Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 7 novembre 2007
Aucune piste identifiée dans l’attaque contre Radio-Télé Ginen, selon son directeur
Jean Lucien Borges prévient que le travail de la station ne s’arrêtera pas
mercredi 7 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Le PDG de Radio-Télé Ginen, Jean Lucien Borges, a indiqué mercredi qu’il ne disposait d’aucune information sur l’origine de l’attaque armée contre les locaux de sa station à Delmas 31 (nord de Port-au-Prince) au cours de laquelle une femme a été sérieusement blessée mardi soir.
Dans une interview à Radio Kiskeya, le responsable a estimé qu’un "groupe ou intérêt menacé" pourrait expliquer l’agression qui n’a fait aucune victime parmi l’équipe de la chaîne privée. Soutenant que "tous les médias se retrouvaient sur le même bateau", M. Borges a indiqué que Radio-Télé Ginen entend continuer à faire son travail, informer, éduquer et divertir. Il précise que les vitres d’un véhicule appartenant à la station ont volé en éclats, mais qu’aucune autre perte matérielle n’a été causée par les tirs nourris d’un groupe d’individus. Des impacts de balles étaient visibles sur la façade principale du bâtiment.
Aucune information n’était disponible sur l’état de santé de Suzanne Séide, une marchande de boissons atteinte d’une balle à l’abdomen lors de la fusillade. Elle se trouvait près de sa glacière, de l’autre côté de la rue, selon des témoins.
La police qui s’était rendue sur les lieux peu après l’incident a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Si les atteintes directes à la liberté de la presse ont considérablement diminué en Haïti depuis 2004, des groupes armés à motivation politique ou criminelle ont exécuté impunément des travailleurs de la presse dont le chroniqueur culturel et poète Jacques Roche (juillet 2005) et Alix Joseph (mai 2007), directeur administratif de Radio-Télé Provinciale aux Gonaïves (171 km au nord de Port-au-Prince). Des actes de banditisme de toutes sortes (assassinats, hold-up, kidnappings) ont visé ces dernières semaines, différents secteurs. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4386
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