Originaire du nord du pays, Ilija est rentré chez lui après le tremblement de terre. Il était parmi les 150 000 nouveaux sans abri qui ont quitté Port-au-Prince en quête d'un nouveau départ. Il a de la chance d'être en vie mais le drame ne l'a pas épargné. Ses deux nièces qui habitaient avec lui sont mortes sous les décombres de leur maison ainsi que plusieurs de ses proches. « J'ai besoin de trouver du travail pour payer les obsèques de ma famille, » a-t-il indiqué. Ses amis et voisins lui ont avancé l'argent nécessaire pour les funérailles et il est déterminé à les rembourser. « Je cherche simplement à travailler pour recommencer ma vie, » a-t-il ajouté.
Pour aider les victimes du séisme, le PAM met en place des activités de « vivres contre travail ». Ces activités permettent de réparer les routes, améliorer les systèmes d'irrigation, construire des entrepôts et prévenir l'érosion du sol. Grâce à ce programme, les haïtiens comme Ilija reçoivent de la nourriture et de l'argent pour participer aux activités de reconstruction.
A Gros Morne, ville d'origine d'Ilija, le PAM s'associe avec MPGM, une organisation haïtienne de microcrédit, pour réparer les routes et planter environ 50 000 arbustes et arbres qui enrichiront le sol et augmenteront la production des mangues, une partie intégrante de l'économie locale. Ilija passe plusieurs heures par jour à planter des arbres.
Les projets de reboisement contribuent à briser le cycle de déforestation qui appauvrit le sol en nutriments et augmente les risques d'inondations. Ces projets offrent un revenu stable aux familles leur assurant un meilleur avenir. Ils permettront également de limiter la coupe des arbres pour en faire du bois de chauffage.
N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17608
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 22 avril 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire