Le président du conseil d’administration du journal Le Matin, Reginald Boulos, déclare que le journal qui est devenu centenaire ce 1 avril 2007 renferme plus de 50 % de l’histoire du peuple haïtien. " Les 3 générations de Magloire ont su tenir le journal en dépit des conjonctures difficiles jusqu’en 2002", soutient M Boulos qui a pris le contrôle de l’entreprise tout en gardant le même nom. Tout en rappelant que très peu d’institutions haïtiennes sont centenaires, il précise que Le Matin est une partie du patrimoine nationale. Invité au journal de midi de radio Métropole, Reginald Boulos estime que le Matin est une institution exemplaire parce que des professionnels et des nouveaux entrepreneurs détiennent des actions au sein du journal, qui n’est pas l’expression d’un secteur ni d’un clan. Il met en avant la vision citoyenne des actionnaires de ce journal tiré à 10 000 exemplaires, notant que ces professionnels entendent défendre les droits fondamentaux de la nation haïtienne. Reginald Boulos rend hommage au travail de Claude Moise, éditorialiste et Clarence Fortune, rédacteur en chef qui se sont évertués à apporter la sérénité et la modération dans le débat politique. " Les actionnaires du Matin tout en apportant des fonds à l’entreprise ne sont pas à la recherche primaire du profit, mais veulent réaliser d’abord un geste citoyen", ajoute t-il. Interrogé sur ses ambitions politiques, Reginald Boulos se défend d’être le " Berlusconi " haïtien expliquant qu’il entend apporter sa pierre à la construction de l’édifice national sans pour autant avoir l’intention de devenir candidat à la présidence. Répondant aux critiques sur la décision d’imprimer le journal en République Dominicaine, M. Boulos indique que le coût d’impression serait multiplié par 3 si le journal était imprimé à Port-au-Prince. Pour commémorer le centième anniversaire du journal une journée porte ouverte sera organisée afin de marquer l’événement dans la sobriété.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12480
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 2 avril 2007
Le journal Le Matin commémore ses 100 ans d’existence
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire