Par Jean Panel Fanfan
fanfanjeanpanel@yahoo.fr
Dans le cadre de la commémoration du 18e anniversaire de la Journée internationale des droits de l’enfant, l’Unicef a organisé, hier mardi, une conférence-débat à la faculté des Sciences humaines (Fasch) sur « l’adoption et les droits de l’enfant ». Des institutions nationales, dont l’Institut du bien-être social et de recherches (IBESR), ont été associées à cette initiative, Marie-Josée Audet, consultante pour la protection de l’enfant à l’Unicef, a rappelé qu’Haïti a ratifié, en 1994, la Convention relative aux droits de l’enfant. « Donc, elle accepte d’honorer les obligations stipulées dans la Convention ; s’engager à défendre les droits de l’enfant ; mettre en œuvre des mesures et des politiques qui tiennent compte de l’intérêt supérieur de l’enfant », a souligné Mme Audet.
«Les droits reconnus par la Convention sont inhérents à la dignité humaine et au développement harmonieux de chaque enfant », a-t-elle poursuivi, précisant que la mission de l’Unicef est de défendre les droits des enfants et d’aider à répondre à leurs besoins essentiels. « Par institution, on entend des établissements résidentiels qui accueillent les enfants avec un personnel d’encadrement rémunéré », a expliqué plus loin Marie-Josée Audet, avançant le chiffre de deux millions d’enfants placés dans les foyers à travers le monde. « En Haïti, quand on parle d’institution, on parle de maisons d’enfants et cela inclut les crèches », a-t-elle précisé.
De son côté, Magarett V. Lubin, responsable de la section « Protection de l’enfant » à Save the Children a estimé que « dans les foyers d’accueil, il faut qu’il y ait une politique de protection de l’enfant, laquelle doit être écrite dans une langue apte à être comprise par l’enfant et le personnel ». Magarett V. Lubin a indiqué par ailleurs que «avec l’aide de l’Unicef, l’organisation Save the Children a un projet dans seize foyers d’accueil, intitulé Atteindre les standards dans les organisations de protection de l’enfant, à travers la formation, un manuel de soin et l’élaboration d’un code de conduite ».
L’adoption internationale en Haïti
Selon un document de l’Unicef, la population d’Haïti était estimée en 2002 à 8,2 millions de personnes, dont 47 % âgées de moins de 18 ans et 12 % de moins de 5 ans. Plus de 50 % des enfants sont considérés comme pauvres ou très pauvres. Ce qui favorise l’adoption.Selon le décret du 4 avril 1974, l’adoptant peut être célibataire ou marié et doit avoir plus de 35 ans. Un minimum d’âge de 19 ans est exigé entre l’adoptant et l’adopté, sauf en cas de l’adoption de l’enfant du conjoint. L’adopté doit être âgé de moins de 16 ans, et l’adoption doit être fondée sur de justes motifs en présentant des avantages certains pour l’adopté.
Les grandes lignes de l’adoption sont : le consentement devant le juge de paix ; la constitution du dossier de l’enfant et des adoptants et son dépôt auprès de l’IBSER pour approbation ; l’homologation de l’adoption par le doyen du tribunal civil compétent et l’enregistrement du jugement d’homologation dans les registres de l’État civil.
Mercredi 21 novembre 2007
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=9674
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 21 novembre 2007
UNICEF / JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT / Plus de 50% des enfants haïtiens considérés comme pauvres ou très pauvres
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