Les premiers projets commencent à être financés, selon la Banque mondiale qui ne fournit aucune précision sur le retard des autres donateurs dans une annonce coïncidant avec le quatrième mois du séisme destructeur du 12 janvier mardi 11 mai 2010, Radio Kiskeya
Le Brésil a versé un montant de 55 millions de dollars au Fonds pour la reconstruction d’Haïti, devenant le premier des pays donateurs à concrétiser ses engagements, a annoncé mardi dans un communiqué la Banque mondiale (BM) chargée de la gestion du Fonds.
Cette structure, qui réunit la BM, la Banque interaméricaine de développement (BID) et les agences des Nations Unies, constitue un guichet unique pour la canalisation de l’aide internationale à Haïti dévastée par le violent tremblement de terre du 12 janvier.
La propre contribution de la Banque mondiale se chiffre à 189 millions de dollars.
Le mois dernier, l’institution financière internationale avait indiqué que les premiers décaissements étaient effectifs et assuraient le financement de projets publics et privés répondant à des besoins à court terme tels que le déblaiement, le logement, les structures sanitaires et les réseaux d’eau et à plus long terme comme l’agriculture, les infrastructures routières et l’électricité.
Sans additionner l’ensemble des engagements des donateurs d’Haïti, le mois dernier, la Banque mondiale soutenait avoir reçu des promesses de 14 pays tandis que d’autres Etats se montraient également intéressés à participer au processus de reconstruction.
A la conférence internationale organisée fin mars à New York, les engagements des différents partenaires bilatéraux et multilatéraux du pays, Etats-Unis et Union européenne en tête, avaient totalisé près de dix milliards de dollars sur cinq ans, dont 5,3 milliards devant couvrir les interventions à réaliser dans différents domaines au cours des 18 prochains mois.
Une Commission intérimaire pour la reconstruction (CIRH), très contestée en Haïti et co-présidée par l’ancien Président américain et émissaire de l’ONU, Bill Clinton, et le Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, détiendra tous les leviers du processus annoncé de refondation sociale, économique, institutionnelle et territoriale.
La tragédie du 12 janvier, dont mercredi marquera le quatrième mois, a fait officiellement entre 250.000 et 300.000 morts, 300.000 blessés et 1,2 million de sinistrés. spp/Radio Kiskeya.
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6756
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 12 mai 2010
Le Brésil inaugure le Fonds pour la reconstruction d’Haïti avec 55 millions de dollars
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