Les sénateurs concernés estiment justifiée leur démarche
vendredi 11 avril 2008,
Radio Kiskeya
L’ancien président du Sénat haïtien, Joseph Lambert (Sud-est, LESPWA), a jugé vendredi irrégulière la démarche de seize de ses collègues de réclamer la démission immédiate du chef du gouvernement, Jacques Edouard Alexis, suite aux dernières violences enregistrées dans le pays dans le cadre des manifestations contre la cherté de la vie.
Joseph Lambert précise que cette initiative ne respecte pas la procédure définie dans les règlements internes du Sénat en ce qui concerne les interpellations. Le premier sénateur du Sud-est soutient n’avoir toutefois aucune objection quant au principe de l’interpellation du premier ministre.
Le sénateur Youri Latortue, un des sénateurs signataires de la correspondance adressée au chef du gouvernement l’appelant à se démettre, a pour sa part dénoncé des manœuvres politiques ainsi que des tentatives de corruption visant à coopter certains des élus faisant partie du groupe des 16 afin d’empêcher le départ de Jacques Edouard Alexis. Il a mis l’accent sur le fait que sa démission s’impose, de même qu’un net changement de cap en matière économique, la voie néo-libérale suivie jusqu’ici ayant montré ses limites par rapport aux nombreuses attentes de la population.
Commentant la prise de position de Joseph Lambert, Youri Latortue invoque le Droit parlementaire autorisant, selon lui, la majorité d’une assemblée politique à adpoter une position, sans tenir compte des règles applicables à une minorité de cette assemblée.
A l’instar de son collègue Youri Latortue, le sénateur Gabriel Fortuné a réaffirmé la détermination de ses pairs à obtenir la démission immédiate du premier ministre Jacques Edouard Alexis. [jmd/RK] .
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4922
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 11 avril 2008
L’ancien président du Sénat haïtien juge irrégulière la démarche de 16 de ses collègues d’exiger le départ du chef du gouvernement
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