Le ton va d’une solution négociée à une guerre commerciale entre les deux pays
Radio Kiskeya
Divers représentants des secteurs du commerce et de la production en République Dominicaine ont appelé lundi le gouvernement haïtien à revenir sur sa décision unilatérale d’interdire l’importation des produits avicoles dominicains, rapporte le quotidien Hoy.
Les hommes d’affaires dominicains considèrent cette mesure, provoquée par la découverte de la grippe aviaire en territoire voisin, comme une "espèce de barrière au commerce binational".
Le directeur exécutif de la Chambre de production et de commerce de Santiago, Ivàn Reynoso, a proposé aux autorités dominicaines de mettre fin à l’impasse actuelle en négociant un accord de libre-échange avec Haïti et en formalisant "un marché informel et risqué".
Pour sa part, la Fédération des commerçants détailants de produits (FENACODEPRO) a demandé à l’administration Fernàndez d’adopter vis-à-vis d’Haïti les mesures diplomatiques qui s’imposent.
Raùl Rodrìguez, directeur exécutif de l’Association dominicaine des exportateurs (ADOEXPO), Juliàn Antonio Parra, président de l’Association des commerçants majoritaires du marché (ASOCOMER) et Jovanny Leiba, président de la FENACODEPRO ont aussi protesté contre une supposée augmentation de 15%, depuis quelques jours, des tarifs douaniers imposés aux produits dominicains destinés à l’exportation vers Haïti.
Estimant que les autorités haïtiennes devraient annuler rapidement les mesures en vigueur, M. Rodrìguez a ajouté "à l’ADOEXPO, nous sommes convaincus que chaque action du gouvernement haïtien dont l’objectif est de défavoriser le libre et juste commerce entre nos deux pays va à l’encontre des intérêts tant des entrepreneurs que des consommateurs dominicains".
L’ambassadeur dominicain à Port-au-Prince, José Serulle Ramia, a également joint sa voix à celle de ses compatriotes pour solliciter une réévaluation de l’embargo décrété depuis début janvier à la suite de la découverte en République Dominicaine du virus H5N2 de la grippe aviaire. Selon le diplomate, les pertes enregistrées dans l’économie dominicaine sont estimées à 650 millions de pesos (environ 20 millions de dollars américains). Il a aussi fait remarquer que ces sanctions ont déjà coûté à Haïti 650 millions de gourdes (plus de 15 millions de dollars). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4691
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 13 février 2008
Grippe Aviaire : Le secteur des affaires dominicain réclame le retrait des sanctions haïtiennes
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire