Les élèves ont annoncé hier une trêve dans leur mouvement de protestation. Cette pause due en réalité à la fatigue leur permettra de mettre en place une nouvelle stratégie. La deuxième journée de manifestation des lycéens a été brève et sans incident.
Cependant le calme des lycéens ne reflète pas le climat de tension entre les responsables du ministère de l'éducation et les élèves. Le gouvernement est comme pris au piège par le souci de défendre les droits des sans abris et d'assurer le bon fonctionnement des établissements scolaires.
La problématique relocalisation et activités académiques avait été débattue lors d'une importante rencontre au Palais National la semaine dernière. Sous la direction du chef de l'Etat les ministres de l'éducation, de l'intérieur et des travaux publics ainsi que les dirigeants des ONG avaient analysé les différentes stratégies pour faire face au problème.
Le président Préval avait exclu tout recours à la force pour déloger les sans abris. Les ONG et les ministres devront dialoguer pour convaincre les sinistrés. Ces derniers seraient prêts à abandonner les sites scolaires si les nouveaux centres d'hébergement disposent de service sociaux de base.
Une vingtaine d'écoles dans la région métropolitaine sont dans l'attente d'une issue à la crise.
Outre la création de nouveaux centres d'hébergement les autorités et les responsables des ONG encouragent les citoyens à regagner leurs domiciles. Cette incitation concerne les familles dont la fuite avait été provoquée par la peur des bétons.
Selon les dernières statistiques fournies par le ministère des travaux publics, 40% des maison évaluées pourraient à nouveau recevoir des occupants.
LLM / Radio Métropole Haïti
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Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 29 avril 2010
Le gouvernement confronté au dilemme de la relocalisation et des activités scolaires
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