L'ancien Président américain et Envoyé spécial de l'ONU pour Haïti, Bill Clinton, a effectué vendredi une visite dans ce pays, alors qu'il a été chargé cette semaine par le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, de coordonner les efforts internationaux d'assistance après le séisme du 12 janvier.
M. Clinton a rencontré des employés de l'ONU. Il devait également avoir des entretiens avec des responsables haïtiens et visiter une clinique et un camp de déplacés, a indiqué le porte-parole du Secrétaire général lors d'un point de presse au siège de l'ONU à New York.
Par ailleurs, l'aide humanitaire continue de se déployer. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué que jeudi soir 1,6 million de personnes avaient reçu une assistance alimentaire depuis que le séisme a frappé.
En outre, le PAM va accueillir le 12 février à son siège à Rome une réunion de haut niveau sur le développement agricole, la sécurité alimentaire et la nutrition en Haïti.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré pour sa part que les priorités actuelles étaient la construction d'abris temporaires et l'assainissement. Le manque de latrines est un sérieux problème. 7.000 latrines et 25.000 toilettes portables sont nécessaires.
L'Organisation Internationale des Migrations (OIM) a précisé que 55 agences humanitaires participaient aux efforts pour fournir des tentes et des matériaux de construction pour 1,1 million d'Haïtiens déplacés avant que la saison des pluies ne démarre.
Le séisme du 12 janvier, qui a durement frappé la capitale haïtienne Port-au-Prince, a tué 200.000 personnes et blessé des dizaines de milliers d'autres, selon le dernier bilan du gouvernement haïtien. Deux millions d'Haïtiens ont besoin d'assistance suite à cette catastrophe.
ONU
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 6 février 2010
Bill Clinton en visite en Haïti pour coordonner l'aide
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