Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, exprime ses inquiétudes en raison de la situation des sans abris haïtiens à l'approche de la saison pluvieuse. Il plaide pour la poursuite des interventions de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) en Haïti encore sous le choc du violent séisme du 12 janvier. « Il faut multiplier les activités de secours et de protection alors même que la fragilité des institutions de l'État expose le pays à la reprise des activités des bandes, du crime organisé et du trafic de drogues, qui pourraient entraver les acquis de la stabilisation de ces dernières années indique M. Ban dans un rapport publié mardi. Le Secrétaire général recommande au Conseil de sécurité d'appuyer la stratégie proposée concernant les renforts que la MINUSTAH devra envoyer pour aider le gouvernement haïtien à assumer ses responsabilités. Il estime qu'au cours des prochains mois la mission onusienne devra aider le gouvernement à conserver les acquis de la stabilisation et amorcer une transition sans heurt vers la reconstruction à long terme. La Mission onusienne a reçu ces derniers mois des renforts conformément à la résolution 1908 (2010) du Conseil de sécurité. La composante police comprenait 828 membres de la Police des Nations Unies et 1.350 membres d'unités de police constituées. Dans son rapport le Secrétaire général recommande l'élargissement de la composante de police de la MINUSTAH afin que la Mission puisse aider la police nationale d'Haïti Il souhaite que le personnel de police soit porté à 680, soit 200 membres de la Police des Nations Unies et trois unités de police constituées. M. Ban signale qu'il ne faut pas « sous-estimer le temps dont Haïti a besoin pour se remettre du séisme. Il n'y a pas une famille haïtienne qui n'ait été touchée par le séisme ». LLM / Radio Métropole Haïtihttp://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17645 |
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 29 avril 2010
Haïti- Reconstruction: Ban Ki-moon estime que la Minustah jouera un rôle capital dans la reconstruction
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