La visite du chef de l'Etat dans le sud a été l'occasion d'évaluer les dégâts causés par les inondations du 27 février. Il a aussi permis au président Préval d'annoncer les premières dispositions gouvernementales en vue d'empêcher la répétition de ces catastrophes. René Préval s'est rendu aux Cayes, à Torbeck et dans la localité de Solon sérieusement touchées par les averses du week end écoulé. Dans ses interventions le président Préval a réitéré sa détermination à faire de la décentralisation l'objectif principal de son administration. Les énormes pertes humaines et matérielles enregistrées lors du séisme du 12 janvier résultent directement de l'exode rurale martèle M. Préval.
Pour amorcer le changement le chef de l'Etat a indiqué que 90 % des fonds du programme d'urgence seront consacré à la réalisation de travaux d'infrastructures dans les villes de province.
Le gouvernement a engagé 163 millions de dollars dans le cadre du programme d'urgence décrété après le violent séisme du 12 janvier.
Attirant l'attention sur l'effort du CNE qui a lancé les travaux de renforcement des digues, M. Préval a assuré que cette entreprise publique devra également curer les lits des rivières et des ravines du département du sud.
Au cours de la visite de la ferme rizicole à Torbeck, gérée par des experts taiwanais, le chef de l'Etat haïtien a fait remarquer que les villes de province doivent bénéficier des infrastructures dans le domaine de la santé et de l'éducation. Chaque citoyen a la responsabilité d'œuvrer à la construction d'un nouvel état basé sur la décentralisation a insisté M. Préval.
Considérant la contribution des divers secteurs de la société comme indispensable, le chef de l'Etat a fait valoir que la stabilité politique est une condition indispensable de la décentralisation.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17141
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 5 mars 2010
Préval poursuit son plaidoyer en faveur de la décentralisation
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire