Près de 400 boat people reconduits en Haïti depuis fin décembre
mardi 6 janvier 2009, Radio Kiskeya
213 boat people, arrêtés ces dernières semaines aux Bahamas, ont été rapatriés lundi au Cap-Haïtien (274 km au nord de Port-au-Prince), a constaté la presse.
Originaires du Nord et du Nord-Ouest, ils ont, pour la plupart, annoncé à leur arrivée leur ferme intention de reprendre le chemin de la mer, seule façon de fuir la précarisation de la vie quotidienne.
Le quotidien The Nassau Guardian informe que 132 des voyageurs clandestins, 101 hommes, 23 femmes et 8 enfants, avaient été interceptés dimanche dernier au sud-ouest de New Providence, une des îles de l’archipel des Bahamas.
Alertée par des résidents de Venice Bay, la police avait pu capturer les illégaux après plusieurs heures de recherche. Ils avaient été retrouvés à bord d’une embarcation de fortune mesurant une quinzaine de mètres.
Les autorités bahaméennes ont fait remarquer que le nombre d’illégaux haïtiens interceptés a considérablement augmenté durant la saison des fêtes.
Samedi dernier, les forces de défense de la marine avaient épinglé 75 personnes, 63 hommes et 12 femmes, au sud-est de Long Island.
24 heures plus tôt, 156 autres voyageurs s’étaient fait arrêter à Ragged Island.
Vers la même période, 68 compatriotes ont été interceptés dans les Exumas, l’une des principales îles des Bahamas.
Ce sont environ 400 boat people qui ont été ramenés de force en Haïti, seulement pour la dernière semaine de décembre, relève le directeur des services d’immigration, Jack Thompson Thompson.
Par ailleurs, les corps de six présumés ressortissants haïtiens ont été découverts la semaine dernière dans les eaux de New Providence. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5563
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 7 janvier 2009
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