AFP 22/11/2010
Les Nations unies ne retireront pas les soldats népalais chargés du maintien de la paix en Haïti, malgré les accusations selon lesquelles ils seraient à l'origine de l'épidémie de choléra qui a fait plus de 1.300 morts, a indiqué l'ONU. "A l'heure actuelle, il n'est pas prévu de les retirer", a assuré à l'AFP Tony Banbury, secrétaire général assistant pour la planification, interrogé sur l'avenir du contingent népalais d'un peu plus de 1.000 soldats et policiers.
Les Casques bleus népalais ont été placés sous protection spéciale depuis le début de manifestations la semaine dernière contre leur présence dans le centre et le nord du pays, à la suite de rumeurs selon lesquelles ils auraient transmis la bactérie du choléra. La mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) a qualifié ces accusations de "malveillantes". "Le pays souffre, il y a des gens qui meurent. Il est naturel que les Haïtiens veuillent connaître la source" du choléra, a souligné M. Banbury, qui a été étroitement associé à la mission de l'ONU en Haïti depuis le séisme dévastateur de janvier qui a fait 250.000 morts.
"Mais nous ignorons" l'origine de l'épidémie et "les épidémiologistes indiquent qu'il est difficile de la déterminer. Plusieurs experts très professionnels s'orientent dans des directions très différentes", a-t-il ajouté. "Nous devons nous concentrer sur la réponse (au choléra), même s'il est important de savoir d'où il vient", a-t-il ajouté.
"La crise est vraiment grave et les vrais chiffres des morts sont significativement plus élevés que les chiffres diffusés. Il y a plus de morts que ce que nous savons et davantage de gens contractent" la maladie, a-t-il observé. Les porte-parole de l'ONU ont souligné que des tests effectués dans le camp des Népalais avaient tous été négatifs.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/22/97001-20101122FILWWW00615-les-casques-bleus-nepalais-restent-en-haiti.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 22 novembre 2010
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2 commentaires:
Pourquoi devraient-ils le faire ? Ne sont-ils pas sûrs de l’impunité quoi qu’il se passe dans un petit pays comme Haïti ? Leurs thuriféraires locaux, fideles au rendez-vous, ne profitent-ils pas pour faire de l’argent sur le dos d’une population démunie par eux-mêmes ? N’en profitent-ils pas pour activer leurs propres petits commerces ? On n'a aucune obligation de respecter un pays dont le chef ne le fait pas. Enlever ce que tous les indices semblent montrer comme le foyer du cholera, c'est presqu'éradiquer le mal. Or on en a grand besoin pour continuer à rentabiliser comme toujours la misère. Et après il se trouvera des gens suffisamment innocents pour prétendre qu’ils ne sont pas cohérents.
Pourquoi le feraient-ils s'ils sont surs que leurs fideles serviteurs locaux, ceux qui profitent pour activer leurs propres petits commerces, appuient une telle decision? On n'a aucune obligation de respecter un pays dont le chef ne le fait pas. Enlever ce que tous les indices semblent montrer comme le foyer du cholera, c'est presqu'erradiquer le mal. Or on en a grand besoin pour continuer la rentable activite habituelle. La coherence n'a donc jamais ete absente de la partie.
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