Dans le débat ont pris part entre autres le président dominicain, Leonel Fernandez, et le président de la banque interaméricaine de Développement (BID), Luis Alberto Moreno.
« Il ne s’agit pas d’une récupération en termes d’une infrastructure physique, mais il s’agit aussi de gouvernance, de création d’un état de droit, un système transparent qui inspire confiance » a déclaré Fernandez.
Il a ajouté pour que Haïti devienne un pays viable, il a besoin d’institutions fortes, un leadership crédible, « un plan et une vision du futur en termes de développements économique et social ».
« En ce moment, il faut penser à une deuxième étape qui doit contempler la récupération, la reconstruction et le retour à la croissance économique soutenue d’Haïti » a manifesté le président dominicain.
Selon Fernandez, ceci représente l’opportunité pour que les haïtiens se lèvent des ruines, mais aussi pour l’entreprise privée puisse réaliser des « investissements rentables » dans ce pays.
Le président dominicain a ajouté d’un autre sujet parmi les plus importants c’est l’environnement, car quand on compare Haïti et
De son côté, le président du BID, le Colombien Luis Alberto Moreno, a signalé que grâce au leadership de Leonel Fernandez les tensions historiques entre haïtiens et dominicains ont été surpassés ; les deux pays se partageant la même île Hispaniola.
Ses différences se sont transformées « au contraire en un renforcement et parle beaucoup du leadership du président Leonel Fernandez et son gouvernement », a-t-il ajouté.
Moreno a précisé que les coûts de la reconstruction d’Haïti représentent 120% de son PIB.« Ici, il y a une grande opportunité de commencer un niveau d’éducation totalement différente (…) ceci est un des plus grands défis de la communauté internationale », a-t-il souligné.
Le Premier ministre de
Thompson a coïncidé lui aussi sur le fait qu’il n’est pas seulement important de reconstruite l’infrastructure, mais aussi de voir quelles possibilités il y a de produire un changement dans la population, c'est-à-dire « que les gens abandonnent la ville et s’en aille vers les zones rurale et une certaine ingénierie sociale que reste une tache extrêmement importante ». (EFE)
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