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vendredi 15 février 2008

Accord minimum entre le sénat et le gouvernement sur la stratégie face à la cherté de la vie

A la fin de la deuxième journée de débat, le gouvernement et les sénateurs sont parvenus à un accord sur le dossier de la vie chère. " Après d’intenses discussions ont est parvenu à un accord de principe qui consiste en des subventions pour la production", indique le sénateur Rudy Herivaux. " Il s’agira d’accompagner les entrepreneurs parce que la subvention à la consommation entraînera une augmentation du taux du dollar", ajoute t-il.
Le sénateur Herivaux fait remarquer que la marge de manœuvre du gouvernement est réduite par rapport aux exigences du FMI, soulignant que les sénateurs ont proposé une réunion d’état qui permettra de faciliter le processus de décaissement des fonds octroyés par la communauté internationale. En ce qui concerne l’exception de taxe le chef du gouvernement entend étudier la question. Auparavant plusieurs sénateurs sollicité des mesures d’urgence en vue de soulager la misère de la population. " Au cours des deux prochains mois la population doit bénéficier d’une subvention sur des produits alimentaires tel le riz", a lancé le sénateur Maxime Roumer. De son coté, le sénateur Youri Latortue a rejeté en bloc les propositions du premier ministre estimant qu’il faut trouver des solutions à court terme. Tout en précisant que le projets proposés se réaliseront au mieux dans 9 mois, M. Latortue soutient que la population est impatiente. Il propose que des mesures d’exception soit adoptées dans le cadre d’une réunion d’état. " Nous avons une situation explosive, les facteurs externes agissent sur le pays et nous n’avons rien pour faire face à cette situation ", argue t-il estimant que le pays a perdu sa souveraineté économique. Si le chef du gouvernement, Jacques Edouard Alexis n’a affiché aucune opposition claire aux recommandations des sénateurs il a tout de même fait valoir que l’état doit respecter ses engagements au niveau de la scolarisation universelle et de la santé.
Les ministres des finances, Daniel Dorsainvil et des affaires sociales, Gerald Germain ont été plus directs, affichant leur opposition aux recommandations des sénateurs. Le ministre Dorsainvil a plaidé pour le maintien du cadre économique actuel estimant qu’on ne peut pas envisager l’exemption de taxes. " La politique qui a permis la stabilité des prix est bonne", martèle M. Dorsainvil.
Pour le ministre des affaires sociales les décisions doivent être prises en considérant le long terme parce que la crise risque d’être longue. " Une exemption de taxes pourraient a terme avoir de graves conséquences sur la production nationale", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13486

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