L’économiste K Pharel affirme que le gouvernement fait montre de difficultés pour dépenser les fonds prévus dans le budget de la république.
Un rapport du Ministère de l’économie et des Finances (MEF) indique que 18 millions de gourdes ont été décaissés pour les 9 premiers mois de l’exercice fiscal. En début d’exercice les responsables avaient annoncé une augmentation de la pression fiscale en vue de permettre au gouvernement d’avoir des moyens plus importants pour satisfaire les besoins de la population.
Kesner Pharel souligne que l’objectif a été atteint en partie lorsque les autorités fiscales ont révélé que les recettes brutes pourraient se rapprocher du niveau de 25 milliards de gourdes contre 22 milliards prévu auparavant.
M. Pharel estime que cette bonne performance ne s’est pas reflétée dans l’implémentation du budget en raison de l’incapacité de certains ministères, évoluant dans le secteur économique, à réaliser les dépenses approuvées par le parlement.
Selon le rapport du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF), le ministères de Travaux Publics Transport et Communication (MTPTC) a dépensé 640 millions des 12 millions de gourdes prévus dans le budget ( ?). Le Ministère de l’Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) a réalisé des dépenses de l’ordre de 386 millions de gourdes pour des crédits budgétaires de 3,8 milliards.
Les meilleures performances en matière d’exécution budgétaire ont été réalisées dans le secteur politique. Le Ministère des Affaires Etrangères (MAE), la présidence et la primature ont utilisé près de 55 % de leur allocation. " L’inefficacité enregistrée dans l’exécution du budget pourrait avoir un impact négatif sur la croissance du PIB et diminuer ainsi la capacité pour réduire la pauvreté dans le pays souligne Kesner Pharel. La Commission Economique pour l’Amérique latine et la caraïbe a prévu un taux de croissance de 3,5% pour Haïti au cours de cette année, contre 4 % prévu au début de l’exercice par l’équipe économique du gouvernement. La Cepal prévoit un taux de 3,5 % pour 2008 en attendant les prévisions du gouvernement. M. Pharel note qu’a ce rythme il ne sera pas possible de créer le nombre d’emplois nécessaires pour réduire de façon substantielle la pauvreté en Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12926
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 13 août 2007
L’exécutif n’arrive pas à utiliser convenablement les allocations du budget
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