L'ancien président américain, Bill Clinton (G) et le Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive (D) à Port-au-Pince, le 15 décembre 2010. REUTERS/St-Felix Evens |
Avec notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron
Organisée à Santo Domingo, la quatrième réunion de la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti a été l'occasion pour les membres haïtiens de faire part de leur frustration. Souvent, les projets leur sont présentés sans qu'ils aient eu le temps de les étudier. Le jour suivant, à Port au Prince, le co-président de la Commission, Bill Clinton n'a pas souhaité revenir sur ces contestations comme il n'a pas non plus souhaité s'étendre sur la crise politique qui bloque le pays.
L'ancien président américain a déclaré que : « La Commission a désormais approuvé pour plus de 3 milliards 100 millions de dollars de projets. Je ne suis pas ici pour faire de la politique, je suis là pour les gens, mais il est important, pour maintenir la confiance de la communauté internationale que tout le monde croit que les Haïtiens ont une chance que leur voix soit entendue. A cette heure, cela est indispensable avant tout pour la population d'Haïti et aussi pour maintenir l'arrivée des aides pour que nous puissions construire le pays ».
Bill Clinton a répété à plusieurs reprises qu'il ne soutenait pas un candidat en particulier. Il a salué tout de même le Conseil électoral provisoire, qui accepte que des observateurs internationaux participent aux opérations de contestation des résultats. Des opérations que les candidats de l'opposition ne veulent cautionner par crainte d'interférence du pouvoir en place dans les décisions.
http://www.rfi.fr/ameriques/20101216-
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