Une accalmie a été enregistrée depuis jeudi dans la région métropolitaine ce qui a permis à certaines personnes d’acheter des produits alimentaires dans les rares marchés ouverts.
Le maire de Port-au-Prince, Jean Yves Jason Muscadin, a annoncé hier la reprise des activités visant à nettoyer la capitale après 72 heures de violence. Il fait état de l’appui de la Mairie aux entrepreneurs victimes les invitant à obtenir un constat d’un juge de paix dans le meilleur délai. Selon le maire un bureau de doléances sera installé au local de la chambre de commerce.
La direction des ressources fiscales de la mairie de Port-au-Prince a été pillée par des casseurs, confirme le maire qui lance un appel au calme aux Port-au-Princiens.
Dans le même temps, des étudiants ont manifesté leur intention de reprendre les manifestations antigouvernementales dans la capitale. Les forces de l’ordre sont intervenus rapidement au champ de Mars pour disperser la manifestation des étudiants.
Preuve d’un retour au calme à la capitale, le contingent de casques bleus appelé en renfort pour assurer la sécurité du palais national n’était plus visible jeudi après midi.
Dans les communes de Gressier et de Carrefour des stations à essence fonctionnaient et des véhicules étaient remarqués dans les rues hier après midi.
Une réunion spéciale entre le premier ministre et des ambassadeurs aurait permis d’obtenir un engagement de la communauté internationale à hauteur de 4 milliards de gourdes pour financer le programme d’urgence du gouvernement.
Pendant ce temps, de nouvelles manifestations antigouvernementales ont été enregistrées dans plusieurs villes de province telles Mirebalais, Jacmel, Bonbon, Saint-Marc, Petit-Goave, Grand- Goave, Leogane, Gonaïves, Miragoane.
La ville des Cayes a connu hier une journée calme au cours de laquelle le marché public et le transport en commun ont fonctionné. La ville de Hinche a enregistré sa première manifestation contre la vie chère, quelques heures après le discours du chef de l’état. Une nouvelle manifestation a été organisée dans la ville de Jacmel où des milliers de personnes avaient gagné les rues.
L’évêque du sud est, Guyre Poulard, condamne les actes de violence et estime qu’elles sont les conséquences des déclarations ironiques du chef de l’état à l’égard de la misère de la population.
Le prélat espère que le gouvernement et tous les secteurs oeuvrent afin d’empêcher que la situation dégénère d’avantage. " Le gouvernement doit dire un mot à la population qui vit dans une misère extrême", argue t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13662
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 11 avril 2008
Retour au calme dans la région métropolitaine
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