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lundi 11 février 2008

Le Sénateur Rudolph Boulos nie toute implication dans les sanctions contre la République Dominicaine

e vice-président du Sénat répond aux accusations portées contre lui par des aviculteurs dominicains
samedi 9 février 2008,
Radio Kiskeya

Le vice-président du Sénat haïtien, Rudolph Boulos, a rejeté ce week-end les accusations d’éleveurs dominicains selon lesquelles il ferait partie d’un groupe d’hommes d’affaires qui exercerait des pressions en vue du maintien de l’embargo frappant les exportations de produits avicoles dominicains vers Haïti.
Dans un communiqué publié dans le quotidien dominicain El Nacional et relayé par EFE, Boulos s’en est pris au président de l’association des vendeurs d’œufs et de poulets de Dajabòn (nord-ouest de la République Dominicaine), Freddy Morillo, qui a indiqué que le parlementaire se trouvait parmi les commerçants haïtiens favorables au maintien des sanctions.
Le premier Sénateur du Nord-Est a estimé que "les accusations de Morillo visaient à provoquer la désinformation, à lui causer des préjudices et pourraient être exploitées par ses adversaires politiques en Haïti". Il a assuré qu’il travaillait au Sénat en vue de faciliter la levée de l’embargo décrété depuis le début du mois de janvier à la suite de la découverte d’un foyer de grippe aviaire en République Dominicaine.
"Je suis partisan de l’entrée libre des produits et je prône le développement d’une politique de coopération et d’aide mutuelle entre nos deux pays", a affirmé Rudolph Boulos considéré comme un important homme d’affaires opérant dans des communes du Nord-Est situées à la frontière haïtiano-dominicaine. Dans la foulée, il s’est prononcé pour l’augmentation du volume des échanges commerciaux entre les deux pays et s’est montré confiant quant à la reprise totale des activités au marché binational de Dajabòn dont la fermeture ces derniers jours a affecté principalement des femmes et enfants haïtiens de condition modeste vivant dans la zone frontalière.
Résistant aux pressions croissantes des dominicains, les autorités haïtiennes ont réaffirmé vendredi le maintien jusqu’à nouvel ordre des sanctions en vigueur. Seule l’Organisation internationale de la santé animale (OIE) est autorisée à certifier l’éradication du virus H5N2 en République Dominicaine où les pertes économiques depuis l’arrêt des exportations d’œufs et de poulets vers Haïti sont estimées à au moins 15 millions de dollars. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4683

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