Gascoy Pierre dit "Bobo", en cavale depuis le 12 janvier, était à la tête d’un gang responsable de meurtres et kidnappings en série à Fermathe et Thomassin, selon la Police Nationale mardi 14 septembre 2010, Radio Kiskeya
Gascoy Pierre alias "Bobo", un redoutable chef de gang impliqué dans des crimes de sang et des rapts crapuleux, a été arrêté lundi soir à Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince) au cours d’une opération de la police du bidonville.
Condamné et incarcéré au Pénitencier National, la prison civile de Port-au-Prince, le captif s’était évadé à la faveur du séisme du 12 janvier.
Selon le porte-parole de la Police Nationale, Frantz Lerebours, interrogé par Radio Kiskeya, Gascoy Pierre faisait l’objet d’une longue filature pour son rôle de leader au sein d’un puissant gang opérant dans les hauteurs de Pétion-Ville (banlieue est de la capitale).
Cette bande criminelle serait notamment responsable de plusieurs enlèvements enregistrés ces dernières semaines à Fermathe et Thomassin et de l’assassinat d’un fonctionnaire d’origine haïtienne de l’administration américaine, Ronald Chéry.
La victime, qui travaillait pour le ministère de l’intérieur (Homeland Security), avait été abattue le mois dernier en tentant de s’opposer à l’enlèvement d’une adolescente de sa famille à Pèlerin, sur la route de Laboule.
Le commissaire Lerebours précise qu’il y a un mois, la PNH avait épinglé trois complices de Bobo pendant que celui-ci franchissait la frontière avec deux Prado volées qui devaient trouver preneur en République Dominicaine.
Réagissant aux critiques portées contre le nombre trop peu significatif de fugitifs appréhendés depuis la tragédie de janvier, le porte-parole affirme qu’environ un millier des 4.000 détenus en cavale ont été repris. Soit un quart de la population carcérale de la capitale avant le tremblement de terre.
Il souligne que la "qualité des nouvelles captures" importe aussi beaucoup pour la task force de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) qui a dans son viseur les bandits les plus notoires capables de remettre sur les railles la machine infernale de l’insécurité.
En dépit des annonces successives de l’arrestation, ces derniers jours, de membres présumés de gangs par les polices haïtienne et onusienne, des actes criminels continuent d’être commis régulièrement dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7044
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 15 septembre 2010
Un dangereux repris de justice capturé à Cité Soleil
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire