Par Marien Aristy Capitan
Un dominicain sur cinq questionnés par « l’Enquête d’Opinion Publique de l’Amérique Latine (LAPOP pour ses sigles en anglais) » déclare avoir vu quelqu’un entrain de vendre de la drogue l’année dernière.
Mais ce problème, comme l’indiquent Rosario Espinal et Jana Morgan dans le livre « Culture Politique de la Démocratie en république Dominicaine : 2006 », affecte davantage la zone urbaine que la zone rurale : tandis que 26% de ceux qui résident dans la zone urbaine affirme vu quelqu’un entrain de vendre de la drogue, la réponse obtenue pour la zone rurale est de 11.2%.
En ce qui concerne le thème des gangs, dans le volume, 37% dit que son quartier est très affecté par ce problème tandis que l’indice en zone rurale est de 22.4%.
En détaillant cet aspect, dans la zone urbaine 33% des résidents croient que leurs quartiers ne sont pas affectés par les gangs, 23.2% comprend que les quartiers sont peu affectés, 18.6% admettent qu’ils sont assez affectés et 25.1% assurent qu’ils sont très affectés.
Les indices dans la zone rurale sont les suivants : 53.4% accepte que le problème n’existe pas dans leur quartier ; 24.2% qu’il y a un peu du problème, 14.2% qu’il est assez présent et 8.2% admet que le problème est très présent.
En ce qui concerne la délinquance, la zone la plus vulnérable est la zone métropolitaine de santo domingo qui compte la plus grande incidence d’actes de délinquance : 23.2. En 2004 l’indice était de 14.3%.
En ce qui concerne les autres zones, dans le nord l’indice est passé de 12.2 en 2004 à 14.3 l’année dernière ; dans l’Est d’un 6.3% à 14.5% ; dans le sud d’un 6.7% à 11.8%.
Sur les types d’agressions, 50.8% des affectés ont souffert de vol sans agression ou menace physique et 25.4% de vol avec agression et menace physiques. Le total des vols es de 76.2%
0.8% des délits correspondent à des viols ou agressions sexuelles, 6.1% a des agressions physiques sans vol, 8.6% à des dégâts contre la propriété privée, 7.4% à des vols domestiques et 0.8% à des enlèvements.
De l’ensemble de tous ces actes de délinquance, selon l’étude, 66.8% concerne un type de vols contre la propriété et 33.1% correspondent à des actes contre les personnes, qui sont les plus dangereux du point de vue de la sécurité personnelle.
Poursuivant avec les victimes, avec les années, les plus affectés sont ceux qui détiennent un plus grand niveau éducatif : tandis que le pourcentage de la population soumise à l’enquête es de 16.2%, pour ceux qui ont une éducation universitaire il est de 25%.
En ce qui concerne les autres pays qui ont fait partie de l’enquête, Panam est le pays ou moins de citoyens ont rapporté avoir été victimes d’actes de violence : 7.1%. Celui qui détient les chiffres les plus élevés est le Pérou avec 26.2%
Les autres pays détiennent les indices suivants : Jamaïque 10.1%, Colombie 13.2%, Le Salvador 15.6%, le Nicaragua 16%, la République Dominicaine 16.2%, le Costa Rica 16.5%, la Bolivie 16.8%, Haïti 16.9%, le Guatemala et le Honduras 19.2%, l’Equateur 20%, le Méxique 20.2% et le Chili 23.1%.
Article original en espagnol para dans l’édition digitale du journal HOY sur : Fuentes: http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=17801traduit par Thom GATO pour Haïti recto verso sur http://haitirectoverso.blogspot.com
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 2 avril 2007
Un tiers de la population se sent affecté par les gangs
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