Les associations des Haïtiens de France ont dénoncé jeudi les "obstacles" mis par l'administration française au regroupement familial, avec notamment leurs enfants restés dans l'île ravagée par le séisme de début janvier. Romel Louis-Jacques, de la Plateforme d'associations franco-haïtiennes, a soutenu que le parcours d'obstacles pour les immigrants n'a pas cessé en dépit des promesses du ministre de l'immigration Eric Besson. M. Besson avait annoncé en janvier, un "allègement" des conditions de regroupement familial, des "facilités" de délivrance de visas pour visites familiales ou, à titre humanitaire, une "accélération" du traitement des dossiers, entre autres.
De plus, M. Romel (PAFHA) a révélé que "les rendez-vous à l'ambassade de France à Port-au-Prince s'obtenaient via une banque haïtienne qui prend des frais et ne délivre pas de reçu pour cet argent". Selon des témoignages, chaque prise de rendez-vous serait monnayée "4 euros", "des frais qui s'ajoutent au prix du visa", a insisté M. Romel.
En début de semaine une association de Français sollicitant l'adoption d'enfants haïtiens a envoyé un huissier au ministère français des Affaires étrangères pour le sommer d'accélérer les procédures sous peine de poursuites. Me David Koubbi, avocat de l'association "SOS Haïti enfants adoptés", a soutenu avoir fait parvenir lundi une "sommation interpellative" à Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, et ses services. "Nous leur donnons 15 jours pour rapatrier les enfants dont les dossiers d'adoption sont complets, faute de quoi nous les attaquerons devant les tribunaux", a-t-il dit. Les adoptions ont fait l'objet de toutes les autorisations pour 43 enfants qui sont bloqués à Haïti insiste M. Koubbi.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17802
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 5 juin 2010
Les autorités françaises accusées de faire obstacle au regroupement familial
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire