La transition de la phase des secours à celle de la reconstruction d'Haïti a été au centre des débats du Conseil économique et social (ECOSOC) de l'ONU le 13 juillet 2010. Dans son intervention le Président du Groupe spécial sur Haïti, le canadien Robert McNee a soutenu que l'assistance humanitaire demeurait nécessaire, que la reprise était lente et la reconstruction demeurait encore au stade de la « planification ». La transition ne pourra réussir sans l'intervention du Gouvernement haïtien et d'un effort accru de la communauté internationale, a martelé M. McNee tout en assurant que " les conditions pour jeter les bases d'un développement sont aujourd'hui réunies".
De son coté l'Envoyé spécial du Gouvernement d'Haïti auprès du Secrétaire général des Nations Unies, M. Leslie Voltaire, a expliqué que le plan de 11 milliards de dollars présenté pour la reconstruction prévoit une refondation territoriale, économique, sociale et institutionnelle du pays. Rappelant que la phase d'urgence n'était pas encore achevée, M. Voltaire a souligné que 2% seulement des plus de 10 milliards promis avaient été décaissés. Il a fait remarquer que la population était mécontente, exprimant l'espoir que la Commission intérimaire parviendra à mettre en place une reconstruction décentralisée.
Pour sa part la présidente de la Croix-Rouge haïtienne, Michaële Amédée Gédéon, a mis l'accent sur l'importance d'une étroite coopération entre les pouvoirs publics et les organisations non gouvernementales (ONG). Elle explique que « le rôle des organisations humanitaires est de subvenir aux besoins d'urgence à court terme, et non de se substituer aux pouvoirs publics à long terme ».
L'Envoyé spécial adjoint des Nations Unies pour Haïti, M. Paul Farmer, et le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général pour Haïti et Coordonnateur résident par intérim des Nations Unies en Haïti, M. Nigel Fisher, avaient également pris part aux débats de l'Ecosoc.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17989
Commentaires:
Apres six mois, apres des conferences intellectuelles, des debats universitaires et des propositions de toutes les formes et couleurs, Haiti et ses haitiens croupissent sous les decombres dans la poussiere et le soleil au zenit d'un mois de juillet. On continue avec des debats pour redire ce qui a toujours ete dit sur Haiti. Des conferences pour sortir de vraie palissade sur la question et la problematique d'Haiti.
Les intervenants cites dans cet article n'ont rien dit de nouveau. Ils n'ont rien dit du tout.
On aimerait voir un peu plus d'actions et d'activites que ces rethoriques passe-partout pondues dans les cercles intellectuels qui trop souvent tournent le dos ou surfent sur la realite haitienne cruelle et dure pour les autres qui attendent de vraies reponses.
De la paroles aux actes chers specialistes....Faites comme si!
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 15 juillet 2010
Ecosoc souhaite la poursuite de l'assistance humanitaire aux haïtiens
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