Leur état de santé exige un séjour médical en Guadeloupe, affirme le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui chiffre à 372 le nombre de jeunes haïtiens accueillis dans des familles françaises depuis le 12 janvier
jeudi 4 mars 2010,
23 enfants haïtiens malades, dont l’adoption en France a reçu le feu vert des autorités judiciaires, seront évacués dans les prochains jours vers un centre médico-psychologique de
"Leur vie n’est pas en danger, mais il y a des soins médicaux à distribuer", a fait savoir, à propos des enfants âgés de 9 mois à 8 ans, M. Kouchner qui s’exprimait lors d’un point de presse du Quai d’Orsay (siège de la chancellerie) sur la situation post-séisme en Haïti.
"Il y a des enfants qui souffrent de malnutrition, beaucoup de pneumopathies, et puis des dermatoses. Ce sont des infections banales, mais on ne peut pas les laisser évoluer", a-t-il poursuivi.
Le chef de la diplomatie française a expliqué que les jeunes malades font partie d’un groupe de 117 mineurs haïtiens en attente de transfert vers Paris après que la justice française a autorisé leur adoption.
Depuis le violent tremblement de terre du 12 janvier, qui a causé plus de 222.000 décès en Haïti, 372 enfants adoptés ont été accueilis en France, a indiqué Bernard Kouchner.
Ces derniers jours, des familles adoptantes françaises se sont plaint de la "lenteur excessive" qui, à leur avis, caractérise les transferts alors que leurs nouveaux fils et filles sont attendus impatiemment.
Le processus de régularisation des demandes d’adoption à l’étranger a provoqué, depuis le séisme, des interventions polémiques sur la politique de l’enfance de l’Etat haïtien et les filets de sécurité mises en place à la fois pour protéger les jeunes démunis contre des aventuriers malintentionnés et leur préparer un avenir meilleur. spp/Radio Kiskeya
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