Les dernières déclarations du chef de l'Etat relatives à son désir de boucler son mandat le 7 février 2011 n'émeuvent nullement les fers de lance de la mobilisation antigouvernementale. Dans son discours à l'occasion de la fête du drapeau, le président Préval a appelé les conseillers électoraux à organiser des élections crédibles afin qu'il puisse partir en paix le 7 février.
Les leaders de l'opposition ont accueilli avec peu d'enthousiasme le discours du chef de l'Etat. Turneb Delpé critique l'attitude du président Préval qui n'a fait aucune allusion à la mobilisation populaire de ces dernières semaines.
Qualifiant d'insouciant et d'irresponsable le comportement du président Préval, l'ex-sénateur Delpé a une nouvelle fois exprimé sa méfiance vis-à-vis du chef de l'état. Il ne veut plus croire aux promesses du président Préval arguant que celui-ci ne respecte pas la parole donnée.
Fort du succès des récentes manifestations antigouvernementales à travers le pays, M. Delpé n'entend pas lâcher prise et appelle à la poursuite de la mobilisation. Omniprésent dans les medias, M. Delpé ne réclame ni plus ni moins que la démission du président Préval comme condition indispensable à la tenue de bonnes élections.
Chef de file de Rassanblé, Turneb Delpé justifie sa position par les multiples élections frauduleuses organisées au cours des deux mandats de René Préval. A l'instar de Serge Jean Louis de Libération, Turneb Delpé est confiant que l'opposition parviendra à renverser le gouvernement de Préval.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17742
Commentaires:
L'ex sénateur Delpé, veut simplement être le candidat pro-aristide, pour gagner les votes des hordes lavalassiennes.
Depuis quand était-il devenu le leader de l'opposition?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 20 mai 2010
Dialogue de sourds entre le chef de l'Etat et l'opposition
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