitiens, élèves pour la plupart de feu Ismael Saintilus ; de neuf heures du soir à deux heures du matin nos musiciens et nos poètes ont offert à l'assistance un spectacle improvisé ; toute la journée du samedi a été consacrée à des visites guidées conduites par Luc-Wans Duvalsaint, ex-maire de la Petite Rivière et coordonnateur du festival ; dans la soirée, on a eu un concert de tambour suivi d'un tour de chant de Tamara Suffren accompagnée des musiciens Wooly Saint-Louis Jean et Junior Dorcélus ; un peu plus tard, des musiciens de la ville ont pris la relève, cette étape a duré presque toute la nuit. Le moment-phare du festival a été le spectacle de Syto Cavé le dimanche 22 à midi à Sikrèt.
D.B. : Peut-on s'attendre à une prochaine édition du festival SOS patrimoine en 2008 ?
A20 : Cela va de soi. L'idée de départ est d'instituer SOS patrimoine. Mais SOS patrimoine doit aller plus loin. Il est appelé à enclencher une dynamique qui fasse du patrimoine rivartibonitien une préoccupation quotidienne. En ce sens, je suis certain qu'avant le prochain festival on aura commencé la restauration du Palais des 365 portes. Notre grand rêve, c'est de créer un musée dans ce palais.
D.B. : Le comité SOS patrimoine a-t-il un calendrier de travail pour le département de l'Artibonite en vue d'en faire une vraie destination touristique ?
A20 : C'est, à l'heure qu'il est, prématuré de parler de calendrier de travail. La question du patrimoine déborde le cadre de la Petite Rivière de l'Artibonite, elle est nationale. Dans ces circonstances, on ne saurait limiter sa sphère d'action. Mais il ne faut pas oublier qu'en ce moment nous ne disposons de rien, nous cherchons tout simplement à faire bouger les choses. Notre voeu serait que dans tout le pays des groupes s'organisent pour sauver le patrimoine, bien entendu sans cette forme de dévoiement endémique qui anéantit tous les élans nobles.
D.B: Le patrimoine historique de la Petite Rivière de l'Artibonite fait partie du patrimoine du grand Nord lié inextricablement à Henry 1er. Qu'en est-il, A20 ?
A20 : Il y a des évidences qu'on ne peut pas réfuter: la Petite Rivière de l'Artibonite héberge le Palais des 365 portes de Christophe appelé communément la maison du roi. C'est dire que mon pays est l'un des points clés de ce qu'on continue à appeler le Grand Nord. Mais évitons de tomber dans des anachronismes, il n'existe pas aujourd'hui de Grand Nord, comme il ne saurait exister de royaume du nord, nous sommes un petit peuple, un petit pays dont la question de la survie se pose en leitmotiv, parlons de préférence de la grande Haïti et essayons de sauver le patrimoine commun.
Propos recueillis par Dominique Batraville
Source
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46695&PubDate=2007-07-28
Le tunisien Hédi Annabi nouveau chef désigné de la MINUSTAH
vendredi 27 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Le sous-secrétaire général adjoint de l’ONU pour les opérations de maintien de la paix, Hédi Annabi, a été désigné vendredi comme le nouveau chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), en remplacement d’Edmond Mulet qui lui succédera à New York.
Agé de 63 ans, Annabi est un diplomate tunisien de carrière qui dirigeait depuis le 28 janvier 1997 le département des opérations de maintien de la paix aux côtés du français Jean-Marie Guéhenno.
Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er septembre prochain.
Pour sa part, le diplomate guatémaltèque Edmond Mulet fera le voyage en sens inverse pour se consacrer à la gestion des missions de paix. Il était arrivé à son poste en Haïti en juin 2006 après le départ du chilien Juan Gabriel Valdés.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, attendu mercredi prochain à Port-au-Prince pour une visite de 24 heures, a communiqué ces deux changements de manière formelle au président en exercice du Conseil de sécurité, l’ambassadeur chinois Wang Guangya.
Hédi Annabi avait récemment séjourné en Haïti dans le cadre de ses responsabilités en matière de maintien de la Paix.
La MINUSTAH compte 7.200 soldats et 1.500 policiers internationaux venus d’une quarantaine de pays. Déployée dans le pays depuis juin 2004, son actuel mandat expire le 15 octobre. spp/RK
source:
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3915
Des hommes d’affaires guadeloupéens veulent investir en Haïti
Les membres de la délégation guadeloupéenne estiment que cette visite a été fructueuse, précisant que de nombreuses opportunités existent des deux côtés ainsi que la volonté de travailler ensemble.
La vice-présidente du Conseil régional de la Guadeloupe, Marlène Mélisse Miroite, a déclaré que la visite a permis " d’identifier les secteurs prioritaires qui requièrent des interventions pressantes".
Les secteurs privilégiés par les membres de la délégation guadeloupéenne sont la santé, l’éducation, la formation, la culture, le développement du tourisme, l’appui au secteur agricole et l’accompagnement à la restructuration du micro crédit . Des cadres de différentes institutions, telles la Chambre de commerce et d’industrie de la Guadeloupe, la Chambre des métiers, la Fédération du bâtiment et des travaux publics étaient au nombre des personnes ayant effectué cette visite de 6 jours en Haïti.
La vice-présidente du Conseil régional de la Guadeloupe, a fait remarquer qu’il y a des influences culturelles de la part de la communauté haïtienne de Guadeloupe, soulignant que " la question de l’immigration reste l’un des défis majeurs".
Les responsables de la Chambre franco-haïtienne de commerce et d’industrie (CFHCI), croient que le renforcement de la coopération avec la Guadeloupe peut contribuer au développement
Source
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12882
La justice met sous scellés les entreprises Chachou aux Gonaïves
Une station de radio, un hôtel et un supermarché dont le propriétaire est le présumé trafiquant de drogue Lavaud François, extradé en Floride
samedi 28 juillet 2007,
Une semaine après l’arrestation et le transfert en Floride de leur propriétaire, la station de radio Chachou FM, Chachou hôtel et Chachou supermarket ont été fermés conformément aux instructions du chef du parquet des Gonaïves, Me Nicoletta Dieudonné Joseph.
Accompagné d’agents de l’unité départementale de maintien d’ordre (UDMO), de la Police Nationale et de casques bleus, le juge de paix chargé de l’exécution de la décision n’était en mesure de fournir la moindre explication. Assailli de questions, il a préféré référer les journalistes au commissaire du gouvernement.
Fermées peu après l’extradition de Lavaud François, les entreprises Chachou portent le surnom de leur propriétaire. Un membre de la famille avait décidé de les rouvrir après l’intervention mouvementée de l’Agence américaine antidrogue (DEA) et du Bureau haïtien de lutte contre le trafic de stupéfiants (BLTS).
Pris de panique, les clients de Chachou hôtel avaient tous vidé les lieux le jour de l’opération, le 16 juillet.
Ecroué depuis le lendemain aux Etats-Unis, Lavaud François, ex-déporté aux affaires florissantes, est en attente de jugement. Tout comme l’ancien lieutenant des FAD’H Raynald Saint-Pierre et Bernard Piquion surnommé "Fusil Bois", partis en même temps que lui.
Dans le cadre de l’offensive antinarcotique lancée il y a deux semaines, les autorités haïtiennes et américaines ont échoué dans une tentative d’arrestation très mouvementée de Guy Philippe, ex-chef des rebelles anti-Aristide en 2004 et candidat à la présidentielle de 2006. spp/RK
Source:
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3918Un premier week-end en tôle pour Fritz et David Brandt
Une bataille judiciaire s’annonce autour d’une affaire de fausses factures portant sur plus d’un million de gourdes
dimanche 29 juillet 2007,
Incarcérés au Pénitencier National, la prison civile de Port-au-Prince, le père et son fils issus d’une des plus riches familles du pays pourraient comparaître dans les prochaines heures au cabinet d’instruction. L’affaire a été confiée à un magistrat instructeur après que le parquet ait ordonné l’incarcération des prévenus sous mandat de dépôt.
Un fonctionnaire de l’administration générale des douanes serait également détenu.
L’affaire remonte au 18 octobre 2006 lorsque Jean-Marc Larco, un autre important homme d’affaires de la place, avait conclu avec la Compagnie haïtienne de moteurs l’achat d’un camion d’une valeur de 100.000 dollars. La maison appartenant aux Brandt devait s’occuper de l’importation et du dédouanement du véhicule.
Cependant, le 18 juillet dernier, soit neuf mois plus tard, M. Larco, informé des poursuites judiciaires dont il allait être l’objet, avait saisi le parquet de Port-au-Prince d’une plainte contre Fritz et David Brandt. Ensemble, ils auraient réalisé une opération frauduleuse ayant permis de sous-facturer l’importation pour laquelle plus d’un million de gourdes de taxe devaient être prélevés et versés à l’Etat haïtien.
Jeudi dernier, les deux Brandt qui répondaient à une convocation du commissaire Claudy Gassant ont été placés en état d’arrestation à l’issue d’un interrogatoire d’une journée.
Des employés des douanes et de la Banque Centrale ont aussi auditionnés.
L’avocat des deux entrepreneurs, Me Constantin Mayard Paul, estime que toutes les étapes suivies dans le cadre de l’importation et du dédouanement du camion sont conformes aux normes et procédures administratives. Il soutient que le chef de parquet ne serait pas en mesure de prouver la culpabilité de ses clients. spp/RK
Source
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3921
Haïti s’incline face au Boca Juniors 0-2
Une défaite logique, selon la presse argentine
dimanche 29 juillet 2007,
La sélection haïtienne de football a été logiquement battue par le club argentin de Boca Juniors, champion d’Amérique du Sud en titre, sur le score de 2 buts à 0, en match amical disputé samedi soir au stade Orange Bowl de Miami devant quelque 8.000 spectateurs.
A la 22e minute de jeu, Martin Palermo, l’ex-attaquant international argentin de 33 ans, a ouvert le score de la tête sur un centre de Juan Krupoviesa auteur d’un superbe débordement. Célèbre pour ses frasques et ses trois pénalties ratés dans un match de la sélection albiceleste, Palermo a parfaitement exploité une sortie hasardeuse du jeune portier haïtien Peterson Occenat.
En début de seconde période, le demi volant Jesus Dàtolo, parti de la gauche, a définitivement fait le break en plaçant un tir croisé imparable (46’).
Le quotidien argenti Clarìn souligne que le club le plus titré au monde (17) mérite amplement sa victoire tant il a promené l’équipe haïtienne du début jusqu’à la fin. Le journal salue tout de même la combativité de nos compatriotes qui, dit-il, ont attaqué constamment après le premier but et tenté en vain de surprendre Boca par de longues passes en profondeur. Un coup franc d’Alexandre Boucicaut et deux dangereux tirs de Fritzon Jean-Baptiste et de Jean Sonny Alcénat dit "Tiga" ont sérieusement inquiété le gardien de Boca Juniors, Pablo Migliore.
Les joueurs de Miguel Angel Russo ont bien clôturé leur tournée américaine de 15 jours avec trois victoires, une défaite et un nul. Ils jouaient contre Haïti leur dernier match avant d’affronter dimanche prochain Rosario Central, lors de la journée inaugurale du tournoi d’ouverture de la saison 2007/2008 en Argentine. spp/RK
dimanche 29 juillet 2007
Le Compas au cours des ans
A l’occasion du 52 eme anniversaire du Compas l’animateur de musique, Joe Damas, a pris le soin de mettre en lumière les différentes étapes qu’il qualifie de mutation de ce genre musical.
Il affirme que le créateur de ce rythme, la maestro Nemours Jean Baptiste, a pendant longtemps bien montré le style auquel il avait donné naissance.
Ensuite ce fut l’aire des mini jazz avec notamment les Shleu Shleu, les fantaisistes, les Difficiles, les Ambassadeurs. On prétend que les Shleu Shleu aurait détrôné Nemours Jean Baptiste parce qu’à un certain moment à cabane Choucoune Nemours permettait au Shleu Shleu petit groupe junior de performer. " On estime que les Shleu Shleu avec 9 musiciens arrivaient à avoir la densité sonore de Compas direct qui comptait 14 musiciens".
La plupart de ces mini jazz allait avoir un prolongement ; Les Shleu Shleu ont eu comme prolongement les Skah Shah, le Bossa a été le prolongement naturel de l’Accolade International et les frères Dejean ont eu comme prolongement le Syteme Band.
Il faut noter qu’il y a eu une autre école du Compas à partir de Ibo Combo qui a donné le Caribean Sextet.
Joe Damas a salué le travail réalisé par des producteurs tels Herby Widmaier et Boby Denis qui ont enregistré un nombre incalculable d’album Compas. Boby Denis révèle que le premier album qu’il avait enregistré était celui des difficiles de Petion ville. A cette époque la musique était prolifique à Port-au-Prince et les enregistrements étaient quasi quotidiens souligne M. Denis.
En ce qui a trait à la situation actuelle Joe Damas dénonce une certaine déchéance au niveau de certaines formations musicales relative a la qualité de la musique compas. Il s’interroge sur la formation académique de certains musiciens qui font n’importe quoi.
Il y a un phénomène de one man show indique M. Damas qui note le contraste avec les orchestres de 14 musiciens a l’époque de Compas direct. " Il y a de ces ignorants qui se mettent en tête de jouer de la musique et se présentent devant un public pour debiter leurs salades, je monte une garde et je suis vigilant à cette situation", ajoute t-il.
S’il n’y a pas des écoles de musiques on aura du garbage in et garbage out et a l’arrivée un public "mediocrisé " avance t-il.
Demain deuxième partie de Le Compas au cours des ans avec Boby Denis
La Minustah alerte sur les cas de lynchage
Le chef de la section droits humains de
Thierry Fagart qui note que des innocents ont été tués par des individus bénéficiant du support d’une foule, réclame une prompte réaction des autorités judiciaires et policières en vue de freiner cette forme de justice expéditive, les assimilant des assassinats. " Aux Gonaives deux individus se rendant à un mariage ont été tués par des personnes qui avaient été enlevées la veille par des bandits", affirme t-il expliquant que les deux individus tout comme les bandits circulaient avec une motocyclette. " Motocyclette pour motocyclette c’était suffisant pour que ces personnes soient tuées", regrette t-il.
Le chef de la section droits humains de
" Le lynchage est une situation intolérable, c’est un faux procès mené par des gens qui n’ont pas le mandat de l’état et qui se termine par la sanction fatale", ajoute t-il.
De son coté, le secrétaire général du Réseau National de défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, confirme le constat de
Selon M. Espérance la méfiance de la majorité de la population à l’égard du système judiciaire et de l’institution policière pousse certaines personnes à se faire justice. Tout en condamnant de tels agissements il réclame l’adoption de disposition pour renforcer les systèmes judiciaire et carcéral afin que les bandits capturés ne soient pas remis en liberté.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12876
Alix Fils Aimé affirme qu’un climat sécuritaire sûr et stable règne dans le pays
Le président de la commission nationale de désarmement démantèlement et Réinsertion (CNDDR), Alix Fils Aimé, déplore les réticences de certains membres du secteur privé à remettre les armes de gros calibres en leur possession. Tout en regrettant les déclarations de Jean Robert Argant, président de la chambre de commerce, Alix Fils Aimé indique qu’il existe en Haïti un climat sécuritaire comparable a ceux des grandes villes occidentales.
M. Fils Aimé dit ne pas comprendre l’attitude de certains hommes d’affaires qui d’une part invitent les investisseurs étrangers et d’autre part claironnent que les conditions sécuritaires ne sont pas réunies. " Ces déclarations sont regrettables et placent ces gens dans une situation d’exception par rapport à la loi", déclare t-il ajoutant que ces déclarations contradictoires et confuses nuisent au climat de stabilité.
Selon le président de
Toutefois il entend poursuivre le dialogue avec les membres du secteur privé, espérant des gestes importants et prudents de leur part.
En ce qui a trait aux craintes de résurgence des groupes armés, Alix Fils Aimé rappelle que la majorité des chefs de gang, à l’exception d’Amaral, ont été appréhendés. " Aucun gang n’a la capacité de se reconstituer " affirme M. Fils Aimé qui met l’accent sur les capacités de la police et de
De plus, le président de
Par ailleurs, il rappelle qu’un programme financé par le PNUD permet de légaliser les armes à feu.
Source
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12875
Version espagnole disponible sur Haiti Crema Y Nata en http://haiti-crema-y-nata.blogspot.com
Labadie tout feu tout flamme
A Labadie, il y a un grand baptiste de style hangar destiné à vendre des produits artisanaux. Lors de ma visite, effectuée un dimanche, cette boutique était fermée. Les toilettes et restaurants ne fonctionnaient pas non plus. J'ai oui dire que tout fonctionne lorsque les bateaux de croisières sont dans la rade, car tout se négocie en US dollar. Il faut dire qu'en pénétrant à l'intérieur du site on a pu trouver une toilette avec douche qui était accessible. Il y avait une certaine animation musicale sur la plage et différents marchands ambulants sillonnaient les lieux en nous offrant toutes sortes de fritures, comme : lambi, homard boucané, griots, bananes pesées etc. On a pu acheter des boissons alcoolisées et gazeuses. Lorsque je me suis renseigné auprès de ses gens pour savoir d'où ils venaient, ils m'ont dit qu'ils habitaient au village qui était juste en face. Je leur ai aussi demandé comment ils se rendent chez eux, ils m'ont répondu qu'ils se rendent sur la plage par petit bateau. Il n'existe pas de route adéquate. Ils peuvent seulement emprunter un sentier que peut être nos ancêtres tainos fréquentaient jadis. Les gens de ce village dénommé Labadie vivent exclusivement du tourisme qu'il soit local ou international.
Il va s'en dire que les installations de Labadie sont assez moderne et peuvent rivaliser avec n'importe quelle installation de plage se trouvant n'importe où au monde. Revenons au sable, en franchissant l'entrée on l'observe, plus on avance à l'intérieur plus on patauge dedans, le sable est tellement fin qu'on a l'impression que l'on marche sur du sucre rouge ; sensation que l'on ne retrouve pas dans la majorité des plages de l'Ouest. L'une des premières sensations de bien-être a été de voir le rugissement des vagues provoquées par un agréable vent du nord que nos troubadours honorent dans leurs chansons, principalement l'orchestre Tropicana.
Le plus intéressant, ce sont les plages, le site à la forme d'une presqu'île et il y a différentes plages indépendantes les unes des autres. Faisant des comparaisons, certains visiteurs estiment que telle plage ressemble à celles de Jacmel et telle autre à celles de la côte des Arcadins. J'ai constaté un hic, qui selon l'endroit ou on se situe peut être agréable ou désagréable : c'est le manque d'ombre lorsqu'il y a beaucoup de gens. Il ne faut pas se leurrer, Labadie est ce qu'elle est à cause des bateaux de croisière qui apportent des devises intéressantes pour tous les gens qui le côtoient. Ne doit-on pas dire, pas de venu de bateau avec des touristes étrangers, pas de fonctionnement du site à plein rendement. Le fait que ce soit le dollar américain qui est utilisé comme monnaie d'échange pour accéder aux différents services fait qu'une majorité de nos concitoyens n'auraient pas pu s'offrir le luxe d'accéder à ses services onéreux, si toutes les fois ils leur étaient offert.
La première fois que j'ai pris connaissance de Labadie c'était dans une revue touristique américaine bien côté. Le nom était écrit en anglais (Labadee). Et sur le site on utilise la même orthographe. Dans l'article on soulignait qu'il était situé à Hispaniola, cela avait attiré mon attention malgré à première vue, je pensais qu'elle se situait en république Dominicaine. Comme Haïti n'a pas bonne presse dans le monde, il a fallu que les opérateurs touristiques trouvent un nom exotique, qui était dans le passé haïtien pour pouvoir vendre la denrée rare d'Haïti qu'est le site de Labadie. Lors d'une conversation avec un ami, il m'a fait savoir que : récemment lors d'un colloque international sur le tourisme, Labadie a été classée parmi les 21 plus belles plages les du monde. Cette fierté de ce joyau nordique ne devrait-elle pas faire profiter à tous les sites touristiques, surtout ceux qui sont situés dans le Nord, la manne qui lui tombe dessus ?
Cela nous envoie évidemment vers les infrastructures de transport qui selon moi n'est pas digne de Labadie. La route qui mène sur le site passe par les montagnes, c'est une route en terre battue, caillouteuse, par endroit glissante et par-dessus le marché étroite. Elle me fait penser aux chemins coloniaux relatés par Moreau de Saint Mery. On a l'impression que si deux calèches se croisaient il n'y aurait pas de place pour qu'un piéton puisse passer.
Pour le présent moment, Labadie est plus accessible et sans grand danger par bateau. Où sont les entrepreneurs du Cap ? N'ont-ils pas vu comme moi qu'il y a un circuit Cap-Labadie à exploiter sur l'eau ? Si les intéressés décidaient un jour de construire une route normale reliant Cap-Labadie et un Aéroport dans les environs ce serait bénéfique pour l'industrie touristique nordique et même haïtienne. Il va falloir que les choses se fassent d'une autre manière. Les intéressés du privé qui sont dans le Nord ou quelque part dans le pays, allez-vous rester indéfiniment à la remorque de l'Etat ? Il est grand temps que des groupes d'investisseurs s'organisent et prennent certaine initiative afin de démarrer pour de bon, l'industrie touristique devenu depuis plusieurs années, moribonde.
« Labadie se Paradi » thème d'une chanson de Tropicana qui peut être un adage et un souhait pour dire que si tous les intéressés devraient décider de faire les choses autrement : « Ayiti ka retounen yon paradi menm jan li te ye lan tan taïno yo, menm si sa kòmanse nan Labadie »
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46535
Louis M. Lecoin