Par Reuters, publié le 15/11/2010 à 20:41
Des émeutes ont éclaté lundi dans deux villes haïtiennes mettant en cause la responsabilité des casques bleus des Nations unies dans l'épidémie de choléra qui ravage actuellement le pays.
Selon la police et des témoins, les manifestants ont incendié un commissariat de police à Port-Haïtien, dans le nord de l'île caraïbe, après s'être heurtés à des casques bleus de la Minustah (Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti).
A Hinche, dans le centre, des casques bleus népalais ont été accueillis par des jets de pierres.
L'épidémie de choléra, qui a éclaté en octobre dans le centre, a fait plus de 900 morts et a gagné la capitale, Port-au-Prince, où vivent dans des conditions précaires des milliers de rescapés du tremblement de terre du 12 janvier.
La Minustah a été contrainte de démentir des rumeurs généralisées selon lesquelles la maladie aurait été introduite sur l'île par les casques bleus asiatiques.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/emeutes-a-haiti-contre-les-casques-bleus_936912.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 15 novembre 2010
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